Tuerie de Toulouse : l’essentiel de 18h

Le Raid a mené mercredi plusieurs tentatives d'entrer dans l'appartement toulousain de Mohamed Merah.
Le Raid a mené mercredi plusieurs tentatives d'entrer dans l'appartement toulousain de Mohamed Merah. © Max PPP
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Intervention du Raid, enquête, Europe1.fr vous résume les principales informations de la journée.

Deux jours après la tuerie à l'école juive qui a fait quatre morts, les policiers ont identifié un homme soupçonné d'être, à Toulouse mais aussi à Montauban, le meurtrier présumé. Un suspect qui refuse pour l'instant de se rendre. Europe1.fr vous résume l’essentiel de cette journée.

Le tueur présumé localisé. Il s’appelle Mohamed Merah. Il a 23 ans. Le jeune homme est un Français d'origine algérienne. Il est connu par la police locale pour des actes de petite délinquance. Il se revendique de la mouvance djihadiste d’Al-Qaïda.

>> Découvrez le profil de Mohamed Merah.

L’opération du Raid. Les policiers de l’unité d’élite du Raid ont lancé vers 3 heures du matin une opération de grande ampleur à son domicile. Après avoir perdu le contact avec le tueur présumé, les policiers et le médiateur ont rétabli le lien vers 13 heures. Pour l’instant, Mohamed Merah est toujours retranché chez lui.

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L’enquête. Les enquêteurs sont remontés jusqu'à l'ordinateur ayant servi à contacter la première victime du tueur présumé. Ont été passées au crible 600 connexions sur le site Internet Leboncoin.fr pour voir qui avait consulté cette annonce. Mohamed Merah était déjà connu des services de renseignement.

>> Comment la police a traqué le suspect ?

L’hommage. Nicolas Sarkozy a rendu un hommage national aux trois militaires tués à Montauban. "Ce n'est pas la mort des champs de bataille, mais une exécution terroriste", a-t-il lancé.

>> A lire : Le dernier hommage à Imad, Abel et Mohammed

La campagne. Nicolas Sarkozy était accompagné à Montauban par cinq candidats à la présidentielle : François Hollande, François Bayrou, Marine Le Pen, Eva Joly et Nicolas Dupont-Aignan. Les différents états-majors politiques accusent désormais les autres d’instrumentaliser le drame.

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