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Anicet Mbida nous livre chaque matin ce qui se fait de mieux en matière d'innovation. Ce mercredi, il s'intéresse à une mini voiture électrique qui peut changer de taille, pour mieux se faufiler dans la circulation.

L’innovation du jour rappelle à la fois le film Transformers et Inspecteur Gadget. Il s’agit d’une mini voiture électrique qui peut changer de taille, pour mieux se faufiler dans la circulation.

C’est le véhicule dont beaucoup de gens rêvent : moitié moto, moitié voiture. Pour vous donner une idée, cela ressemble à une voiture sans permis. Elle fait 2 m 50 de long. Il y a deux places, quatre roues, une carrosserie qui protège du vent et de la pluie. Il y a du chauffage à l’intérieur. On la conduit avec un permis. Donc c’est vraiment une mini voiture électrique classique.

La nouveauté ? Elle peut se transformer et devenir plus ou moins étroite : en mode classique, elle fait 1 m 40 de large. Mais dès qu’on appuie sur un bouton, le châssis se replie et les roues se rapprochent pour réduire sa largeur à seulement un mètre. Or un mètre, c’est largeur d’un gros scooter. Cela permet de se faufiler dans les bouchons. De remonter les files de voitures comme les motos. Et surtout, de trouver plus facilement une place pour se garer puisque la voiture fait l’encombrement d’un deux roues.

Elle change de largueur en roulant ou il faut s’arrêter ?

Non, ça marche même en roulant. Seule restriction : quand elle fait la largeur d’une moto, sa vitesse est limitée à 45 km/h, alors qu’en mode voiture (le mode classique), elle peut aller jusqu’à 90 km/h.

Elle s’appelle la City Transformer 1. Elle est développée par une startup israélienne en partenariat avec le Français Segula qui va se charger de l’industrialisation. Sa commercialisation est prévue l’année prochaine pour un peu plus de 16.000€. Donc ce ne sera pas donné. Mais on pourra se consoler en se disant que l’on a deux véhicules en un. Avec, à la fois, les avantages de la voiture et ceux de la moto.

Ça fait un peu penser au Twizy de Renault…

Le précurseur ! On rappelle qu’il a été lancé en 2011, il y a 12 ans déjà. Il est vrai qu’à l’époque, c’était plutôt un échec. Pour tout un tas de raisons : ses portes qui laissaient passer le vent, le fait qu’il y avait très peu de bornes électriques… Mais aujourd’hui, on se rend compte que le Twizy est tout simplement arrivé trop tôt. Il avait 20 ans d’avance. En témoigne le succès actuel de l’AMI de Citroën et la multiplication des minis-citadines électriques. Elles sont désormais plus proches des voitures classiques, donc plus polyvalentes. Il faut s’attendre à voir de plus en plus de nouveautés dans cette catégorie.