Chaque matin, Samuel Etienne revient sur ce qui fait la Une des quotidiens nationaux.
Cet avertissement tout d'abord à tous les banquiers : il est à la Une du Parisien-Aujourd’hui en France.
"Maintenant votre banquier va devoir être très gentil".
En effet, à compter de ce lundi 6 février, un dispositif de la loi Macron permet de changer de banque plus facilement.
Un vrai "big bang" selon le journal qui "fait exploser cette fidélité qui nous liait à notre banquier".
"Pas sûr que cela le réjouisse beaucoup mais, étrange paradoxe, cela peut le rendre un peu plus souriant", écrit Le Parisien.
Mais, plus que les banquiers, c'est le Front National qui est à la Une de vos journaux ce matin.
Vos journaux qui se sont penchés avec attention sur le discours programmatique de Marine Le Pen hier à Lyon.
Verdict de La Croix : "Le FN change la forme, pas le fond".
"Du changement sur la forme, pas sur le Front", renchérit Libération.
"Préférence nationale à l'embauche, expulsion des étrangers délinquants, diminution du nombre d'immigrés accueillis, peine de mort rétablie si le peuple le demande" : pour La Croix, "repli et peur de l'étranger, les fondamentaux du FN sont bien là. Face à l'insécurité de la mondialisation, ils enferment la France dans une forteresse, murée contre tout ce qui est différent".
Et La Croix poursuit : il est d'autant plus urgent, en face, de disposer d'autres plate-formes crédibles.
Et le journal de regretter que dans le long discours d'Emmanuel Macron, on cherchera en vain un programme finalisé.
Devinette en Une de L'Opinion ce matin : quel point commun entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen ?
Tous deux dans leurs discours ce week-end, ont zappé François Fillon, aucune allusion. Façon d'instiller l'idée que le second tour se jouera entre eux.
Fillon pas dans les discours de ses opposants, mais bien à la Une du Figaro ce matin.
François Fillon qui "dos au mur, lance sa contre-offensive".
Les proches du candidat de la droite affirment qu'il n'entend pas renoncer, et compte, en ce début de semaine, agir vite et très fort.
S'exprimant devant sa famille politique, mais aussi dans les médias, aujourd'hui.
Suspens... Où va-t-il parler ? Télé, radio, presse écrite ?
Pourquoi cette offensive ?
Car Fillon veut prendre son propre camp de vitesse, avant la réunion des députés LR à l'Assemblée.
Son propre camp de plus en plus tenté par un plan B, par exemple un plan J, comme Juppé.