14 juillet : gare aux accidents

Le feu d'artifice tiré au Trocadéro, à Paris, le 14 juillet 2013.
Le feu d'artifice tiré au Trocadéro, à Paris, le 14 juillet 2013. © REUTERS/Charles Platiau
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14 JUILLET - Pouces tranchés, membres mutilés : la préfecture de Paris sensibilise aux dangers des mortiers du 14 juillet.

L’INFO. A quelques jours du 14 juillet, la préfecture de police de Paris tente de sensibiliser les Parisiens aux dangers des pétards et autres feux d’artifices. Avec le slogan “Mortiers en mains, doigts en moins”, les autorités espèrent faire chuter le nombre de blessés.

50 blessés par an. Car chaque année, rappelle Le Parisien, ces mortiers font une cinquantaine de blessés. Interrogé par le quotidien francilien, le professeur Alain Sautet, 55 ans, chirurgien orthopédiste et traumatologue à l'hopital Saint-Antoine, explique faire parfois face “à de véritables blessures de guerre” : “On répare les lésions cutanées, nerveuses, vasculaires, tendineuses et osseuses. On suture. On met des vis et des broches dans les os.”

Pour prévenir ces mutilations, la préfecture a pris une série de mesures. “L’utilisation, la vente, le transport de tous les artifices de divertissement et articles pyrotechniques” sont interdits à Paris et dans trois départements de la petite couronne (92,93, 94). Du 8 au 15 juillet, la vente de combustible a par ailleurs été interdite. 

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