Chaque matin, Samuel Etienne revient sur ce qui fait la Une des quotidiens nationaux.
Le gouvernement présente aujourd'hui un plan pour mieux lutter contre les violences faites aux enfants.
"Enfants maltraités : briser la loi du silence" : c'est la Une ce matin du Parisien-Aujourd’hui en France.
Le journal rappelle ces prénoms qui ont douloureusement émaillé l'actualité ces derniers mois.
De Tony, trois ans, qui succomba en novembre à une énième salve de coups à Reims.
De David, huit ans, noyé dans une baignoire, les pieds et les mains liés, à Saint-Herblain.
D'Oumar, 15 ans, mort après une correction au ceinturon, à Vitry.
De Yanis, cinq ans, mort il y a à peine un mois dans le Pas-de-Calais à la suite d'une ultra-violente correction infligée parce qu'il avait fait pipi au lit.
Le plan du gouvernement nous appelle à oser dénoncer ces violences, quand elles se passent près de nous, chez un voisin par exemple.
Et Le Parisien écrit : "Cafteur, rapporteur, corbeau, balance, traître : les mots ne manquent pas dans notre langue pour disqualifier celui qui dénonce son voisin. Mais il est des situations où c'est le silence qui est lâcheté. Rien n'est négociable quand la vie d'un enfant est en jeu".
Comme le dit encore la ministre des Familles Laurence Rossignol : "Ce n'est pas après qu'il faut s'émouvoir, c'est avant".
La présidentielle avec la campagne à la campagne et ces candidats qui se pressent au Salon de l'agriculture.
François Fillon y est d’ailleurs attendu aujourd'hui.
"Comment Fillon veut relancer sa campagne" : la Une ce matin du Figaro.
Le candidat de la droite estime que malgré ses démêlés avec la justice, il est redevenu audible, et en veut pour preuve l'écho de son communiqué de dimanche dernier sur la "quasi-guerre civile".
Comment Fillon veut relancer sa campagne ? Samedi prochain notamment, il va dévoiler son programme présidentiel.
"Moment décisif" estime ce matin Guillaume Tabard, dans son édito.
Guillaume Tabard qui met en garde François Fillon contre la tentation de la "mesure symbolique, certes qui frappe et séduit dans une campagne, mais qui coûte cher et qui est irréalisable une fois au pouvoir".
Tabard cite le candidat Hollande et sa taxe à 75% sur les revenus des plus riches. Aujourd'hui, il y a le revenu universel de Benoit Hamon.
Le retour à la retraite à 60 ans de Marine Le Pen ou l'exonération de la taxe d'habitation d'Emmanuel Macron.
Voilà le casse-tête de Fillon : séduire sans renoncer à sa marque de fabrique, le sérieux et l'efficacité pour redresser le pays.
Un dernier mot de politique.
"Le PS dans l'enfer vert", la Une de L'Opinion pour qui l'accord signé entre Benoit Hamon et Yannick Jadot ne fait pas seulement la part belle aux écologistes sur le plan électoral. Il remet aussi en cause les fondamentaux socialistes.
Dessin de Kak dans L'Opinion : Hamon lance à Hollande : "Certains de mes camarades refusent de me soutenir".
Réponse laconique d'Hollande : "Oui Benoît, ça s'appelle des frondeurs".
On appelle ça l'arroseur arrosé…