Chaque matin, Samuel Etienne revient sur ce qui fait la Une des quotidiens nationaux.
À la Une de vos journaux, notamment le fameux Robert Marchand.
Le cyliste Robert Marchand, ses 105 ans et son record du monde hier, établi dans sa catégorie d'âge, sur la piste du vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines.
Le Figaro salue en sa Une cet "extraordinaire exploit".
Robert Marchand, un "marchand de rêve" dit Le Parisien-Aujourd’hui en France qui s'interroge, cet exploit annonce-t-il un futur où nous vieillirons tous en bonne santé ?
Le monde sera-t-il peuplé un jour de milliers de Robert Marchand, qui battront des records incroyables ?
Un neurobiologiste répond : non. Avoir le cœur d'un gamin de 50 ans quand on en a 105, ne sera jamais donné à tous.
En tout cas, l'homme est sympathique et extrêmement populaire.
Un journaliste de Libération, Pierre Carey, en a fait les frais.
Son article, où il parle de Robert Marchand comme d'une "bête de cirque dans une parodie d'exploit sportif" a été vertement étrillé, critiqué par les internautes.
Franck résume l'idée générale des réactions : "La forme pompeuse/hautaine est proportionnelle à la méconnaissance totale du sport, du corps et de ses mécanismes de l'inculte auteur".
Ce matin, c'est touche pas à mon Robert Marchand !
Robert Marchand très en forme et la gauche beaucoup moins !
Vous avez d'abord le constat du Parisien ce matin : avant la présidentielle, "le cœur des ouvriers balance"...
Le journal est allé à la rencontre des ouvriers sur le terrain, à la sortie des usines...
Car je ne le sais pas si vous le savez, mais le journal a décidé de se passer au maximum des sondages avant l'élection, de privilégier le terrain justement, le reportage.
Et constat du Parisien : le vote des ouvriers s'annonce partagé entre Mélenchon, Macron, et Marine Le Pen.
Vous aurez noté qu'on ne parle pas, ici, de Manuel Valls.
C'est la Une du Figaro : "Primaire PS : l'inquiétude grandit dans le camp Valls".
Le journal constate que le programme de l'ex-chef de gouvernement, qui contredit souvent ce qu'il défendait à Matignon, brouille son image.
Sa campagne patine. Le Figaro estime que Valls n'a pas le droit à l'erreur ce soir, dans L'Émission Politique, sur France 2.
Un mot de la gauche encore.
Avec la Une de L'Opinion, qui s'est penché sur le programme fiscal de Valls, Montebourg, Hamon et Peillon, et dénonce sa "brutalité" envers les classes moyennes et supérieures.
L'Opinion rappelle le ras-le-bol contre la pression fiscale, les mouvements des bonnets rouges, des pigerons, des dindons, et autres poussins !
Petit dessin à l'appui, signé KAK : les candidats de la gauche ont tous le même programme fiscal, mais l'un d'entre eux a un slogan en plus : "Avec Vincent, payons" !
Avec Vincent, payons, excellent !