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Ce que nous aurions dû apprendre du passé et ce que nous réserve l'avenir

La revue de presse

25 janvier 2024

Episode - 00 minutes - Société

Ecoutez l'intégrale

Dimitri Pavlenko avec Élie Korchia et Robert Ménard

Dimitri Pavlenko

  Audio -   25 janvier 2024 

  Audio -   25 janvier 2024 

Description de l'épisode

Tous les jours dans la matinale d’Europe 1, Olivier de Lagarde scrute et analyse la presse du jour. Aujourd’hui, la flambée de l'antisémitisme en France et la colère des agriculteurs.


« Nous n’avons rien appris du passé »

« Je ne croyais pas revivre cela. On ne s’attaque pas à des bébés des femmes. Les terroristes du Hamas ont fait comme les nazis. Où sommes nous ? Vers quoi avançons nous ? Va t-on en finir avec l’antisémitisme, avec cette manière d’accabler les juifs de tous les maux ? »

Ces mots il faut se dépêcher de les lires car leurs auteurs bientôt ne seront plus là. C’est le Point qui est allé à la rencontre de ses derniers survivants des camps de la mort :

- Esther Senot 95 ans déportés à Auschwitz,

- Marie Vaislic 93 ans revenue de Ravensbruck,

- Jean Lafaurie 100 ans survivant de Dachau…

Que nous disent-ils ? En définitive que tout ce qui a été fait depuis la fin de la seconde guerre mondiale n’a servi à rien. Que nous n’avons rien appris du passé.

Et malheureusement l’actualité leur donne raison ce matin.

Le chiffre claque à la une du Parisien Aujourd’hui en France. + 1000 %. Les actes antis-sémitismes ont explosés l’année dernière. Notamment depuis les attaques du 7 octobre et la riposte israélienne.

Sale juifs, des tags, des insultes criés ou susurrés à l’oreille. Dans le métro, l’intimité du logis ou dans le salles de classe. Presque 13% des actes anti juifs ont lieu en milieu scolaire.

Et tout cela ne sera pas sans conséquence, explique Marie Christine Tabet dans son éditorial. « Ce conflit a fracturé notre société.

Elle a fait apparaitre un fossé générationnel avec une jeunesse aux abonnés absent, révélé les fragilités de la gauche, les ambiguïtés des féministes et le malaise des Français musulmans sommés de choisir un camp ».

Au sujet de conflit entre Israël et le Hamas, ajoutons ces deux informations lus dans le Figaro.

D’abord ce mystère qui entoure l’Institut Français de Gaza. Georges Malbruno nous explique d’abord que c’était un nid d’espion français. Et qu’après avoir frappé le bâtiment les Israéliens auraient saisis des notes de renseignements contenant des éléments sensibles y compris des comptes rendus de réunion avec des membres du Hamas.

Autre info du très bien informé Georges Malbruno : Les autorités israéliennes ont sondés les services de renseignement français sur leur réaction à une élimination de Khaled Méschall, un des chefs du Hamas basé au Qatar… la France leur a répondu qu’elle n’y était pas favorable… Cette source ajoutant que de toutes façons on ne pourra pas empêcher les Israéliens de liquider Méschall s’ils le décidaient.

50 millions aujourd’hui ou 500 demain

L’actualité c’est la colère des agriculteurs et les idées du gouvernement pour tenter de s’en sortir.

Dans les Echos, Cécile Cornudet, nous décrit la Stratégie de Gabriel Attal : « Il prend l’exact contrepied de ce qu’avaient fait ses prédécesseur sous les crises des retraites et des gilets jaunes ». Il fait patte de velours avec les manifestants…

« Les syndicats sont nos amis », résume l’éditorialiste des Echos.

Dans le Figaro, Loris Boichot nous apprend que le gouvernement est prêt à lâcher des sous, sans délai : « Mieux vaut parfois payer 50 millions tout de suite que 500 millions dans trois semaines auraient expliqué le premier ministre aux députés Renaissance. 

Tout schuss maintenant !

Une descente vertigineuse maintenant. Ce n’est pas de notre déficit public dont il s’agit.. Même si les Echos nous apprennent en gros titre que le trou 2023 sera plus élevé que prévu 8 milliards que Bercy n’avait pas anticipé…

Non c’est une descente tout aussi impressionnante à laquelle nous invite Jean-Julien Ezvan du Figaro, Celle de Simon Billy..

Ce français est l’homme le plus rapide sur des skis. Adepte de l’épreuve du Kilomètre lancé, il a atteint la vitesse tenez vous bien de 255 km heure !

« On dort très mal la veille concède le champion, mais quand on se retrouve au départ les skis dans le vide tout s’évapore ». Pour le moment cette épreuve n’est pas olympique mais cela pourrait venir.

Ce qui nous conduit à parler de ce qu’il s’est passé il y a 100 jour pour jour. Le 25 janvier 1924, s’ouvraient les premiers Jeux Olympiques d’Hiver et c’était à Chamonix ! Pour l’occasion l’Equipe a ouvert ses archives et consacre 4 pages vintages avec photos sépia et un joli récit signé Vincent Hubé.

Vous êtes peut-être déjà un peu fatigué par le barnum annoncé de Paris 2024 et de sa cérémonie d’ouverture en pleine ville. Sachez que Tony Estanguet n’a rien inventé… Il y a 100 ans Les 293 athlètes, dont 13 femmes, ont déjà défilé dans les rues de Chamonix. Evidemment l’ambiance était quand même plus cool ! Sans tomber dans le « c’était mieux avant », on ne peut que ressentir une petit pointe de nostalgie en relisant la façon dont la vielle, le crieur public avait annoncé l’arrivée des athlètes aux habitants de la petite ville.

« Il sied Chamoniards que vous vous rendiez compte de l’honneur qui vous est fait ; il faut leur faire fête ; Recevez ces héros les bras ouverts ; montrez-leur ce qu’est la vielle hospitalité française et pavoisez vos habitation ».

Voilà la devise des JO n’était pas encore : Plus vite plus haut plus fort

Mais sans doute plus simple plus convivial, et plus sympa. 

À croire décidément que « Nous n’avons rien appris du passé ».

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