Chaque matin, Samuel Etienne revient sur ce qui fait la Une des quotidiens nationaux.
Le froid, le froid et ses conséquences à la Une de vos journaux ce matin !
Après la grippe et la tempête, "Et maintenant le froid" : c'est la Une ce matin du Parisien-Aujourd’hui en France.
À lire notamment cette interview du professeur de médecine Jean-Louis San Marco, qui met en garde : nous sous-estimons les risques sanitaires d'une vague de froid.
"Le froid fait moins peur que la canicule, alors qu'il peut-être être très agressif et très dangereux pour l'organisme".
Ainsi, "tous les ans, la France subit une surmortalité invisible. La canicule d'août 2003 a certes provoqué plus de 15.000 morts, mais cela représente une mortalité équivalente à celle d'un mois de février rigoureux".
"Le grand frisson" : c'est l'édito ce matin du Parisien.
"Saura-t-on protéger les sans-abri ? La production électrique sera-t-elle suffisante ? Notre système de santé pourra-t-il faire face à la fragilisation générale des organismes ?".
Pour le journal, à ces questions angoissantes, une seule réponse s'impose, collective : la solidarité".
Le black-out, une panne géante d'électricité dans notre pays, c'est l'une des craintes de cette vague de froid.
"Comment éviter la panne ?" : la Une de La Croix ce matin.
La Croix se penche sur les solutions mises en œuvre pour éviter la panne générale : par exemple, la tension électrique pourrait être baissée de 5% : ne soyez pas surpris donc si vos plaques de cuisson chauffent moins fort et moins vite que d'habitude.
La Croix enfin en appelle aux citoyens, aux gestes citoyens.
Débrancher les appareils en veille, baisser la température de son logement, éviter d'utiliser les appareils gourmands en énergie : bouilloire, imprimante, ascenseur.
Sans compter qu'en montant les marches, vous vous réchaufferez un peu !
Un mot de politique enfin.
Manuel Valls est à la Une de Libération.
Libé qui a reçu chacun des sept candidats de la primaire de la Belle Alliance Populaire.
Des invités étaient présents, comme l'écrivaine Leïla Slimani, Prix Goncourt 2016 : elle a vu un homme que le pouvoir a profondément transformé, qui a pris ses distances avec un certain idéalisme de gauche, avec un socialisme qui a le monopole du cœur, qui vend du rêve et des lendemains qui chantent.
Leïla Slimani s'interroge : "N'est-ce pas dans l'ADN du socialisme que de vouloir transformer le réel ?".
Reste à savoir si les électeurs socialistes vont privilégier l'efficacité et le réalisme, ou au contraire les valeurs identitaires de la gauche, comme semblent l'avoir fait les électeurs de droite avec François Fillon.