Tous les jours de la semaine, Europe 1 décrypte trois articles de la presse du jour.
Ce mardi matin dans les journaux, une aberration. On parle de nitrite ce matin dans Aujourd’hui en France, ce conservateur qui donne sa belle couleur rose au jambon, mais qui favorise le cancer.
Le nitrite est maintenant interdit dans les croquettes pour chats et pour chiens mais il est toujours autorisé dans notre charcuterie !
Mais comment c’est possible ? Elle remonte à quand cette décision pour les croquettes ?
C’est une décision qui remonte à cet été, et qui a été prise à l’échelle européenne par le gendarme européen de l’alimentation. Ironie du sort, cette interdiction du nitrite dans la nourriture pour animaux est arrivée au moment même où des députés européens demandaient la même chose pour le jambon, à cause du rôle cancérigène des nitrites.
Pourquoi il a été possible d’interdire les nitrites dans les croquettes et pas dans le jambon ?
Si vous posez la question au député Richard Ramos, député Modem en guerre contre les nitrites, il vous dira que c’est parce que le lobby industriel est moins actif dans la nourriture pour animaux que dans la charcuterie. Les industriels contestent la dangerosité des nitrites. C’est comme ça qu’au supermarché vous avez côte à côte, du jambon avec ou sans nitrite. Sans nitrite, ce n’est pas le même prix, et c’est trop cher pour les plus modestes.
Alors les animaux protégés des nitrites et pas nous. La situation a tellement énervé le député Ramos qu’il a fait livrer à Emmanuel Macron des croquettes pour chien sans nitrites, donc, en précisant que c’était pour la santé de Némo, le chien du président.
Il va y avoir du nouveau dans la mesure de l’audience télé dès le 1er janvier, nous dit ce matin Le Figaro.
Vous le savez chaque matin, à 9h, l’organisme Mediamétrie, dévoile les résultats d’audience de la veille. Quels sont les programmes qui ont été le plus regardés ? Des chiffres qu’on vous dévoile d’ailleurs dans l’émission Culture Média de Thomas Isle sur Europe 1. Pourquoi cette mesure est importante pour les chaînes ? Cela détermine l’avenir d’un programme mais cela a surtout un impact sur les recettes publicitaires des chaînes.
Qu’est ce qui change alors ?
La mesure de l’audience sur les autres écrans : ordinateurs, tablettes, smartphones. Dans un foyer, on va prendre en compte ce que regardent les parents dans le salon et l’ado dans sa chambre. Et en comptabilisant les spectateurs des autres écrans, on ouvre ainsi l’audience aux foyers qui ne possèdent pas de télé chez eux ! Mécaniquement, on augmente le nombre de spectateurs et on élargit le spectre ! Le public qui consomme la télé sur internet est plus jeune, plus féminin, plus urbain… Et ça, ça plaît aux publicitaires.
Cela fait 10 ans maintenant que Médiamétrie fait évoluer sa méthode.
En prenant en compte par exemple la consommation télévisuelle hors du domicile, lors des grands évènements sportifs.
Et concernant les plateformes vidéo, on en est où ?
Ça arrive ! L’audience globale des Netflix, Amazon ou Disney + devrait commencer à être mesurée dès la fin de l’année prochaine.
Le grand lifting de la mesure d’audience télé dans Le Figaro
