Tous les matins, découvrez les Unes de la presse nationale.
Chaque matin, Samuel Etienne revient sur ce qui fait la Une des quotidiens nationaux.
Les migrants dans le Figaro. Une barque pleine de migrants à la Une du Figaro, "Migrants : l'Europe face à un nouveau défi venu d'Afrique" titre le journal, constatant que cette année 2017 est marquée par un déferlement de réfugiés économiques venus du continent africain. Et Le Figaro écrit : "Les drames continuent, s'amplifient même, et le sujet semble s'être mystérieusement dissous. Le sujet n'a guère occupé nos politiques ces derniers mois. Il fut étonnamment absent de la campagne électorale française."
Bayrou à la Une du Parisien. À la Une du Parisien-Aujourd'hui en France, François Bayrou ou plus précisément "le cas Bayrou". Le garde des Sceaux, responsable d'un premier couac gouvernemental est dans une position délicate : il présente un projet de loi sur la moralisation de la vie politique, alors que la justice enquête sur le financement d'assistants parlementaires du Modem. Pour Le Parisien, depuis sa nomination, François Bayrou semble vouloir n'en faire - un peu - qu'à sa tête...
Un membre du premier cercle macroniste professe : "Avec Bayrou il y aura toujours des clashs. Il a un tel égo ! Une telle envie d'exister ! Ça ne peut que mal finir". Un ministre confesse - sous couvert de l'anonymat - "avec Macron si on franchit la ligne jaune, ça peut passer une fois, deux fois, voire trois. Mais pas plus. Emmanuel Macron n'est pas François Hollande".
Le citoyen ? Le maire de Pau ? Le ministre ? s'interroge le Canard Enchaîné. Dans la dernière livraison du Canard Enchaîné, dessin de Pétillon. Le standardiste de Radio France reçoit un appel de Bayrou qui veut se plaindre de l'enquête sur le Modem. Le standardiste lui répond : "François Bayrou, lequel ? Le garde des Sceaux ? Le maire de Pau ? Le citoyen ? L'agrégé de lettres ?". C'est vrai que ce n'est pas toujours clair...
Charge contre la loi travail dans Libération. Et à lire le Libération de ces derniers jours, je peux vous dire que le quotidien en sera, de ces contre-pouvoirs : contre la "Loi Travail 2", le journal persiste et signe, "Motifs de licenciement, accords de branche, contrats de travail"... Libé estime que les premières pistes mises sur la table par le gouvernement confirment ses révélations de mercredi dernier. Et Laurent Joffrin, à nouveau dénonce ces dispositions qui réduisent, parfois de façon abrupte, les garanties des salariés. Joffrin s'interroge : "Qu'est-ce-qu'un progressisme qui fait progresser la précarité".