Chaque matin, Samuel Etienne revient sur ce qui fait la Une des quotidiens nationaux.
Certains de vos journaux voient la vie ou l'actu en bleu.
La Une du Parisien-Aujourd’hui en France est toute bleue.
C'est même tout Libération, toutes les plages de Libé qui sont bleues, sans exception.
On se prend à rêver, on se dit que ça y est, le monde va mieux, enfin du bleu dans le ciel de l'actualité.
Pas du tout en fait, c'est juste une campagne de pub pour un téléphone !
François Fillon, lui ne sera pas déçu à la lecture des journaux ce matin.
Et si le plus dur était passé, était derrière lui, se demandent plusieurs quotidiens ?
Ainsi Guillaume Tabard, du Figaro, s'interroge : cette semaine sera peut-être celle du rebond ?
D'abord avec un électorat qui résiste puisque 96% des électeurs de droite sont désormais persuadés qu'il va maintenir sa candidature, ils sont même 70% à le souhaiter.
Il y a aussi le concurrent (comprenez le concurrent pour le second tour face à Marine Le Pen) qui patine : Macron dans une mauvaise passe, surtout après sa sortie sur la décolonisation.
"Et si la colère changeait de camp ?" se demande encore L'Opinion ce matin.
Certes le candidat de la droite continue d'affronter l'ire des joueurs de casseroles, mais il croit désormais pouvoir s'appuyer, pour surmonter le Penelopegate, sur une rage plus silencieuse : celle de ses électeurs de la Primaire, décidés, comme ils le disent "à ne pas se laisser voler la victoire".
L'Opinion qui s'en prend par ailleurs au plan de relance de 100 milliards d'euros que vient de présenter Jean-Luc Mélenchon.
Pour le journal, c'est surtout 100 milliards d'impôts de plus.
Mélenchon, rebaptisé "Monsieur +" et sa taxe sur les produits de luxe, sa taxe sur les hautes transactions immobilières, le durcissement de la taxe sur les transactions financières, entre autres...
De quoi, pour le général, "obérer à nouveau la croissance, mais aussi relancer la révolte fiscale".
Mélenchon qui est à la Une de Libération ce matin.
"Mélenchon-Hamon, ils se disent non".
Aucune des deux candidats ne veut en assumer la responsabilité, mais leur divorce est consommé, constate le journal.
Un candidat unique de la gauche de la gauche, "c'est mort", regrette le communiste Olivier Dartigolles.
Encore une bonne nouvelle dans la course à la qualification pour le second tour d'un certain François Fillon.