Chaque matin, Samuel Etienne revient sur ce qui fait la Une des quotidiens nationaux.
Le combat d'une femme
Le Parisien-Aujourd'hui en France révèle ce matin que 120 000 femmes se retrouvent sous surveillance en France après avoir eu recours à l'implant contraceptif "Essure" du laboratoire Bayer. Les premières plaintes sont déposées aujourd'hui. Fer de lance de ce combat, Marielle Klein, une mère de famille lorraine : elle raconte au Parisien, comment, après son cinquième enfant, son gynécologue lui a proposé cette nouvelle contraception définitive. Ses ennuis de santé ont commencé, des sinusites récurrentes, puis de très forts maux de ventre. Au fil des mois, son état s'aggrave : des palpitations cardiaques, un matin elle se réveille complètement sourde, avec une quasi-paralysie du visage. Un médecin finalement s'aperçoit que Marielle est allergique au nickel, or le fameux implant de Bayer en contient, ce qu'on ne lui a jamais dit. L'implant a été retiré, elle va mieux, elle a créé une association, et reçu de nombreux témoignages semblables au sien. Une pétition a déjà recueilli 45.000 signatures. Et ce matin Le Parisien s'interroge : "Où est le ministère ?" Une femme, seule, joue le rôle de lanceuse d'alerte, l'ordre des gynécologues embraye, demande un suivi attentif des patientes, ce qui étonne au final, ce n'est pas la détermination de ces victimes, mais l'absence totale du ministère de la Santé dans la gestion de cette affaire.
Pollution de l'air...
L'Opinion se demande ce que fait le gouvernement face à l'épisode de pollution atmosphérique que connait notre pays. Le journal accuse : "Ségolène Royal s'avère plus timide pour commenter un pic de pollution sans précédent depuis 10 ans que pour glorifier Cuba", "Après tout, la numéro 3 du gouvernement s'inscrit dans la lignée de ses prédécesseurs : grand égo et petit courage, volontarisme surjoué et impuissance avérée". Le journal assène : "En matière de pollution, l’État a tout faux ou presque. Il a soutenu le diesel, la motorisation la plus polluante. Il a préféré tracer des lignes de TGV mirifiques plutôt que d'entretenir un réseau ferroviaire francilien d'une crasse vétusté. Il a abandonné l'écotaxe, et discrédité pour longtemps l'idée du pollueur-payeur".
... ses redoutables conséquences sur la santé
Libération rit jaune : "Demain, on arrête de respirer". Pourtant, les solutions existent pour éviter que la France ne suffoque, elles ont déjà été mises en place dans certains pays, dans certaines mégalopoles. Des solutions qui peuvent même être mises en place rapidement, si les pouvoirs publics le décident.
