Un hommage national dont on ne parle pas à gauche, la déflagration de l'affaire Judith Godrèche et un sénateur avec le pantalon sur les chaussettes

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Tous les jours dans la matinale d’Europe 1, Olivier de Lagarde scrute et analyse la presse du jour. Aujourd’hui, l'hommage national aux victimes françaises des attaques du 7 octobre, de la présence polémique des membres de La France insoumise, de l'affaire Judith Godrèche et un sénateur avec le pantalon sur les chaussettes.

À la Une ce matin, l’hommage national aux victimes de l’attaque terroristes du 7 octobre.

Et ce qui frappe tout d’abord c’est leur jeunesse.

Parce que vous les découvrirez en photo à la une du Parisien Aujourd’hui en France. Cliché de 18 d’entre eux, Disposé un peu comme sur un pêle-mêle d’une chambre d’étudiant. Ils sourient, ils respirent la santé et une forme d’insouciance. Ils sont morts dans des conditions atroces. Il y a quatre mois précisément aujourd’hui.

Quatre mois c’est long. Pourquoi a-t-il fallu attendre aussi longtemps pour organiser cet hommage national s’interroge Marc Knobel dans la Croix. L’historien peut convaincu par l’argument de prudence mis en avant par l’Elysée. Le journal qui rappelle aussi que le renoncement du président de la République à participer à la marche contre l’antisémitisme a été douloureusement vécu par nombre de juifs.

Mais ça c’est le passé.

L ’hommage commencera à 11h45, raconte Ludwig Gallet dans le Parisien. Emmanuel Macron  commencera par aller voir les familles des victimes déjà installé dans la cour. Puis il prononcera un discours d’une vingtaine de minute qui s’inscrira dans la « permanence républicaine » de lutte contre l’antisémitisme. François Hollande sera là. Nicolas Sarkozy, lui sera absent « retenu à regret par un déplacement à l’étranger » fait savoir son entourage.

Mais c’est évidemment moins l’absence d’un ancien président que la présence d’une délégation d’insoumis qui retient l’attention.

Toute honte bue, s’indigne Cécile Cornudet dans les Echos.

En première page l’Opinion dénonce aussi l’Indécence de LFI.

Le Figaro rappelle effectivement que 5 familles franco israéliennes endeuilllées ont écrit au présidnet de la Rpéublique pour qu’il interdise la présence des troupes de Jean Luc Mélenchon… « Entre indécence, absence de respect, relativisme et négationnisme, la France Insoumise s’est illustré par des propose gravissime écrivent-ils…

Alors face à cette levée de bouclier. On était impatient ce matin de lire les explications de la presse de gauche.

Dans l’Humanité par exemple, mais rien, pas un mot !

Dans Libération alors, mais rien, pas un mot !

Des journaux qui estiment donc qu’un hommage national à des victimes juives n’est pas une information suffisamment importante pour être portée à la connaissance de leur lecteur.

On passe à ces révélations du Monde.

Oui c’est sur le site du journal ce matin.

Judith Godrèche a décidé de porter plainte contre Benoit Jacquot. On a déjà parlé de cette affaire ici même.

L’actrice a finalement décidé de sortir de son silence pour dénoncer l’emprise qu’a eu le cinéaste sur elle quand elle était adolescente… Elle porte plainte pour viol avec violence. Crime passible de 20 ans de réclusion même si dans ce cas il est probablement frappé de prescription précise le Monde.

Reste ce récit a peine soutenable où Judith Godrèche raconte par le détail comment Benoit Jacquot lui faisait subir des rapports sexuels sadomasochistes… On se demande soit dit en passant où est son papa psychanalyste à qui la petite Judith demande benoitement, ce que veut dire Pervers…

Rencontré par le Monde, Benoit Jacquot lui, nie l’ensemble de ses accusations. Il insiste sur le caractère AMOUREUX de cette relation longue… Il avait 39 ans, elle en avait 14.

Autre affaire dans le Canard enchainé.

Après le dégout, cette affaire-là devrait plutôt vous faire sourire. En revanche elle n’amuse pas du tout la présidence de Sénat. Une secrétaire médicale de la haute assemblée fait chanter tout le monde car elle a en sa possession une vidéo sur laquelle on voit un sénateur ayant occupé de hautes fonctions… le pantalon sur les chaussettes. Si ! Une femme qu’on entraperçoit dans un miroir immortalise la scène avec son téléphone tout en se réjouissant à haute voix d’une intimité partagé.

Alors le canard qui n’a pas de pudeur de gazelle explique que cette séquence privée entre adulte consentant ne regarderait personne si elle n’était pas devenue un moyen de pression assez puissant pour déstabiliser le Sénat. L’hebdomadaire ne nous dit pas de qui il s’agit mais soyez sûr que quelques Rouletabille des alcôves vont enquêter sur ce mystère de la chambre haute.

Tout cela nous ferait presque oublier que nous n’avons toujours pas de gouvernement au complet. Ça va faire un mois et ça devient presqu’une blague. En fait c’est le retour de François Bayrou qui complique tout affirme le Figaro.

Le sort d’Amélie Oudéa-Castéra lui serait scellé. Tout le monde serait d’accord pour la remettre aux sports et aux JO. Mais Bayrou n’atterrirait pas forcément à l’éducation. On lui confierait plutôt un grand ministère de la réforme de l’Etat et la simplification.

Alors qui pour l’Education nationale. Eh bien le président à une autre idée en tête glisse mystérieusement un familier de l’Elysée. Il paraitrait que nous allons être étonné.

Le suspense est à son comble.