Trophée de la Santé Europe1 : Ces entreprises qui poussent la médecine dans la modernité

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Dans le cadre des Trophées de l’Avenir, Europe1 récompense les entreprises ou personnalités pour leur audace, leur innovation et leur côté visionnaire. 40 nommés sont en lice dans huit catégories différentes : l’alimentation, l’éducation, la mobilité, les collectivités locales, l’environnement, la solidarité, la santé et le coup de cœur des auditeurs. On vous présente, ici, les 5 projets nommés dans la catégorie Santé.

A quoi ressemblera la médecine dans une décennie ? A l’aube d’une époque où la santé devient ultra-connectée et où des traitements révolutionnaires apparaissent, coup de projecteur sur ces médecins, chercheurs et entrepreneurs français nommés dans la catégorie Santé dans le cadre des Trophées de l’Avenir Europe1.

Pour connaître les vainqueurs des Trophées de l’Avenir 2019, rendez-vous le 11 février prochain.

 

Diabeloop : le pancréas artificiel

Depuis 2015, la start-up Diabeloop travaille sur la conception d’un pancréas artificiel. C’est une pompe en forme de patch à coller sur le bras avec un capteur sur l’abdomen, le tout relié à son smartphone. Fini les piqûres quotidiennes et le casse-tête du dosage d’insuline, la machine s’autorégule. Diabeloop est destiné aux diabétiques de type 1 (10% des 3.7 millions de diabétiques en France). Le système a enfin reçu le fameux marquage CE et la commercialisation est prévue courant 2019. « Le système fonctionne tout seul » Dr Guillaume Charpentier, Co-fondateur.

Pour en savoir plus : https://www.diabeloop.fr/

 

H4D : la cabine de télémédecine

La startup H4D permet au médecin de réaliser une véritable consultation à distance. Le patient s’installe dans la cabine, rentre sa carte vitale, tandis que le médecin se connecte de son cabinet. Le malade peut utiliser les outils mis à disposition dans la cabine comme un stéthoscope, un tensiomètre ou encore un électrocardiogramme tout en étant guidé par son docteur. Une cinquantaine de cabines existent pour le moment afin de lutter contre les déserts médicaux. « En tant que médecin, il ne suffit pas de voir son patient mais de lui faire un examen clinique, j’ai donc créé la cabine H4D » Dr Franck Baudino, président fondateur de H4D.

Pour en savoir plus : https://www.h-4-d.com/

 

Hemarina : un sang universel issu d’un ver marin

C’est en Bretagne que la start-up Hemarina a créé la première ferme de vers marins en France. Ces vers sont très précieux puisqu’ils ont la particularité de contenir une molécule qui permet au sang de se conserver durablement.: 4 ans alors que le sang humain ne se conserve que 42 jours. A terme, cette découverte pourrait sauver des millions de vies en mettant à disposition du sang universel et en permettant aux organes d’être conservés pour les greffes plus longtemps. La commercialisation débutera en 2019.

Pour en savoir plus : http://www.hemarina.com/index.php?vrs=hemarina_francais

 

Romain Spinali : les pansements connectés qui détectent les infections

C’est près de Mulhouse, que la start-up, en partenariat avec l’Inserm (Institut National de la Santé et de la Recherche), a mis au point ce pansement qui détecte les infections. Il ressemble à un pansement classique mais il est muni de capteurs qui repèrent et alertent, via une application, dès qu’il y a un début d’infection (bactérie ou température corporelle qui augmente). Ce pansement intelligent va encore plus loin puisqu’il est capable de commencer le traitement afin d’empêcher la progression de l’infection. Il est réservé aux plaies importantes, aux grands brûlés et aux immunodéprimés. La commercialisation débutera fin 2019 pour un prix compris entre 20 et 30 euros.

Pour en savoir plus : https://www.spinali-design.fr/blogs/journal/le-pansement-connecte-qui-detecte-les-infections

 

Wandercraft : l’exosquelette

Ce n’est pas de la science-fiction. La start-up Wandercraft a mis en place l’exosquelette. La personne s’installe à l’intérieur puis la machine se referme grâce à un système d’attache. Quand le squelette bouge, la personne handicapée bouge aussi. Les deux sont complémentaires grâce aux mouvements du haut du corps du patient. Le but est ici de faciliter l’autonomie et la mobilité des handicapés. « C’est en voyant qu’il y avait des robots qui étaient capables de marcher, que je me suis dit qu’on pouvait faire pareil avec les handicapés » Matthieu Masselin, Président Wandercraft.

Pour en savoir plus : http://www.wandercraft.eu/exosquelette/