Violentes rixes à Asnières

Le dispositif policier a été renforcé à Asnières suite aux rixes du week-end.
Le dispositif policier a été renforcé à Asnières suite aux rixes du week-end. © DR
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avec agences , modifié à
Moins de 24 heures après la mort d’un jeune de 15 ans, un homme a été passé à tabac à Asnières.

La tension ne retombe pas à Asnières dans les Hauts-de-Seine. Un jeune homme de 22 ans, originaire de Gennevilliers, a été hospitalisé dimanche après-midi après avoir été violemment frappé lors d’une rixe. Il présente une plaie au dos qui pourrait provenir d’une arme blanche. Ses jours ne sont pas en danger.

Une première rixe dans la nuit

Le lien entre cette agression, qui "ressemble à un acte de vengeance" selon la préfecture, et le meurtre d’un adolescent survenu dans le même quartier n’est pas démontré. Le jeune homme de 15 ans est mort dans la nuit de samedi à dimanche suite à un coup porté à l’arme blanche au niveau du thorax.

La rixe au cours de laquelle il a été blessé, opposait des jeunes de la cité du Luth, à Gennevilliers, à ceux du quartier des Courtilles, à Asnières. Dans la nuit, 21 personnes ont également été interpellées pour attroupement armé.

Un dispositif policier renforcé

Pour faire face à cette montée de violences, une centaine de policiers a été déployée dimanche après-midi dans ce quartier situé à la frontière entre les communes d’Asnières et de Gennevilliers. Ils ont été rejoins par une trentaine de CRS dans la soirée.

"La tension est très vive. C'est pourquoi les effectifs de police ont été renforcés", indique la préfecture. "Les forces de police sont là pour empêcher les groupes de jeunes, qui sont extrêmement mobiles, de s'affronter" a déclaré le préfet des Hauts-de-Seine, Patrick Strzoda. "Ces effectifs évolueront en fonction de la situation et resteront tant qu'il le faudra", a-t-il ajouté.

Un appel au calme a été lancé dans la soirée par la mère de Samy, l'adolescent tué. "Ce soir, avec la douleur qui est la mienne, je demande à tous les jeunes de stopper ces affrontements", écrit-elle dans une lettre qu'elle a lue lors d'une conférence de presse et qu'elle a publiée sur Facebook.