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Une étude montre que les êtres humains limitent leur implication amicale à un cercle proche très restreint.

Le big data nous éclaire sur le nombre d'amis qu'un être humain peut posséder.

Après l'analyse de milliers de données par des algorithmes, les chercheurs du MIT (Massachussetts Institute of Technology) aux États-Unis sont formels :  quel que soit son carnet d'adresse, un être humain ne peut pas avoir plus de 5 vrais amis proches.  

Comment des algorithmes peuvent-ils conduire à cette conclusion ?    

C'est parce que des algorithme permettent d'analyser des milliards de factures téléphoniques. Ces chercheurs sont en effet partis d'un postulat : c'est que le nombre d'appels téléphoniques réciproques passés entre 2 personnes sont un indicateur de leur  degré de proximité. Sur cette base, ils ont décortiqué 6 milliards de coups de fil passés par 35 millions de personnes en Europe. Puis, grâce à des programme de calcul informatiques, ils ont pu dégager des strates dans les relations amicales.

Mais attendez ... donc les SMS et les mails ne comptent pas dans cette étude ?    

Non pas dans cette étude c'est vrai, mais elle est fiable quand même, car les chiffres datent de 2007. On n'a les résultat que maintenant mais les données datent d'il y a 10 ans, et a l'époque on ne communiquait pas par SMS, snapchat, etc. Donc le résultat a du sens. Il ressort de cette étude que nous avons chacun au maximum 5 personnes dans le premier cercle des amis très proches, avec qui nous échangeons  souvent. Ensuite il y a 15 amis supplémentaires dans le 2è cercle, puis 50 dans le 3è cercle et ensuite le cercle des connaissance s'élargit jusqu'à 150 personnes au maximum. Cette étude du MIT rejoint d'autres travaux menés au Royaume-Uni dans les années 90 et a priori les réseaux sociaux ne permettent pas de dépasser cette limite.

Même chez les extravertis ?  

Oui !  Ce capital social  serait tout simplement lié à la taille de notre cerveau. S'investir dans une relation amicale réciproque, sincère , régulière... ça demande de la mémoire, des émotions, de la verbalisation, etc. Le cerveau humain a aussi ses limite dans ce domaine.