Chaque matin, Samuel Etienne revient sur ce qui fait la Une des quotidiens nationaux.
C'est le héros du jour dans vos journaux ! Trump, le président américain investi aujourd'hui.
"Le jour où tout commence", c'est la Une du Figaro. Oui, mais tout commence pour quoi ? C'est la question !
"Le président pas normal", voici la Une du Parisien-Aujourd’hui en France.
Trump c'est le 45e président des États-Unis, c'est aussi et surtout le plus imprévisible.
"Le grand saut dans l'inconnu débute ce vendredi" dit Libération.
Libé s'étonne de la côte de popularité déjà si faible pour Trump, alors qu'il n'a pas encore pris le pouvoir : 40% contre 89% pour Obama en 2009.
Sauf qu'il n'en a cure ! "Les experts et les sondeurs n'ont pas anticipé ma victoire, ce ne sont pas eux qui vont m'inquiéter" déclare-t-il aujourd'hui.
Petit dessin dans Le Parisien.
Trump demande à Poutine s'il va assister à son investiture ?
Vladimir répond : "Je ne peux pas mais je regarderai les vidéos".
Clin d'œil bien sûr à notre président à nous, Hollande, au théâtre, pendant le 2e débat de la primaire à gauche.
Vos journaux ont bien sûr regardé le 3e et dernier débat de cette primaire hier soir.
Le Parisien résume : "Studieux mais pas enthousiasmant".
Comme pour la primaire à droite, le journal donne une note sur 10 à chacun des candidats.
C'est un peu scolaire, mais bien pratique pour se faire une idée du débat quand on ne l'a pas regardé.
La meilleure note de 7 sur 10 est pour Manuel Valls, jugé "détendu", et pour Arnaud Montebourg, "éloquent".
Le bonnet d'âne, en revanche, va à Sylvia Pinel, jugé trop "scolaire" justement.
Mais sur cette primaire, c'est la tribune signée du député LR Julien Aubert dans L'Opinion qui a retenu notre attention ce matin.
Constatant que "la politique française est en train de se recomposer à vitesse grand V, qu'on a déjà dit adieu à Sarkozy, Juppé, Hollande, et que ce n'est pas fini, le député de droite pronostique un second tour Macron-Fillon.
Estimant au passage que la grande perdante de cette recomposition, c'est Marine Le Pen, bloquée sur sa droite par Fillon et ses habits gaullistes et chrétiens, et sur sa gauche par Macron et Mélenchon.
"On ne parle plus de Marine Le Pen" constate Julien Aubert.