Même nom, même date de naissance, mais l'une est bien vivante alors que l'autre n'est plus. Victime d'une homonymie avec une habitante décédée dans le Vaucluse, une retraitée niçoise n'a pu valider son bulletin de vote lors du premier tour de dimanche, raconte Nice-Matin jeudi.
Ce n'est pas la première conséquence collatérale qu'a eue à affronter cette ancienne professeur de l'enseignement supérieur. Depuis deux ans et le décès de son "double", la femme qui a voulu garder l'anonymat s'est vue priver de sa pension de retraite en 2010 à cause d'une confusion de l'Insee.
"Je ne savais pas que je continuais à être considérée comme morte par le service électoral de la Ville de Nice", s'amuse-t-elle dans le quotidien pas énervée par ce refus de suffrage : "les erreurs de l'administration ne m'étonnent plus". La mairie espère corriger l'erreur avant le deuxième tour, le 6 mai.