Après le naufrage de Le Pen, Macron archifavori !

8:30
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SAISON 2016 - 2017

Sophie Larmoyer, Eva Roque et Marion Calais font le point sur l'actualité du jour.

 

La presse nationale pour commencer.

Ce matin, c'est un peu "une dernière salve de titres", voire de consignes, avant "L'heure du choix", comme le titre CNewsMatin.

Avant "un vote sous tension" comme le décrit La Croix.

La palme revient à Libération qui affiche en Une, une photo imposante de Jean-Marie Le Pen, en noir et blanc.

"Une" barrée de ce titre : "Elle n'a pas changé". "Hargneuse sur la forme et faible sur le fond, Marine Le Pen a livré lors du débat de mercredi une prestation qui a consterné jusqu'à son propre camp, renvoyant le Front national à ses fondamentaux extrémistes".

Diagnostic partagé par Le Figaro qui titre lui : "Après le naufrage de Le Pen, Macron archifavori".

Marine Le Pen que vous retrouverez en Une de l'Humanité : "Stoppons-là !".

Même message en Une des Échos : "Macron-Le Pen : battre l'extrémisme".

De L'Opinion, on retient surtout le dessin de KAK.

Sarkozy et Hollande regardent "le débat " : "Tout cela n'est pas digne de la fonction", marmonne Nicolas Sarkozy, vêtu d'un t-shirt "Casse-toi pauvre con" et des casseroles attachées aux chevilles. À ses côtés, François Hollande, en peignoir et casque de scooter sous le coude, a sa tête des mauvais jours.

Aujourd’hui en France revient sur "Les coulisses d'une soirée électorale et glaciale".

Ainsi une fois l'émission terminée, Marine Le Pen s'est agacée que personne ne s'empresse de la saluer "Je n'ai pas les mains moites" lâche-t-elle, avant de filer retrouver ses proches. Sa sœur, Marie Caroline, la rassure : "très bien. Tu as dit ce qu'il fallait. Il a été d'une arrogance".
Dans la loge de Macron, les applaudissements fusent.
Le journal qui a aussi interrogé Nathalie Saint Cricq, la co-animatrice du débat : "Ils ne nous regardaient pas et ne nous écoutaient pas". "Ils ne répondaient pas à nos questions" ajoute celle qui confie : "L'idée de quitter le plateau en leur disant qu'on reviendrait après le match de foot m'a traversé l'esprit".

 

Sophie Larmoyer pour la presse internationale

Hier matin il y avait de l’agitation à Buckingham Palace. Certains médias britannique craignaient l’annonce d’une nouvelle grave. Et finalement : ouf ! C’est juste l’heure de la retraite qui a sonné pour le mari de la Reine.

Et les hommages se sont succédé toute la journée, d’abord pour dire "il a bien mérité de se reposer !". Le Prince Philip assure ses devoirs royaux depuis qu’il est marié à la Reine en novembre 1947, bientôt 70 ans. Et c’est du boulot ! Le Guardian rappelle qu’il se présente lui-même avec humour comme “Le meilleur expert en inaugurations de plaques du monde". Il préside ou parraine plus de 780 associations ou organisations et les chroniqueurs royaux tiennent à jour un compte très précis des activités de chacun. On apprend donc que le Prince Philip a participé à 22.191 événements publics en solo et qu’il a prononcé 5.493 discours dans sa carrière de "mari de la reine".

C’est ce qu’on appelle de bons et loyaux "royaux" services et puis il n’est plus tout jeune !

96 ans dans un mois. Déjà, quand il avait eu 90 ans, il avait levé un peu le pied et dit à la BBC : "Il y a des petits bouts qui commencent à tomber, mieux vaut s’arrêter avant d’avoir atteint sa date de péremption". Elizabeth, elle, continue : "Reine c’est un boulot à vie", rappelle le Telegraph. Elle sera aidée par la jeune génération, notamment William et Kate qui se rapatrient sur Londres pour ça. Pendant que Philip passera plus de temps à Windsor : il aime toujours guider ses attelages chevaux, faire de la peinture et organiser des barbecues légendaires.

Les Britanniques ont une vraie tendresse pour ce prince qui est dans l’ombre de la Reine.

