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L’université de Washington pour le compte de l’armée américaine travaille sur un système de détection d'explosifs par des sauterelles. Les chiens seraient donc remplacés par des essaims de sauterelles qui fondraient directement sur les colis suspects. Leurs antennes ont une capacité incroyable à distinguer des particules chimiques dans l’air. Elles sont même plus précises que le nez d’un chien. Alors plutôt que de les dresser, des chercheurs leur ont installé un mini-casque sur tête qui récupère le signal de leurs antennes avant de le transmettre à un ordinateur.

Les sauterelles sont en train de ravager les cultures en Afrique de l’Est mais elles pourraient aussi sauver des vies. On a réussi à les transformer en détecteurs d’explosifs.

Comme cela, on ne mettrait plus les chiens en danger, on les remplacerait par des essaims de sauterelles qui fondraient directement sur les colis suspects.
Il faut savoir que leurs antennes ont une capacité incroyable à distinguer des particules chimiques dans l’air. Elles sont même plus précises que le nez d’un chien. Alors plutôt que de les dresser, des chercheurs leur ont installé un mini-casque sur tête qui récupère le signal de leurs antennes avant de le transmettre à un ordinateur.
Ils ont utilisé cette technique pour détecter des explosifs avec une précision incroyable. Bien meilleure que n’importe quel capteur conçu par l’homme.

Peuvent-ils les téléguider ? Parce qu’elles pourraient aller n’importe où les sauterelles.

Oui, c’est la deuxième étape. Dans un premier temps, ils les ont installées dans des petites voitures télécommandées. Maintenant, ils cherchent vraiment à les téléguider comme des drones avec de petites impulsions sur l’abdomen. Cela va les transformer en espèces de cyborgs, moitié-robot, moitié-insecte. Ce qui serait très intéressant pour les mines antipersonnel. On pourrait enfin les repérer à distance.

C’est théorique ou on va vraiment utiliser des sauterelles télécommandées comme détecteurs d’explosifs ?

Non, c’est très sérieux. Ce sont des travaux de l’université de Washington pour le compte de l’armée américaine. Cela fait quatre ans qu’ils y travaillent. Donc il ne faudra pas s’étonner de voir un jour des patrouilles de coléoptères, avec casque et sac à dos, qui sillonnent les aéroports à la recherche de terroristes.