Certaines fleurs n'ont plus besoin des abeilles, les sacs à main vont désormais par paire et faire croire au Père Noël sans trop mentir

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Tous les jours de la semaine, Europe 1 décrypte trois articles de la presse du jour.

 

Pressing Alexandre Le Mer

C’est une question qui revient chaque année, avec le vent d’hiver : comment faire croire au père Noël sans mentir à vos enfants ?

Cette question a peut-être trouvé sa réponse, nous dit le Huffington post, grâce à une méthode venue du Danemark.

Vous connaissez l’éternel dilemme des parents: tout faire pour que son enfant continue de croire au père Noël ou considérer cela comme lui mentir, et donc lui dire qu’il n’existe pas.

Voilà donc la solution, méthode danoise: vous faites croire à vos enfants que petit Papa Noël n’apporte qu’un seul cadeau. Les autres, oui, ils viennent bien des parents, des grands-parents, des tontons, des tatas, etc.

On choisit de ne pas choisir.

Oui, mais si ça réconciliait ces deux camps qui se regardent d’un œil torve. D’un côté, ceux qui soutiennent l’existence du père Noël pour ne pas briser la magie. De l’autre, les partisans de la vérité brute, parce qu’on apprend aux enfants à ne pas mentir dès le plus jeune âge et parce qu’on ne veut pas développer leur crédulité.

Et puis on peut dire à la fois merci père Noël, merci papy, merci mamie. On apprend aussi que les cadeaux ne tombent pas du ciel, c’est la méthode danoise, c’est le compromis.

Pressing Ombline Roche

Les femmes ne se baladent plus avec un mais avec deux sacs ! un petit et un plus gros. Le Figaro se demande ce matin si c’est un nouveau luxe ou un fardeau ?

L’article le pointe très justement et le contenu d’un sac d’une femme reste un mystère. Alors maintenant qu’il y en a deux...

L’idée c’est de se tenir prête ! À quoi ? À tout ! à la pluie, au coup de vent, aux lèvres sèches, au nez qui coule… des stylos (plusieurs au cas où il y en ait un qui ne fonctionne plus), des clés, des lunettes, des barrettes avec une dent cassée, des élastiques mous.

Et tout ça, ça rentre dans un sac à main ?

Eh bien non ! Et ça rentre d’autant moins que le sac à main s’est mis à rétrécir. Les "vrais" sacs sont aujourd’hui des petits formats. Ça s’explique, nous dit la directrice commerciale du département accessoire du Bon Marché, par l’avènement du smartphone. Il remplace l’agenda, les carnets, les plans de la ville. Sauf que pour tout le reste, le petit sac en cuir est nécessairement accompagné d’un sac en toile, vous savez les « tote bag » souvent publicitaires. Sinon, on le met où le parapluie, le petit gilet l’été, le bonnet l’hiver, le chargeur du téléphone...

Nous voilà donc finalement bien encombré, mentalement aussi !

Pourquoi ne pas se décharger alors ?

L’angoisse ! l’angoisse d’oublier quelque chose à la maison qui accompagne d’ailleurs l’angoisse d’en oublier un, de sac, au pied d’une chaise d’un café.

J’aime bien aussi ce que dit cette maman qui témoigne dans l’article : j’ai l’impression d’être le sherpa de la famille. Car dans le cabas en toile coincé dans le creux du coude, on se retrouve avec les jouets et les goûters des enfants, les baguettes de pain, les petites courses rapides.

Concernant ces messieurs, avant les poches de la veste suffisaient. Aujourd’hui, les sacs à dos se remplissent également !

C’est à lire dans Le Figaro