Chaque matin, Samuel Etienne revient sur ce qui fait la Une des quotidiens nationaux.
François Fillon est-il encore à la Une de tous vos journaux ce matin ?
Et bien non, c’est une petite accalmie avant la tempête.
À la Une du Parisien-Aujourd’hui en France, c'est Théo, le jeune homme d'Aulnay-sous-Bois grièvement blessé par quatre policiers qui ont été mis en examen, qui a reçu hier à l'hôpital la visite surprise du président Hollande.
"La haine", c'est le titre de l'édito de Vidal Revel.
"L'agression contre Théo est un acte ignominieux. Le déshonneur et l'indignité frappent ses auteurs. Cette agression dit la haine que se portent policiers et jeunes des quartiers. Elle dit l'état de délabrement de notre vivre-ensemble".
Pas plus de Fillon à la Une de Libération.
Mais ce titre en forme de souhait, sinon de vœu pieu : "Et si la gauche voulait".
Pour Libé, "en tendant la main à Jean-Luc Mélenchon et Yannick Jadot, Benoit Hamon ravive le souvenir des succès de la gauche plurielle.
Autour de Hamon, l'unité de la gauche, mais dans quelle mesure, se demande le journal ?
Car oui le champion socialiste veut s'imposer comme l'artisan du rassemblement général.
Mais, mais, il refuse pour l'instant de s'adresser à Emmanuel Macron.
Et la droite pendant ce temps ?
La droite "resserre les rangs" derrière Fillon constate Le Figaro.
Tandis que Le Parisien revient sur les dernières révélations concernant la famille Fillon, "adepte du cumul".
"Assistantes parlementaires, journaliste, avocate", l'épouse et la fille (Marie) de François Fillon ont exercé plusieurs professions, plusieurs emplois à la fois.
"Pendant près d'un an et demi, en 2012 et 2013, Pénélope Fillon notamment fut un bourreau de travail, exerçant simultanément deux emplois à temps plein".
Ce n'est pas illégal, explique Le Parisien, si le travail hebdomadaire ne dépasse pas les 48 heures.
Le problème c'est que dans la pratique les enquêteurs n'ont collecté jusqu'à présent que de maigres preuves du labeur de ce "bourreau de travail".
Une note d'espoir dans cette actualité dans l’Humanité.
À Blois, face à la vague de froid qui a récemment touché la France, un hôtelier a décidé d'accueillir, gratuitement, des sans-abris dans son établissement.
Au Centre d'action sociale du quartier, on a cru à une blague, et on a même appelé l'hôtelier pour vérifier.
Juan, un SDF qui a pu profiter de l'hospitalier de l'hôtelier, confie : "J'ai été très étonné qu'on me laisse une chambre d'hôtel. Le genre humain n'est pas pourri, pas complètement".