Chaque matin, Samuel Etienne revient sur ce qui fait la Une des quotidiens nationaux.
Trump tout d'abord.
Pas pour l'un de ses derniers tweets incompréhensibles qui a beaucoup fait rire les réseaux sociaux ces dernières heures.
Non Donald Trump parce qu'il, c'est ce matin la Une du Figaro, "creuse le fossé entre l'Amérique et l'Europe".
Un grand froid provoqué par les récentes attaques du président américain contre l'Otan, et sa répudiation attendue du traité de Paris sur le climat.
Tensions donc, mais pour Le Figaro, un bien pourrait naître d'un mal : "cette brouille inédite pourrait réveiller une Europe endormie".
C'est aussi l'analyse de Libération.
"Europe : Merci Trump" : la Une ce matin de Libé, qui juge en effet que la virulence du président américain pourrait inciter le couple franco-allemand à accélérer afin de sortir enfin l'Union européenne de la crise.
"Europe bancaire, budgétaire, militaire, migratoire : les projets sont sur la table, il n'y manque que la volonté politique, qu'on commence à afficher", écrit ce matin Laurent Joffrin.
Il va faire chaud.
Ce n'est plus des relations entre Trump et les Européens dont il est ici question mais de météo car Météo France vient de publier ses dernières prévisions à long terme.
"L'été sera chaud" titre Le Parisien-Aujourd’hui en France, qui constate que des prévisions fiables trois mois à l'avance, c'est désormais possible grâce aux progrès de la technologie.
Été plus chaud qu'à l'accoutumée donc, mais à priori pas de canicule, avec un juillet très sec et un août plutôt orageux.
Mais les prévisionnistes mettent en garde : "un mois plus chaud que la moyenne n'empêche pas qu'on puisse avoir une semaine froide au milieu".
Pour résumer, malgré les progrès de la technologie, il est toujours aussi difficile de choisir la bonne semaine de vacances, celle où la météo sera garantie 100% clémente !
Ce serait trop beau !
Ce n'est pas la météo qui est à la Une de La Croix, mais la morale.
"Morale et politique, l'éternel retour" titre le journal, qui souligne que les faits reprochés au ministre Richard Ferrand, sont pour l'heure du ressort de la morale, aucun acte illégal ne lui ayant été imputé.
Dans Le Parisien, cette interview du député René Dosière, pourfendeur des dérives , des abus en matière de dépenses publiques.
René Dosière qui met en garde : "Dans le cas Ferrand, il s'agit d'activités professionnelles d'ordre privé pratiquées avant son élection comme député".
Attention aux effets pervers d'une moralisation qui s'étendrait de la vie publique à la sphère privée.
