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Napoléon : La tabatière, gardienne des souvenirs

Au Cœur de l'Histoire

2 septembre 2021

Episode - 00 minutes - Société

Description de l'épisode

Lorsque Louis XVIII s’installe aux Tuileries dans la chambre de Napoléon, il découvre un objet oublié par l’ex-Empereur : une petite tabatière… Dans ce nouvel épisode du podcast Europe 1 Studio "Au cœur de l'Histoire", en partenariat avec le château de Fontainebleau où se tiendra l'exposition "Un palais pour l'Empereur, Napoléon Ier à Fontainebleau" à partir du 15 septembre, Jean des Cars raconte l'histoire de ce petit objet en écaille et laiton que Napoléon a fini par récupérer, et gardé jusqu’à sa mort.


Napoléon adore priser du tabac. Il possède une dizaine de tabatières mais il est particulièrement attaché à l’une d’entre elles : un modèle de poche sur lequel est représenté le château de Fontainebleau. Dans ce nouvel épisode du podcast Europe 1 Studio "Au cœur de l'Histoire" , Jean des Cars revient sur l’histoire rocambolesque de ce petit objet.

A la suite de son abdication le 6 avril 1814, Napoléon quitte Fontainebleau le 20 avril. Après la cérémonie des adieux à ses soldats, dans la cour du Cheval Blanc, il leur tient un discours :

"Soldats de la Vieille Garde, je vous fais mes adieux. Depuis vingt ans, je vous ai trouvés constamment sur le chemin de l’honneur et de la victoire… Mais la guerre était interminable, c'eût été la guerre civile, la France n’en serait devenue que plus malheureuse. J’ai donc sacrifié tous nos intérêts à ceux de la Patrie. Je pars… Adieu, mes enfants ! Je voudrais vous presser tous sur mon cœur, que j’embrasse au moins votre drapeau."

Il prend alors la route du sud pour gagner son nouveau royaume, accompagné d’une petite suite, dirigée par le Grand Maréchal Bertrand et le général Drouot. 

Le convoi s’embarque dans la baie de Fréjus le 29 avril à bord d’une frégate anglaise. Le 3 mai, il arrive en rade de Portoferraio, la capitale de l'Île d’Elbe. Il ne débarque que le lendemain. Ce même 3 mai, son successeur sur le trône de France, le roi Louis XVIII, frère cadet de Louis XVI, entre dans Paris et s’installe aux Tuileries. Il a 58 ans. Alors comte de Provence, il était parti en émigration le 21 juin 1791, le même jour que son frère Louis XVI. On sait que pour ce dernier, l’aventure s’est achevée rapidement à Varennes avec un retour désastreux à Paris. Provence a donc réussi à passer la frontière. Après Coblence, où il retrouve son frère le comte d’Artois, futur Charles X, il va se déplacer en Italie puis en Autriche avant de s’installer en 1798 à Mitau, en Courlande, l’actuelle Lettonie, à l’invitation du tsar Paul 1er. Il y restera jusqu’en 1807. De 1807 à 1814, il sera l’hôte de l’Angleterre. Il a passé vingt-quatre ans en exil.

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Les négociations avec les Alliés pour son arrivée sur le trône de France ont été laborieuses. Le nouveau souverain revient habiter les Tuileries, tout juste abandonnées par la Cour Impériale… Napoléon avait quitté le palais le 30 janvier. Il n’y est pas revenu. Des Aigles qui décorent les appartements jusqu’aux tapis semés d’abeilles, tout, aux Tuileries, évoque l’Empereur. Louis XVIII s’installe dans la chambre de Napoléon et tombe alors sur un petit objet oublié par son prédécesseur. C’est une boîte à tabac, ronde, d’à peine 9 centimètres de diamètre et de 2 de hauteur. Elle est en écaille et cerclée de laiton doré. Sa petite taille permet de la glisser dans la poche d’un habit. C’est la tabatière de l’Empereur !

La tabatière de l'Empereur 

Sur le couvercle, il y a une image du château de Fontainebleau. Le Roi est touché. Sous le règne de Louis XVI, il arrivait à la Cour de se déplacer à Fontainebleau, demeure royale de ses ancêtres. C’est aussi à Fontainebleau que "l’usurpateur" avait abdiqué avant de quitter la France. C’est le Traité de Fontainebleau qui a permis la restauration de la monarchie. Pour le Roi, cette tabatière devient un symbole. Il la glisse aussitôt dans sa poche. Depuis les premières graines de tabac rapportées d’Amérique en 1520, le tabac est utilisé comme plante médicinale au Portugal. Jean Nicot, ambassadeur de France à Lisbonne en 1561 envoie les premières feuilles de tabac râpées à Catherine de Médicis. La Reine se met à priser pour soulager ses migraines. A la Cour, le tabac devient "l’herbe à la Reine". La mode est lancée. 

Peu à peu, on ajoute des herbes, des huiles fines à la feuille de tabac pour raffiner son goût. Priser est un un privilège de l’aristocratie et de la bourgeoisie, le peuple se contente de chiquer. Comme Catherine de Médicis, Napoléon prise. Il prend une pincée de tabac entre le pouce et l’index avant de l’inhaler. Son secrétaire, le baron de Méneval, raconte dans ses mémoires que l’Empereur puise dans sa tabatière et se contente de respirer l’odeur du tabac. Il a toujours dans sa chambre une dizaine de boîtes à tabac, de forme oblongue, dont les couvercles sont ornés de médailles antiques : Alexandre le Grand, Philippe de Macédoine, Marc-Aurèle et Commode. Son valet veille à ce qu’elles en soient toujours remplies. 

