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Une startup française propose d’imprimer le sein d’origine après une ablation suite à un cancer. Seulement 20% des femmes optent aujourd’hui pour la reconstruction mammaire par crainte de rupture des prothèses en silicone. On récupère les tissus d’origine du sein avant l’ablation et on les réimprime après. Pas de prothèse, ce sont les véritables cellules de la personne. Une startup danoise propose la même chose pour les os pour ne plus avoir besoin de prothèse en titane.

De l’innovation médicale ce lundi avec de l’espoir pour éviter les prothèses et les mutilations après une chirurgie. On pourra bientôt reconstruire les tissus grâce à l’impression 3D.

Imaginez qu’après une ablation mammaire, suite à un cancer du sein, on puisse reconstruire totalement le sein malade avec les propres tissus de la patiente. C’est ce sur quoi travaille Healshape, un jeune laboratoire lyonnais.

Son idée est de scanner le sein de la patiente avant l’opération, puis prélever de tissus sains au niveau des glandes et au niveau de la peau, pour ensuite les cultiver en laboratoire et enfin reconstruire les portions détruites en les imprimant en 3D.

Ça veut dire qu’elles vont retrouver un sein totalement fonctionnel ?

Non, malheureusement, puisqu’on ne reconstruit ni les nerfs, ni les fonctions biologiques du sein (ce serait beaucoup trop compliqué). On s’intéresse avant tout à la partie esthétique. Mais il faut savoir que seulement 20% des femmes optent pour une reconstruction mammaire par crainte des risques liés aux prothèses (infections, éclatements, etc.). Avec cette technique, on pourra se passer totalement de prothèse puisqu’on va greffer les propres tissus de la personne.

C’est une technique qui servira aussi à la reconstruction osseuse. Les Danois de Particle 3D l’utilisent pour imprimer des os sur mesure quand ils ont été broyés ou abîmés. Objectif ? Éviter les vis et les prothèses en métal. Cela permet d’avoir des implants plus naturels et mieux acceptés par l’organisme.

C’est une véritable tendance actuellement en médecine. On cherche à éviter de nous greffer des éléments étrangers. Pour plutôt essayer de reconstruire nos organes, à l’identique, cellule par cellule.