Chaque matin, Samuel Etienne revient sur ce qui fait la Une des quotidiens nationaux.
Le Parisien a retrouvé le papa du gifleur.
Le fameux jeune homme qui a trouvé que ce serait une bonne idée d'aller gifler Manuel Valls.
Interview exclusive au quotidien, d'un père qui a découvert les images en rentrant de son travail : "C'est pas vraiment agréable" commente-t-il. Et il ajoute : "Mais il s'agit d'un geste de rébellion, pas de haine. Mon fils n'est pas un garçon méchant, il ne se reconnaît pas dans la société actuelle, comme beaucoup de jeunes de sa génération".
Ce papa, Guillaume, conclut l'interview avec ses mots : "Mon fils va devoir assumer".
Un mot de la gifle encore.
Libération n'a pas pu s'empêcher ce matin avec ce titre : "Manuel Valls au contact des Français".
Allez, puisqu'on est dans le registre du sourire.
La Une du Canard Enchaîné, Quel rapport entre la vague de froid et la primaire à gauche ?
À priori aucun sauf pour le Canard qui commet ce titre : "Pour qui sonne le glagla".
Revenons aux choses sérieuses et à Libération.
"Europe : le sursaut ou le chaos", c'est la Une du journal.
"Londres qui opte pour un Brexit dur, Trump pariant sur l'éclatement sur l'éclatement de l'Europe, et Poutine toujours agressif", pour Libé, "les Européens (Français et Allemands en tête) sont face à un défi historique. Et vont devoir se ressouder s'ils veulent survivre".
Même constat de La Croix : "Le monde chahuté". Chahuté par les coups de boutoir de Theresa May, de Donald Trump, de Vladimir Poutine.
Une situation qui autorise ce paradoxe assez surprenant : au sommet de Davos, en Suisse, c'est le président chinois, Xi Jinping, qui s'est fait le chantre du libéralisme, des échanges commerciaux, de la mondialisation.
"Le président chinois en défenseur de la mondialisation à Davos", s'étonnent également Les Échos en leur Une.
Un mot de Donald Trump enfin, qui s'apprête à devenir officiellement président des États-Unis.
Dans La Croix, Alain Rémond, en clin d'œil à Gilbert Bécaud, "Monsieur 100.000 volts" et rebaptise Trump "Monsieur 100 milliards de volts".
Rapportant les propos d'un député britannique qui l'a récemment croisé : "Trump ressemble à un homme branché à une source électrique dont la puissance aurait été réglée à des niveaux bien supérieurs à ce que les règles de sécurité recommandent".
Alain Rémond conclut son billet intitulé "L'homme qui disjoncte" par ces mots : "On ne pourra pas dire que nous n'étions pas au courant".