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Théodora, la prostituée devenue impératrice (partie 1)

Au Cœur de l'Histoire

7 octobre 2020

Episode - 00 minutes - Société

Description de l'épisode

Récemment, on a beaucoup parlé de Sainte-Sophie, à Istanbul. Longtemps musée, l’ancienne basilique est redevenue une mosquée durant l’été 2020. Mais saviez-vous que ce monument symbolique doit son aspect actuel à une reconstruction orchestrée en 532 par l’empereur Justinien et sa épouse, Théodora ? Dans ce nouvel épisode du podcast Europe 1 Studio "Au cœur de l'Histoire", Jean des Cars vous raconte le parcours de cette femme au destin exceptionnel : celui d’une prostituée devenue impératrice… 


En janvier 532, l'impératrice Théodora sauve de peu son mari et sa cour face à la révolte "Nika". Dans ce nouvel épisode du podcast Europe 1 Studio "Au cœur de l'histoire" , Jean des Cars vous raconte comment cette femme du peuple est passée du théâtre à la galanterie, puis au trône. 

L’action se situe à Constantinople, nom donné à l’ancienne Byzance par l’empereur Constantin en l’an 330. Il faut rappeler que l’Empire Romain, de 284 à 305, était gouverné par deux empereurs : l’empereur d’Occident à Rome et l’empereur d’Orient à Byzance. 

Constantin va faire de la capitale qui porte désormais son nom la cité la plus puissante de l’Orient romain. Stratégiquement, la ville permet de contrôler l’accès à la mer Noire et le passage vers l’Asie.

Alors que l’Empire d’Orient est prospère, l’Empire d’Occident disparaît en 476, lorsque le guerrier germain Odoacre s’empare de Rome et dépose le dernier empereur, le petit Romulus Augustule, un adolescent terrorisé. Les insignes impériaux sont envoyés à Constantinople.

Dix-sept ans plus tard, en 493, la péninsule italienne, la Sicile et la Dalmatie passent sous la domination des Ostrogoths. L’Empire Romain n’existe plus que dans sa partie orientale. La nouvelle Rome s’appelle Constantinople.

En janvier 532, Constantinople est la proie de violentes émeutes contre l’empereur en place, Justinien. Comme toujours dans cette ville, tout est parti de l’Hippodrome. C’est un gigantesque cirque en contrebas du palais impérial. Il peut accueillir plus de 100 000 spectateurs. L’endroit est destiné aux courses de chars mais aussi au théâtre, au dressage d’animaux et à toutes sortes de fêtes.

L’Hippodrome est occupé par deux factions, les Bleus qui représentent plutôt les patriciens et l’aristocratie de la ville et les Verts, le reste du peuple. La révolte est partie des Verts qui jugent la pression fiscale insupportable : en plein Hippodrome, ils ont pris à parti l’empereur dans sa loge. Les Bleus insultent les Verts. Les deux clans quittent l’Hippodrome et se répandent dans Constantinople pour régler leurs comptes. Ils incendient des bâtiments. Leur cri de ralliement est "Nika !" ("Sois vainqueur !")

L’empereur fait arrêter les chefs des révoltés, qui sont condamnés à mort. Mais deux suppliciés survivent à la pendaison. Les émeutiers, Bleus et Verts confondus, demandent leur grâce à Justinien mais le souverain refuse. Dès lors, les révoltés décident de déposer le souverain et de le remplacer par le descendant d’un ancien monarque, Hypatios. Ils conduisent Hypatios à l’Hippodrome et lui remettent les insignes impériaux, persuadés que Justinien s’est enfui de son palais…

En réalité, Justinien est barricadé dans sa résidence avec Théodora, son épouse, et plusieurs sénateurs. Tous savent qu’à quelques centaines de mètres, en contrebas du palais, le peuple acclame Hypatios. Justinien et sa suite ont deux possibilités : soit fuir par bateau car le palais surplombe la mer, soit combattre la sédition au risque d’y laisser leurs vies car le peuple est déchaîné. 

L’empereur et ses fidèles sont affolés. Ils s’apprêtent à fuir lorsque Théodora, l’impératrice, prend la parole en s’excusant car il n’est alors pas convenable qu’une femme parle devant des hommes et leur donne des conseils. 

"Quant à moi, je suis persuadée que dans la situation dans laquelle nous sommes, il nous serait désavantageux de fuir même si nous devions trouver notre salut dans la fuite. Nous sommes tous nés pour mourir, mais quand on est parvenu à la plus haute marche du pouvoir, à la puissance souveraine, il est inenvisageable de continuer à vivre après l’avoir perdue. Que Dieu ne permette pas que j’enlève mon manteau de pourpre ni que je paraisse en public sans être saluée comme l’impératrice. Quant à vous, César, si vous désirez vous sauver, il n’y a rien de plus facile : vous avez de l’argent, vous avez la mer et des vaisseaux. Mais prenez garde qu’après avoir quitté votre palais, vous ne quittiez bientôt le monde. J’aime ce vieil adage qui dit que l’empire est un superbe tombeau."

