Anicet Mbida nous offre chaque matin ce qui se fait de mieux en matière d'innovation.
Nos anciens ont tous des souvenirs fabuleux que l’on aimerait immortaliser mais on n’a pas toujours les moyens de payer un biographe pour les rédiger.
Anicet Mbida a trouvé un service qui écrit les mémoires automatiquement.
Un biographe électronique ! Ça fonctionne à travers une enceinte connectée (Alexa, Google Home, etc.). En principe, avec ce genre d’appareil, c’est nous qui posons des questions à la machine. Là, c’est l’enceinte qui va interviewer un parent ou un grand-parent et l’aider à raconter sa vie en lui posant des questions comme "Où est-ce que vous avez grandi ? Continuez à me raconter vos meilleurs souvenirs ? Comment s’appelait l’amour de votre vie ?"
Il va écouter, enregistrer, relancer pour que la conversation soit la plus naturelle possible. Ensuite, un programme va utiliser des techniques d’intelligence artificielle pour tout réordonner et rédiger les mémoires.
Combien ça coûte. C’est cher ?
Pour l’instant, c’est totalement gratuit. C’est un projet Franco-Suédois baptisé "Memory Lane" (le chemin du souvenir). Il est testé actuellement à Stockholm auprès de personnes âgées isolées. L’idée, c’est de leur apporter une sorte de compagnon virtuel, une oreille, qui va écouter leurs histoires, les faire parler. Et qui, à la fin, pourra laisser une trace de l’entretien.
Plusieurs témoignages ont déjà été rendus publics : une infirmière de 101 ans qui raconte comment la guerre a bouleversé sa vie ou celui d’un des fondateurs de la Gay Pride suédoise.
C’est une super idée. La technologie de base a été développée à Sophia Antipolis dans les Alpes-Maritimes à l’Accenture Lab, donc on a hâte que ce service arrive en France.
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