Un portrait-robot du "prédateur des bois"

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avec AFP , modifié à
Les enquêteurs ont lancé un second appel à témoins après un rapprochement avec d'autres cas.

Les enquêteurs sont toujours à la recherche de celui qu'ils ont surnommé le "prédateur des bois", un homme qui a déjà violé plusieurs femmes dans des forêts de l'Essonne. Après avoir découvert son implication dans deux autres agressions, ils ont lancé un appel à témoins avec son portrait-robot.

Suspecté de cinq viols

Les gendarmes de la section de recherches (SR) de Paris et les policiers de la brigade de protection des mineurs (BPM) enquêtent depuis plusieurs années sur cette affaire. Ils avaient été saisis à l'origine pour trois viols : en avril 2000, un homme avait enlevé une jeune fille de 15 ans à Antony, dans les Hauts-de-Seine, avant de la violer dans une forêt de l'Essonne. Puis quelques mois plus tard, en juillet, il avait enlevé puis violé une jeune fille de 18 ans à Versailles avant de la violer à Loges-en-Josas.

Le dernier viol remonte à juin 2008, où une adolescente de 16 ans avait été enlevée dans le hall d'un immeuble du XIIIe arrondissement, et contrainte sous la menace d'un couteau, de monter dans une voiture. Il l'avait ensuite conduite dans une forêt de l'Essonne avant de la violer et de l'abandonner, nue.

Mais depuis quelques mois, les enquêteurs ont également acquis la certitude que ce suspect a commis deux autres viols : en 1998 dans un sous-bois en Charente-Maritime et en 1999, là encore dans une forêt de l'Essonne.

"Un regard métallique"

Un seul et même individu "répondant au même signalement et suivant un mode opératoire similaire", notamment l'utilisation d'une "arme blanche", est soupçonné d'être impliqué dans tous ces viols, selon l'appel à témoins lancé lundi. L'homme recherché est un "individu de type européen, âgé d'une petite cinquantaine d'années, de grande taille (entre 1,85 et 1,90 m), mince mais carré d'épaules, cheveux poivre et sel coupés généralement très courts, yeux très bleus et clairs lui donnant un regard métallique, visage émacié, rides naso-labiales". "Il portait en 2008 une boucle d'oreille à gauche", précise l'appel à témoins de la préfecture de police.

La cellule d'appel à témoins de la préfecture cherche donc à recueillir "tout témoignage utile". Elle a mis en place un numéro de téléphone : 0800 00 27 08 et une adresse mail : pppj-appelatemoin@interieur.gouv.fr.