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Chaque jour, Anicet Mbida nous fait découvrir une innovation qui pourrait bien changer notre façon de consommer. Ce mercredi, il s'intéresse à une nouvelle génération de panneaux solaires fabriqués en mélangeant des cellules photovoltaïques et du tissu.

L’innovation du jour, c’est une nouvelle génération de panneaux solaires. Pour la première fois, on a réussi à les intégrer à du tissu. Ce qui permet d’imaginer, par exemple, des parasols qui rechargent nos mobiles.

Pourquoi pas aussi, des tentes de camping qui génèrent de l’énergie. Des auvents ou encore des stores extérieurs capables de produire de l’électricité. On l’oublie, mais il y a énormément de tissus exposés au soleil pendant des heures uniquement pour faire de l’ombre ou protéger des intempéries. Alors, pourquoi ne pas les utiliser comme source d’énergie ?

Jusqu’ici, c’était impossible, car les cellules photovoltaïques avaient besoin d’une surface rigide comme support. Mais une ingénieure de l’AITEX (un institut de recherche espagnol sur les textiles) a réussi à mélanger des cellules photovoltaïques et du tissu. Ce qui permet d’avoir des panneaux solaires à la fois souples, pliants et extensibles comme de la toile.

On peut les intégrer à n’importe quel tissu ?

Non. Pour le moment, on reste limité à de l’acrylique un peu épais. Donc vous ne pourrez pas encore avoir un petit chemisier qui recharge votre téléphone.

En revanche, on peut facilement l’envisager pour des voiles de bateau. Car il y a très peu de surfaces disponibles sur un voilier pour installer des panneaux solaires. Même chose en ville. On ne sera plus limité aux toits des maisons ou des immeubles. On pourrait même en mettre sur les bâches qui protègent les échafaudages. Des surfaces aujourd’hui perdues en terme énergétique.

Et dans quelle mesure ils résistent aux intempéries ?

C’est tout l’intérêt du procédé. Comme les cellules photovoltaïques se fondent au tissu, l’ensemble sera aussi résistant que les fibres d’origine.

Cela n’a l’air de rien, mais cette technologie pourrait tout changer. Et doper encore plus le photovoltaïque.