Chaque matin, Samuel Etienne revient sur ce qui fait la Une des quotidiens nationaux.
Scandale ! Le mot revient souvent dans vos journaux ce matin.
Suspens, vais-je vous parler de l'affaire Fillon ? De nouvelles révélations sont-elles tombées ?
Non, accalmie sur ce front, on verra si elle durera.
Mais ce matin le scandale, les scandales, ce sont ceux dénoncés par le rapport de la Cour des Comptes concernant l'utilisation de l'argent public.
Et Nicolas Beytout se fâche ce matin dans L'Opinion.
Chaque année, ce fameux rapport expose toute une série de scandales.
Comme chaque année, on fera de beaux titres, on s'amusera de quelques anecdotes, on s'émouvra, et puis ? Et puis rien !
Beytout s'interroge sur ce fait étrange : alors qu'elle exige toujours plus de transparence de la part des élus, l'opinion publique semble être toujours aussi indifférente à l'usage fait par les mêmes élus des deniers publics.
On se moque toujours autant de savoir ce que devient l'argent de tous : c'est l'argent de personne.
"Dépenses publiques" : tout reste à faire.
C'est également la Une des Échos ce matin, qui avertit le prochain gouvernement : il devra beaucoup mieux maîtriser la dépense pour ramener les comptes à l'équilibre, et assumer - écrit le journal - l'héritage du précédent quinquennat.
Gestion socialiste vivement dénoncée par Le Figaro.
Comme les "grosses ficelles du gouvernement pour enjoliver la situation".
Tout y passe : objectif de croissance irréaliste, tours de passe-passe comptables, économies imaginaires, dépenses à venir, recettes gonflées, n'en jetez plus, dénonce Gaëtan de Capèle dans son édito.
Scandale toujours en Une du Parisien-Aujourd’hui en France.
Mais il s'agit cette fois des événements d'Aulnay-sous-Bois.
"Révélations sur une bavure" titre le journal qui a reconstitué, minute par minute, l'arrestation de Théo.
"De la bêtise pure", écrit Le Parisien.
"On aimerait trouver des circonstances atténuantes à ces quatre policiers. On en trouve pas parce qu'il n'y en n'a pas. En quelques minutes, ils ont balayé les efforts de tous ceux (policiers compris) qui se battent contre ces fléaux qui gangrènent les quartiers : la violence de l'exclusion, celle des gangs, celle des dealers.
La police représente la République. Ce n'est pas comme cela qu'elle imposera le respect".
Europe 1 vous à lire aussi le très intéressant dossier de Libération sur la fin du travail.
Pour savoir si les révolutions technologiques en cours vont supprimer ou non en masse des emplois.
Constat au centre de la proposition de Benoit Hamon qui fait couler tant d'encre : le revenu universel.