Interrogé par Europe 1, Jean-Paul Borelly, délégué syndical des gardiens de la paix Alliance, est revenu sur l'interpellation de sept policiers lyonnais, mardi, pour des faits de corruption présumés. "J'étais consterné, abasourdi, je n'arrivais à y croire, je n'arrive toujours pas à y croire à l'heure actuelle. C'est une chape de plomb qui s'abat sur la police lyonnaise encore une fois", estime-t-il.
Le gardien de la paix refuse toutefois de faire un quelconque parallèle avec l'affaire Michel Neyret, l’ex-n°2 de la police judiciaire locale, mis en examen pour trafic de drogue et corruption avant d'être révoqué. "Il ne faut pas rapprocher cette affaire à celle de Michel Neyret, puisque cela n'a rien à voir en l'espèce. Toutefois, si la preuve de culpabilité de ces policiers est avérée, il s'agit d'une dérive individuelle d'un groupe, mais qui est une particularité, certainement pas une généralité sur la police lyonnaise", commente le syndicaliste.