On le mesure bien au nombre d’articles et de photos publiés à l’annonce de sa retraite. Même si on sent que tout cela était fin prêt dans les rédactions et d’ailleurs il y a quelqu’un, au Sun, qui doit passer de très mauvais moments depuis hier matin car une nécrologie a été brièvement mise en ligne sur le site du journal avec ce titre provisoire : "Le prince Philip est mort à 95 ans, comment le duc d’Edimbourg est-il mort, etc., etc". Bon, mais il a dû en rire, le prince, car les médias soulignent tous son humour et rappellent ses gaffes légendaires. En février dernier par exemple, en visite dans une maison de retraite, il a dit à un monsieur "vous avez l’air affamé !". Dans un autre genre, en 2003, visite d’État au Nigéria : au président Obasanjo qui l’accueillait en boubou traditionnel, il a quand même osé dire "Vous semblez prêt à aller au lit !".

 

Eva Roque pour le programme télé

Soirée spéciale Victor Lanoux, samedi dès 20h55 sur France 3.

Samedi soir, vous entendrez cette voix du Commissaire Laviolette alias Victor Lanoux. La voix est un peu cassée, le corps déjà fatigué. Mais ce personnage et celui de Louis la brocante lui ont offert à une popularité incroyable.
Mais Victor Lanoux, c’était plus que ça. C’était le bon copain, celui qui, dans les années 60, débute sur les scènes des cabarets en faisant des sketches avec Pierre Richard.
En 1976, les copains s’appellent Jean Rochefort, Guy Bedos et Claude Brasseur pour Un éléphant, ça trompe énormément. Et cette scène mythique où Lanoux pique une crise de nerf, se met à hurler dans tout le quartier parce que sa femme est partie.

Bougon dans la vie, il l’était aussi au cinéma comme lors de cette partie de tennis qui tourne mal face à Brasseur dans Nous irons tous au paradis.

En cherchant des archives, on tombe sur un très joli moment de télé, une émission dans laquelle Victor Lanoux interprète une de ses chansons préférées, signée Georges Brassens.

France 3 rediffuse donc samedi le téléfilm La femme cachée et un épisode de Laviolette.

 

Marion Calais pour la presse quotidienne régionale

Trois Unes dans la presse quotidienne régionale.

Avec cette question dans Le Journal de Saône et Loire : "les prisonniers votent-ils ?". Ils le peuvent oui. Mais dans les faits, les élections ne mobilisent pas vraiment en prison. Ainsi, à Varennes-le-Grand, sur 425 détenus, moins de 10 se sont organisés pour voter. Taux de participation : moins de 2.5%.
Crevaisons en série à la Une de Sud Ouest. Bordeaux et les villes alentours touchées depuis dimanche, déjà 400 voitures visées.
Et puis, cette fois, c'est vraiment la fin. Ils ont annoncé leur retraite, les handballeurs Daniel Narcisse et Thierry Omeyer disputeront leur dernier match demain avec les Bleus contre la Norvège. Match qualificatif pour l'Euro 2018. Le livre se referme à Clermont titre la Montagne.

L'histoire du jour est celle d'un stage hors norme pour des lycéens.

19 élèves d'un lycée de Cognac qui jouent Koh Lanta non pas en Asie, mais sur l'île Madame en Charente Maritime. Quatre kilos de riz à se partager pendant deux jours. Deux équipes, les rouges et les jaunes et des épreuves pour gagner des boites de thon ou des chamallows. Genre transporter l'un des leurs dans la boue façon cochon pendu à un gros bout de bois. Ces jeunes, ils sont quand même installés au camping, avec tentes et bonbonnes de gaz. Le petit dej' est prévu. Pour le reste, c'est pêche obligatoire. Pas facile quand l'un refuse de manger les coquillages sans mayo, une autre hurle quand un crabe lui passe entre les pieds. En fait, ce voyage surprise il a été organisé par les enseignants qui y voient un stage de dépassement de soi. "s'ils ont dépassé leurs limites pendant deux jours, ils seront capables de le faire, dans un mois, durant la semaine du bac" explique ainsi l'un de ces profs.