Chaque matin, Samuel Etienne revient sur ce qui fait la Une des quotidiens nationaux.
Et ce reportage qui va sûrement beaucoup faire parler dans Le Parisien-Aujourd’hui en France.
"La Cité abandonnée aux dealers", la cité du Clos-des-Roses, à Compiègne dans l'Oise.
Le journal révèle que face à la gangrène du trafic de drogue, un bailleur social contraint ses locataires à déménager.
Les déménagements ont débuté au début du mois.
Les déménagements ? Les "exfiltrations" plutôt, comme dans une guerre, dit Le Parisien.
Édifiante interview accordée par le président de l'Opac de l'Oise : "Je ne veux pas avoir la mort de locataires sur la conscience. Nous avons installé des caméras, déployé une quinzaine de vigiles qui ont dû quitter les lieux au bout de 15 jours, attaqués par une bande de délinquants armés. C'est un constat d'échec mais pas pour l'Opac, pour la République française".
Témoignage choc toujours, toujours à propos de la banlieue française, cette fois en Une de Libération.
Libé qui publie le témoignage de Djamel Dib, 34 ans, lui aussi violemment agressé par des policiers à Aulnay-sous-Bois, trois jours avant le jeune Théo, quasiment au même endroit. Djamel Dib, un agent municipal, père de famille.
Il circule en voiture pour aller récupérer ses enfants à la crèche, quand il se retrouve à bloquer une voiture de police banalisée, en pleine course-poursuite. Un des policiers en civil lui lance "bouge de là fils de pute", le ton monte.
L'animateur comprend qu'il a affaire à des policiers et demande des excuses. Les policiers descendent de leur voiture et Djamel Dib est plaqué contre sa voiture, étranglé et mis à terre.
"J'ai cru mourir" raconte l'agent municipal. Les policiers de la BAC l'emmène dans leur voiture.
À bord du véhicule, Djamel Dib explique qu'il travaille à la ville, qu'il est père de famille et qu'il va en parler au maire".
Les policiers changent alors d'attitude, se garent, le relâchent.
Libération raconte ensuite comment sa tentative de déposer plainte a été déboutée dans deux commissariats de suite.
À lire encore dans Les Échos ce matin, ce dossier sur la sortie de l'Euro : les conséquences qu'auraient le projet de Marine Le Pen s'il était mis en œuvre.
Conséquences désastreuses selon l'Institut libéral Montaigne.
Un PIB amputé de près de 10%, un demi-million d'emplois supprimés, un "Frexit" qui menacerait la zone Euro de désintégration, un saut dans l'inconnu pour les emprunteurs aussi. Menacés de devoir continuer à rembourser en euros leurs emprunts alors qu'ils seraient désormais payés avec un franc forcément dévalué.
Pour l'Institut Montaigne, le retour au France serait une véritable catastrophe pour l'économie française.