1:56
  • Copié

Chaque jour, Anicet Mbida nous fait découvrir une innovation qui pourrait bien changer notre façon de consommer. Ce lundi, il s'intéresse à une invention pour la grande distribution, des robots pour remplacer les têtes de gondoles dans les magasins.

L’innovation du jour est un peu inquiétante. On connaissait les messages de promotions ou de ventes flash dans les haut-parleurs des magasins, arrivent maintenant des robots qui parcourent les allées pour nous vendre des produits.

On connaissait les présentoirs pleins de bonbons, de barres chocolatées ou de chewing-gum qu’il y en a toujours devant les caisses des supermarchés. Il faut imaginer la même chose, mais installée sur un robot genre R2D2.

Il s’agit donc d’une sorte de tête de gondole ambulante qui va se promener de façon totalement autonome dans les allées. Et dès qu’un chaland arrive à proximité, elle va lui diffuser un message pour lui proposer des Snikers, des M&M’s ou des Bounty. Pas n’importe quelle marque, puisque c’est le Groupe Mars, le géant de la confiserie, qui est derrière ce robot. C’est sa nouvelle arme pour nous pousser à faire des achats impulsifs bien avant d’arriver à la caisse.

Ils sont programmés comment ces robots ? Ils vont nous harceler ou nous laisser tranquilles ?

Pour l’instant, il s’agit encore d’un test dans quelques magasins témoins. Ils essaient certainement plusieurs scénarios pour savoir lequel sera le plus efficace.

Noter aussi que le robot en profite pour enregistrer tout un tas de données sur ce que les gens regardent, touchent, posent, reposent et sur leurs déplacements dans le magasin. Donc même s’ils restent discrets et silencieux, ces robots seront une mine d’or d’informations sur nos comportements dans les supermarchés.

On a une idée de quand ils seront déployés ces robots-vendeurs-espions ?

Non, pas encore. Tout dépendra des résultats de l’expérimentation. Mais si c’est un succès, on risque bientôt d’être poursuivi par une dizaine de robots, chacun nous suppliant d’acheter ses produits.

En tout cas, il faut le reconnaître, c’est une belle astuce pour préparer une éventuelle interdiction des sucreries devant les caisses des magasins.