C’est l’historien Procope qui nous a transmis cet imposant discours. Il est alors le secrétaire du général Bélisaire et témoin en première ligne de ces évènements.

Théodora avait visé juste : piqué au vif, Justinien n’abandonnera pas son trône. Les époux (car c’est le couple qui gouverne) envoient leurs meilleurs généraux, le brillant Bélisaire en tête, contre les émeutiers et les gardes du palais qui venaient de prêter allégeance à Hypatios. On soudoiera aussi la faction des Bleus pour leur prouver que Justinien est toujours avec eux. Ces-derniers se désolidarisent des Verts et acclament l’empereur et l’impératrice.

Les troupes de Bélisaire entrent dans l’Hippodrome et massacrent consciencieusement les manifestants, sous les yeux horrifiés d’Hypatios. C’est un carnage : plus de 30 000 morts seront enterrés à l’intérieur même de l’ Hippodrome ! Hypatios s’était laissé acclamer, il va le payer de sa vie…

La révolte va se calmer en quelques heures mais la ville est ravagée. Il faudra reconstruire Sainte-Sophie qui a été incendiée. Justinien et Théodora ont montré, de façon spectaculaire et impitoyable, qu’il valait mieux ne pas s’attaquer à eux. En réalité, Théodora a sauvé le trône de Justinien. Mais qui est cette femme providentielle ?

Théodora : du théâtre à la galanterie puis au trône

Théodora naît vers l’an 500. Son père, Akakios, est le gardien des ours de la faction des Verts à l’Hippodrome. Sa sœur aînée s’appelle Comito. Une troisième fille naîtra plus tard, Anastasia. 

La famille est chrétienne, le christianisme est la religion d’Etat de l’empire depuis Théodose, à la fin du IVème siècle. Et dès la fin du siècle suivant, Constantinople devint un bastion de la chrétienté et le refuge de la culture gréco-romaine, face à Rome dévastée par les barbares.

La famille appartient au personnel de l’Hippodrome. Ce n’est pas un statut social très enviable mais c’est dans ce monde très particulier que la petite Théodora va évoluer.

Théodora a environ 3 ans lorsque Akakios meurt. Sa mère se trouve dans une situation précaire. Très vite, elle va épouser un autre homme, espérant qu’il pourra reprendre la charge de gardien d’ours. Mais le chef de la faction des Verts choisit délibérément quelqu’un d’autre. La veuve de Akakios, dans une mise en scène très théâtrale, va manifester son désarroi, sa misère et celle de ses filles. 

Un jour de spectacle à l’Hippodrome, plein à craquer, la mère et ses trois filles arrivent en suppliantes, leurs têtes couronnées de fleurs, et s’installent, ostensiblement, devant les chefs des Verts. Cette apparition, spectaculaire, ne les fait pas changer d’avis. Par chance, le chef de la faction des Bleus vient de perdre son gardien d’ours. Le beau-père de Théodora sera choisi pour le remplacer. La situation familiale est rétablie.

Un petit détail tout de même : la famille est passée des Verts aux Bleus, c’est à dire du clan du peuple à celui des patriciens…

Nées dans le milieu de l’Hippodrome, c’est à dire parmi les gens du spectacle, les trois filles d'Akakios vont devenir actrices, comme leur mère avant elles. A l’âge de 12 ans, juridiquement nubile, Comito, l’aînée, reçoit un enseignement artistique assez complet : théâtre, mime et chant. Théodora accompagne sa sœur ; elle est sa servante. Toutes deux sont ravissantes. 

Puis, c’est au tour de Théodora de suivre le même apprentissage à l’âge de 12 ans. Il faut bien dire qu’à Constantinople comme à Rome, les actrices, même très jeunes pratiquent, avec beaucoup de naturel, la courtisanerie. Séductrices et charmeuses, elles sont invitées par leurs admirateurs qui leur proposent d’autres sortes de jeux… Elles sont payées, parfois cher, pour animer des dîners et des soirées, lorsqu’elles maîtrisent la musique et le chant. Pour être clair, dès l’âge de 12 ans, Théodora est une prostituée.

Il semble qu’elle excelle par ailleurs dans l’art du mime. Elle a beaucoup d’aplomb et elle est effrontée. Le mémorialiste Procope dit autant de bien de Théodora dans "Les Édifices", ouvrage commandé par Justinien, qu’il dit du mal d’elle dans son pamphlet "Histoire secrète". Dans ces conditions, il est difficile de connaître la vérité. Néanmoins, voici comment Procope nous la décrit : "Théodora était belle de visage et par ailleurs charmante ; elle était petite et de teint blanc, pas tout à fait blanc mais plutôt mat ; elle avait le regard toujours impétueux et direct."

Elle vit de la prostitution. C’est un statut précaire car la loi interdit le mariage aux prostituées. Ce qu’elles peuvent espérer de mieux est de trouver des protecteurs qui en fassent leur concubine. 

