Chaque matin, Samuel Etienne revient sur ce qui fait la Une des quotidiens nationaux.
Londres à nouveau endeuillée, à nouveau frappée par le terrorisme.
"Theresa May veut éradiquer l'extrémisme" : la Une du Figaro alors que la Première ministre britannique prône une révision de la stratégie anti-terroriste de son pays.
L'histoire sait les facultés de résistance du peuple britannique, et singulièrement des Londoniens.
"Londres en résistance" : la Une de Libération, alors que les législatives de jeudi sont maintenues, malgré l'attentat de Manchester, malgré Londres à nouveau endeuillée.
La Grande-Bretagne a raison, dit Libé.
"Contre le terrorisme, la meilleure défense reste la cohésion sociale et politique. C'est cette unité que les djihadistes veulent pulvériser".
Rassurants également, les témoignages de soutien venant du continent.
Brexit ou pas, l’Europe est solidaire.
Donald Trump, en revanche, a montré, une fois de plus qu'il n'avait pas l'étoffe d'un chef de l'État, en accusant le maire de Londres de s'être montré trop rassurant avec les Londoniens".
L'unité, la cohésion, meilleures armes contre le terrorisme. Pas suffisant, dit Le Figaro.
Il s'agit de remettre en cause un angélisme bien ancré dans les consciences, et cesser de croire que le communautarisme et les accommodements à la loi commune qui vont avec sont l'avenir du monde".
C'est l'avis, en tout cas, de Paul-Henri du Limbert, du Figaro.
Révélations en Une du Parisien-Aujourd’hui en France.
Le journal a pu consulter le projet de loi du gouvernement d'Édouard Philippe sur les ordonnances à venir du président Macron.
Une évolution radicale pour créer une meilleure fluidité du marché du travail.
Pour Le Parisien, la "volonté de réforme du président y apparaît plus encore que dans ses discours".
Certains thèmes vont bien plus loin des éléments annoncés jusqu'à présent.
Par exemple le contrat de travail, la durée du travail, la santé ou la sécurité des salariés pourront être négociés au sein de l'entreprise.
"Reste à savoir comment ces textes vont être reçus par les Français. Le vote du week-end prochain sera un bon indicateur".
Ça se présente d'ailleurs bien pour Macron.
Enfin, toujours à lire dans Le Parisien, une interview de Guy Bedos, qui revient dans les prochains mois dans un spectacle où il commentera l'actualité, alors qu'il avait fait ses adieux à la scène en 2013.
Mais pourquoi ? Lui demande Le Parisien. Réponse : "Parce que je fais ce que je peux".
Vous m'accusez d'être un menteur ? Je vous emmerde, répond Bedos.
Et c'est aussi pour ça qu'on l'aime.