Chaque matin, Samuel Etienne revient sur ce qui fait la Une des quotidiens nationaux.
L'affaire Grégory à la Une de vos journaux. Pour le Parisien, c'est "une garde à vue décisive". Celle de Murielle Bolle, celle qui en 1984 était considéré - déjà - comme un témoin clé, alors qu'elle n'était qu'une adolescente qui - on le sait - allait revenir sur ses accusations impliquant son beau-frère Bernard Laroche.
32 ans de silence. "32 ans de silence têtu" dit ce matin Le Parisien, "qui doit quand même lui peser sacrément lourd sur la conscience, si elle est en effet un témoin clé dans le meurtre du petit garçon de quatre ans".
Libération s'interroge. "Trois décennies plus tard, c'est reparti comme en 1984. Comme si cette enquête tournait en boucle, que l'on déplaçait inlassablement les pièces de l'arbre généalogique, sans jamais parvenir à résoudre ce mystère".
A la Une encore de vos journaux ce matin, la réforme du droit du travail. Les Echos notent que l'accueil des syndicats est meilleur qu'attendu. Que l'opinion est pour l'heure bienveillante. A priori donc pas de nuages importants, de manifestations monstres à l'horizon.
Concert de louanges ce matin en direction de cette réforme.
A entendre dans les colonnes du Figaro, qui parle - attention les mots - de "la mère de toutes les batailles". Pour le journal "si la France demeure aujourd'hui le seul grand pays gangrené par le chômage de masse, c'est parce que c'est le seul à ne pas avoir réformé son droit du travail".
Libération en doute. Si seulement c'était si simple, dit en substance le quotidien. Libé regrette surtout que si la flexibilité apparaît bien dans les projets du gouvernement, c'est au détriment de la sécurité des salariés. Laurent Joffrin écrit : "Il existe un autre nom pour désigner la souplesse en matière d'emploi : la précarité. Libération donne d'ailleurs ce matin la parole à des salariés précaires. Greg, 32 ans, en CDD dans un hypermarché : "Je vis d'une semaine sur l'autre". Christophe, 56 ans, musicien : "j'ai dû signer près de 3.000 CDD depuis 1981". Amaury, 42 ans, en intérim : "On est juste une variable d'ajustement". Ou encore Deborah, 21 ans, saisonnière : "Une maison, une famille, ce n'est pas possible". Pour finir, un autre marché du travail, atypique.
L'Equipe ne se lasse pas d'évoquer les dernières rumeurs du mercato du championnat de Ligue 1. Ce matin Olivier Giroud est à la Une, qui pourrait faire son retour en France, pisté par Lyon et par Marseille. Un "rêve olympique" titre L'Equipe. Olympique bien sûr comme dans Olympique de Marseille et dans Olympique lyonnais.