7:13
  • Copié
, modifié à

Tous les jours de la semaine, Europe 1 décrypte trois articles de la presse du jour.

 

Pressing Alexandre Le Mer

Coup de chapeau ce matin aux navigateurs engagés dans l’Arkéa Ultim Challenge, le tour du monde en solitaire en trimaran géant.

Ils viennent de passer leur second week-end en mer depuis leur départ de Brest. Ça va leur prendre entre 40 et 50 jours pour boucler leur tour du monde. Chaque jour, à bord de leur trimaran, c’est un exploit silencieux qu’ils doivent remporter, celui du sommeil.

C’est sur la gestion du sommeil des navigateurs que se penche ce matin le Figaro.

Ils ne peuvent jamais faire une nuit complète, ils dorment par micro siestes.

Quand vous êtes tout seul sur un bateau de course, mal gérer son sommeil c’est se mettre en danger de mort. Le Figaro explique très bien comment les navigateurs doivent jongler en permanence entre la peur de ne pas se réveiller, et le risque d’épuisement.

Alors l’épuisement, de toute façon, il est là. En mer, les skippers dorment en gros trois heures par tranche de 24 heures, ce n’est même pas 3h d’un coup mais découpé en petites tranches.

Pour Thomas Coville, par exemple (55 ans), qui se trouve dans l’Océan Indien, c’est 23 minutes de sieste.

Pourquoi 23 minutes ?

C’est le résultat précis de tests cliniques. C’est optimiser le rapport entre l’efficacité du petit cycle de sommeil et le contrôle des commandes du bateau, qui continue de filer à 65 km/h pendant que vous dormez. Si vous n’arrivez pas à dormir, c’est la hantise des navigateurs, vous pouvez avoir des hallucinations. Armel Le Cléac’h raconte comment une nuit, il a pris une étoile pour un feu à la surface de l’eau. Alors, ils ont tout : les matelas sur mesure, les sièges inclinés ou les coussins pour les cervicales.

On se lève dans la nuit, comme nos amis boulangers, infirmiers et comme tant d’autres, mais je me dis que ce n’est rien par rapport à ce que vivent les navigateurs.

C’est Charles Caudrelier qui mène la danse pour l’instant dans cet Arkéa Ultim Challenge.

Pressing Ombline Roche

C’est un grand jour pour la boulangerie.

Ce lundi se tient la finale de la Coupe du monde de boulangerie à Paris. Le quotidien gratuit 20 minutes se demande si l’épreuve sera une simple formalité pour les Français. 

Les boulangers français courent après le titre de meilleur boulanger du monde depuis 16 ans.

Pourquoi sommes-nous à ce point-là à la traîne ?

Et surtout pourquoi les autres sont-ils à ce point-là meilleur que nous ? D’abord, si on en croit un ancien boulanger interrogé par 20 minutes, la boulangerie française a perdu sa flamme, son excellence. Elle suscite moins de vocation à cause des conditions de travail difficiles. Elle mériterait aussi un petit dépoussiérage. Et ça c’est justement la force des autres nations. L’innovation !

Quels sont les pays qu’on doit craindre particulièrement ?

La Corée, le Japon et la Chine tenante du titre ! Des pays qui dominent la discipline grâce à leur imagination !

La concurrence est donc rude. 12 équipes de 3 boulangers s’affrontent donc aujourd’hui pour obtenir le titre de champion du monde, dans des épreuves notamment de baguettes, pain du monde, viennoiserie et pièce artistique.

Allez la France !