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Avec le confinement, le télétravail se révèle très apprécié. ​Les mentalités changent. Aux Etats-Unis, on commence à voir des entreprises qui suppriment totalement des bureaux. D'une part, ça fait des économies énormes et ils peuvent mettre 100% des gens au télétravail de manière définitive. En France, PSA a fait du télétravail la norme et le travail au bureau l’exception. Et la CFDT va faire des propositions fortes sur le sujet la semaine prochaine. 

La crise, on l’a beaucoup dit, accélère les changements… Au point que le télétravail pourrait devenir la norme dans certaines entreprises…

Oui avec la crise beaucoup d’entreprises ont dû s’adapter, les salariés aussi, et on se rend compte que dans de nombreux cas, le télétravail peut tout à fait devenir la règle tandis que la présence au bureau deviendrait l’exception. L’exemple le plus spectaculaire peut-être, c’est le groupe automobile PSA. Qui s’est fixé pour objectif de réduire la présence au bureau à… une journée ou une journée et demie par semaine en moyenne. Une révolution ! Qui a beaucoup d’avantages : moins de temps de transport pour les salariés, qui du coup travaillent plus efficacement, et potentiellement d’énormes économies de loyer pour l’entreprise. Raison pour laquelle avec la crise, bon nombre d’employeurs voient le télétravail d’un œil beaucoup plus favorable qu’avant…

Au point que certains veulent carrément supprimer tous les bureaux…

Et oui ! Ca commence aux Etats-Unis où des entreprises ont décidé de mettre tout le monde en télétravail : 100% de l’effectif ! Comme il faut malgré tout maintenir du lien, ces entreprises prévoient de réunir une ou deux fois par an tous les salariés dans un grand meeting. Un barbecue géant, ça coûte moins cher que de louer des bureaux à l’année et c’est plus festif… En France, les syndicats, notamment la CFDT, planchent sur des propositions innovantes. Il pourrait être question par exemple de fixer comme règle 2 jours de télétravail par semaine pour tous les métiers qui s’y prêtent. Ca deviendrait la norme. Et si ça permet de faire des économies, il y a de bonnes chances que l’idée soit retenue par le patronat. La crise, vous l’avez dit, est un formidable accélérateur de changements…