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Tous les jours de la semaine, Europe 1 décrypte trois articles de la presse du jour.

 

Pressing Alexandre Le Mer

Avez-vous déjà entendu parler des hôtels à insectes?

Cette petite maison en bois, avec son petit toit et plein d’ouvertures sur le devant, avec des bouts d’écorce, de brindilles percées, qui se laissent coloniser par des insectes…

Ça décore, c’est mignon, mais c’est censé être utile, aussi, en améliorant la biodiversité de son jardin.

Est-ce que c’est vraiment efficace, se demande Ouest France.

Avec l’hôtel à insectes, on est typiquement dans la fausse bonne idée, nous dit cet expert de l’Office français de la biodiversité. Ça concentre les maladies, les parasites et les virus et en plus ça profite à une abeille invasive, la mégachile géante. Elle taille vos feuilles en pièces.

Il y a bien un intérêt pédagogique, ça peut être une bonne façon d’observer des espèces, de prendre conscience de leur présence.

Conseil de spécialiste, évitez les hôtels à insectes vendus dans le commerce, ils sont trop petits. Si vous êtes bricoleur, vous savez ce qu’il vous reste à faire ce week-end. Diamètre des trous, pas plus de 6mm, sinon vous attirez la mauvaise abeille.

 

Pressing Ombline Roche

Elles ne sont pas obligatoires mais vous savez sans doute qu’au Collège, les élèves peuvent prendre des options. On pense tout de suite à l’option latin ! Un grand classique mais cela peut être une langue régionale ! le breton, l’occitan, le corse !

Eh bien à Neuville-aux-Bois dans le Loiret, le collège Léon-Delagrange est le seul de France à proposer à ses élèves de 4ème et de 3ème l’option « Ramasseurs de balles ». Vous les voyez, ces jeunes tout en blanc, tennismen en herbe, qui courent et se jettent sur la petite balle jaune, avant de se remettre à genoux sur les côtés du court.

La chorégraphie est très codifiée écrit ce matin le quotidien Aujourd’hui en France. Pendant que les profs d’EPS jouent au tennis, les élèves apprennent la maitrise des gestes, la rapidité, l’efficacité et l’invisibilité. Passer inaperçu et surtout, ne rien dire. Ça sous-entend, se préparer aux caprices de certaines stars du tennis.

Ramasseurs de balles c’est apprendre aussi la rigueur et le travail d’équipe.

Dans le viseur pour les collégiens l’Open d’Orléans du 25 septembre au 1er octobre. Et peut être un jour la terre battue de Roland Garros.

"Option : ramasseur de balles au Collège", dans Aujourd’hui en France.