C’est ce qui va arriver à Théodora. Elle rencontre un homme très riche, originaire de Tyr, qui se nomme Hékébolos. Il est gouverneur de la Pentapole, l’une des provinces de Cyrénaïque, aujourd’hui à l’est de la Libye. De passage à Constantinople, il s’éprend de la belle Théodora et lui demande de l’accompagner à Sozousa, l’actuelle Benghazi.

Elle quitte donc Constantinople avec son protecteur et devient une riche femme entretenue dans un magnifique palais. Elle est la maîtresse d’un homme important, qui a de grandes responsabilités. Grâce à lui, elle s’initie à la politique. Elle se voit, parfois, confier quelques missions secrètes. Sans doute, s’agit-il d’utiliser ses charmes pour négocier des affaires ou obtenir certains renseignements… 

Ce serait à ce moment qu’elle aurait mit au monde son seul enfant, une fille. On peut supposer que le père est Hékébolos. Mais au bout de quelque temps, celui-ci se lasse de Théodora et la renvoie. On en ignore les raisons, mais on présume qu’il lui laisse un peu d’argent. Elle ne rentre pas à Constantinople en bateau mais entreprend un long périple par voie de terre. Sans le savoir elle va ainsi découvrir le territoire de ce qui, bientôt, deviendra son empire.

Sa première étape est Alexandrie puis elle arrive à Antioche. Elle y rencontre, à l’Hippodrome, une danseuse nommée Macedonia qui la prend sous sa protection. Grâce à elle, Théodora peut poursuivre sa route vers Constantinople. 

Elle y arrive vers l’année 520. C’est Macedonia qui la présente à Justinien. Il a 38 ans, il est le neveu de l’empereur Justin 1er, et appelé à lui succéder. Justin était presque devenu empereur par hasard. Originaire de Thrace et de très basse extraction, il avait fait une carrière militaire et avait réussi à devenir chef de la garde du palais. 

A la mort de l’empereur Anastase, en 518, on l’a chargé de payer des troupes pour faire acclamer le nouveau souverain, Théocrite. Justin avait payé les soldats, on le trouvait généreux, son nom circula et finalement, il fut proclamé empereur à la place de Théocrite !

Bien avant d’accéder au pouvoir, il avait fait venir à Constantinople son neveu Justinien. Il voulait lui permettre une belle carrière militaire. Grâce à lui, Justinien devient officier, membre de la garde d’honneur du souverain. Au sein du palais, il se familiarise avec le fonctionnement de l’Empire. Lors de son accession au pouvoir en 518, Justin adopte celui qu’il traite déjà publiquement comme son fils. Désormais, Justinien est l’héritier du trône.

Entre Théodora et Justinien, on peut presque parler de coup de foudre. Il semble étonnant qu’à son âge Justinien soit encore célibataire. Il aurait pu faire un riche mariage qui l’aurait allié à une puissante famille de l’aristocratie. Il a préféré partager sa vie et le pouvoir avec une fille née dans l’Hippodrome et obligée de se prostituer.

Mais comme Théodora, Justinien a des origines extrêmement modestes. Il ne veut pas épouser une patricienne qui le méprisera et lui fera sentir son infériorité. Même avec le statut de futur empereur, il préfère épouser la superbe Théodora, malgré son passé, car elle est intelligente et ambitieuse et lui sera toujours dévouée. 

Elle devient tout de suite sa maîtresse. Le mariage ne va pas de soi car une loi de l’empereur Constantin prive les actrices de droits civils, donc de la possibilité de se marier. Il demande alors à son oncle l’empereur d’élever Théodora à la dignité de patricienne. Il abrogera aussi une loi empêchant l’union d’un noble avec une ancienne actrice. Une fois ces obstacles juridiques surmontés, Justinien épouse Théodora en 525. On ne sait si la cérémonie a lieu à Sainte-Sophie… 

Le couple s’installe dans une somptueuse résidence qui fait partie du grand palais. Le 1er avril 527, l’empereur Justin 1er, âgé de 75 ans, proclame très officiellement que Justinien est son héritier et le nomme Maître de l’Empire. Quelques jours plus tard, il couronne son successeur et son épouse, cette-fois dans le cadre magnifique de Sainte-Sophie.

Théodora et Justinien revêtent les vêtements du sacre. La jeune femme doit se courber pour recevoir un lourd diadème d’or et de pierreries duquel tombent des pendeloques de perles. Le peuple les acclame tous les deux. 

Dès cet instant, c’est un couple qui va diriger l’Empire, situation inédite à Constantinople. Justin 1er va mourir quelques mois plus tard. Ses successeurs, Justinien et Théodora, ont de grands projets pour l’Empire d’Orient.

 

Références bibliographiques :

Virginie Girod, Théodora, prostituée et impératrice de Byzance (Tallandier, 2020)

Marcel Brion, L’aventureuse réussite de Théodora (Gallimard, 1934)

 

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"Au cœur de l'histoire" est un podcast Europe 1 Studio

Auteur et présentation : Jean des Cars
Production : Timothée Magot
Réalisation : Jean-François Bussière
Diffusion et édition : Clémence Olivier
Graphisme : Karelle Villais

 

 

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