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Emmanuel Macron et Jean Castex n'en ont pas fini avec le remaniement. Des secrétaires d'Etats doivent encore être nommés pour enrichir l'équipe gouvernementale. Mais le chef d'Etat, sur tous les fronts, s'attaquent en même temps à un autre chantier, celui du parti présidentiel, qu'il souhaite remodeler. 

Le remaniement n’est pas encore terminé. Une vague de secrétaires d’Etat doit être nommée prochainement, ainsi que des hauts commissaires. L’occasion de déclencher l’autre remaniement qui est dans les cartons :  celui de la majorité.

Oui, une réorganisation du parti présidentiel qui va certainement se traduire par l’entrée au gouvernement de Stanislas Guerini, actuel patron de La République en marche et qui devrait devenir secrétaire d’Etat. Pour autant, il ne devrait pas quitter la tête du parti et aura pour mission de faire évoluer LREM, jugé aujourd’hui trop faible pour le combat présidentiel.

L'objectif est d’élargir la base des soutiens et de raffermir le lien entre le centre droit et les macronistes, dans une formation un peu fourre-tout. Pour que la sauce prenne, plusieurs noms sont testés autour de l’idée de la République ensemble. C'est pour cette raison que François Bayrou pourrait être nommé commissaire au plan. Une sorte de bâton de maréchal pour le président du Modem, qui a commencé le quinquennat comme garde des Sceaux, avant d’être obligé de quitter le gouvernement à cause de l'enquête sur les assistants parlementaires.

Nouveau chemin, nouvelle étape, quelque soient les termes. Il n’y a qu'une seule réalité : Emmanuel Macron se remet en campagne pour sa réélection. Il s'y prépare des maintenant car il sait qu’il ne pourra pas rééditer son exploit  de 2017. Le macronisme ne suffit plus, Emmanuel Macron ne peut plus gagner tout seul. Pour ne pas être frappé par la foudre du dégagisme, Jupiter multiplie les paratonnerres.