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Grâce à un site internet, des collégiens peuvent profiter confinement pour parfaire leurs connaissances en botanique, tout en suivant une partie du programme scolaire de SVT. Une "quarantaine active" qui peut les conduire jusqu'à un diplôme de naturaliste en herbe. 

Un site propose aux collégiens d’améliorer leurs connaissances en botanique et de ressortir diplômés du confinement.

Comment faire de cette période difficile une aubaine pour apprendre et même obtenir un diplôme de naturaliste en herbe, voila ce que propose un programme conçu pour les jeunes collégiens confinés en lien avec le programme scolaire de SVT. Pour cela RDV sur le site zoom-nature.fr, dans la rubrique "quarantaine active", où le naturaliste Gérard Guillot propose différents exercices à pratiquer à la maison, comme par exemple faire germer des pépins de pomme avec comme objectif concret de planter son bébé pommier juste après le confinement.

Autre défi, apprendre à reconnaitre le chant des oiseaux depuis son balcon.

Les beaux jours sont là, on est frustré de ne pas pouvoir sortir, mais la fenêtre est grande ouverte et le chant des oiseaux est très sonore depuis que les activités humaines se sont calmés. Du coup, prendre simplement une demi-heure par jour et écouter attentivement les oiseaux qui chantent et essayer de les identifier, c’est un exercice qui est proposé pour améliorer ses connaissances dans l’identification des oiseaux communs. Comme savoir distinguer une mésange bleu d’une mésange charbonnière, ou encore faire la différence entre un pigeon et une tourterelle, un martinet et une hirondelle. En quelques séances les enfants monteront très vite en compétences.

Une plante d’appartement devient elle aussi un objet d’apprentissage.

Pour les collégiens confinés, l’environnement proche peut être passionnant si on y regarde de plus près. Là aussi autre défi, faire des photos de détail pour certains changements observés de sa plante verte. Par exemple : la naissance d’une fleur, la mort d’une feuille, la croissance d’une pousse. Ou encore, rechercher ses deux noms commun et latin scientifique. Ou mieux encore, faire des petits dessins en mode carnet de naturaliste. Un tutoriel aide à dessiner les croquis de végétaux. Une initiation durant ce confinement qui peut éveiller des vocations, ça peut commencer dés l’âge tendre. N’oublions pas que Charles Darwin lui-même était déjà naturaliste à l’âge de 21 ans.