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Chaque jour, Anicet Mbida nous fait découvrir une innovation qui pourrait bien changer notre façon de consommer. Ce mercredi, il s'intéresse à ce qui pourrait être le paiement du futur. Grâce à une puce bancaire implantée, il pourrait être possible de régler ses achats d'un revers de la main.

L’innovation du jour donne un avant-gout d’un certain futur. Avec la crise sanitaire, on a pris l’habitude du paiement par carte sans contact. Vous avez trouvé plus fort : le paiement d’un mouvement de la main, avec une puce implantée sous la peau.

Fini les pickpockets, la carte oubliée ou le portefeuille perdu. Il suffira d’approcher le dos de sa main près de la borne pour payer, comme avec une carte sans contact.

C’est quelque chose que l’on voyait dans les films de science-fiction. Il y a aussi quelques geeks qui s’étaient amusés à s’implanter eux-mêmes des puces sous la peau. Mais cette fois, c’est un service commercial, disponible depuis quelques jours en France, pour les plus courageux.

Comment ça marche ? C’est proposé par les banques ?

Non, c’est une startup, Walletmor, qui joue le rôle d’intermédiaire. Ce n’est pas donné : la puce coute 200 euros. On vous l’envoie par la poste dans un emballage stérile. Ensuite, il faut prendre rendez-vous avec un chirurgien (esthétique par exemple) qui va faire l’implantation. L’opération est banale. Mais elle doit être réalisée par un médecin. Une fois que c’est terminé, il faut faire le lien avec son compte bancaire et on peut payer dans le monde entier. Il paraît que 200 personnes paient déjà avec ce système.

Ce n’est pas très rassurant.

D’autant qu’ils annoncent un mois de cicatrisation et qu’il faudra régulièrement passer sur le billard, car la puce a une durée de vie de seulement cinq ans.

Mais vous savez, il y a quelques années, on trouvait cela absurde de payer avec son téléphone. Aujourd’hui, c’est entré dans les mœurs. Et le paiement n’est qu’un début. La puce pourrait aussi servir de badge d’accès, de clé pour sa maison ou de clé de voiture impossible à perdre.

C’est le futur qu’on nous prépare. Reste à savoir qui est prêt à l’adopter.