Ses tabatières suivent l’Empereur partout, même en campagne. Le 30 janvier 1814, pressé, il oublie de prendre cette tabatière, la plus simple de sa luxueuse collection. Pourtant, il y est très attaché. Sur ses deux faces, elle est ornée de miniatures aquarellées représentant des images du domaine de Fontainebleau. La première évoque une scène de chasse devant le château dont on reconnaît sans peine la porte dorée de François 1er, la cour ovale et la cour des offices du roi Henri IV. Sur l’autre face, figure un plan cartographié datant de 1807 de la forêt de Fontainebleau, domaine de chasse des rois de France depuis Saint-Louis. De François Ier à Louis XV et jusqu’à Napoléon, la chasse est à l’honneur à Fontainebleau.

On ne connaît pas l’origine de cette tabatière. Napoléon reçoit constamment des cadeaux de provenances multiples. Toutefois, le plan de la forêt qui figure sur une des faces témoigne d’une grande maîtrise de la cartographie. Il est très proche du plan établi en 1807 lors du séjour de l’Empereur dans le palais impérial alors nouvellement restauré. La tabatière a pu être offerte à Napoléon à l’occasion des fêtes données lors du mariage de son frère Jérôme avec Catherine de Wurtemberg. Entre le 21 septembre et le 29 novembre 1807, Fontainebleau renoue à cette occasion avec les fastes de l’Ancien Régime. L’Empereur accueille princes-électeurs, maréchaux, vainqueurs ou vaincus, noblesse et bourgeoisie.

Napoléon et Louis XVIII : deux grands amateurs de tabac 

Louis XVIII a donc gardé la tabatière car il est lui-même grand amateur de tabac. Il prise énormément au point de dégager une forte odeur de tabac ! Dans sa correspondance avec sa future épouse la princesse Marie-Caroline de Bourbon-Sicile, le neveu du Roi, le duc de Berry, prévient sa fiancée que chaque fois qu’elle rencontrera Sa Majesté le roi Louis XVIII, il lui faudra faire une révérence avant de recevoir un "baiser au tabac" !

Pendant ce temps, le 4 mai 1815, Napoléon a débarqué sur l'Île d'Elbe dont il est le nouveau maître. En effet, le Traité de Fontainebleau lui reconnaît la possession, en toute souveraineté, de l’île comme Principauté séparée de la Toscane. Il garde son titre impérial et doit recevoir un revenu annuel de 2 millions de Francs. Portoferraio, la capitale, hisse le nouveau drapeau, salué par des coups de canons. Il est blanc, coupé en diagonale par une bande orange qui porte trois abeilles. La courte souveraineté de l’Empereur va marquer à jamais l’histoire de l'Île d’Elbe car Napoléon va y faire ce qu’il fait toujours : organiser, construire et développer malgré ses faibles moyens. Le Grand Maréchal Bertrand prend en charge la Maison Impériale et le Ministère de l’Intérieur, Drouot l’armée et l’ordre public avec comme adjoint le général Cambronne qui rejoint l'île avec 800 soldats de l’ex-Garde Impériale. Très actif, Napoléon n’a pas le temps de s’apercevoir qu’il a oublié sa tabatière préférée aux Tuileries.

Il établit son palais, les Mulini, sur les hauteurs de la capitale, qui domine la mer. Sa Maison emploie en permanence 60 à 70 personnes. Le nouveau souverain installe une vie de cour ponctuée par les levers, les revues, les audiences, les réceptions, les bals, les concerts et les représentations théâtrales. Il s’arrange aussi une résidence de campagne, à San Martino. Dès son arrivée, Napoléon dresse le bilan des ressources locales et forme de nombreux projets pour l’amélioration de l’Île d’Elbe. Il fait établir un plan d’irrigation de la plaine de Lacona, recommande la culture de la pomme de terre, ordonne le reboisement des vallées et fait planter des oliviers et aussi des mûriers au sud, pour l’élevage de vers à soie et sur les versants nord des châtaigniers. Lorsqu’il arrive, il n’y a que des chemins. Il crée de toutes pièces un réseau routier reliant les communes de l'île à la capitale. Il fait planter des arbres le long des routes pour avoir des ombrages. Il fait construire un hôpital et un réseau de ravitaillement en eau potable pour Portoferraio. Il confie à Pons de l'Hérault la réorganisation de l’exploitation des mines de fer, principale ressource de l'île. Les Elbois lui en sont encore reconnaissants aujourd’hui.

Très vite, Madame Mère et sa sœur Pauline le rejoignent. Pauline va l’aider à organiser des soirées musicales et théâtrales. Une vie de Cour… en réduction mais réelle. Napoléon aurait bien voulu que son épouse Marie-Louise et leur fils le roi de Rome le rejoignent. Mais l’impératrice est retournée à Vienne et son père lui conseille d’y rester. En revanche, sa maîtresse polonaise Marie Walewska lui rend visite en septembre 1814, avec le fils qu’elle a donné à Napoléon, Alexandre. Ce séjour est très bref car une confusion s’est installée dans l'île : les insulaires croyaient que c’était l’impératrice Marie-Louise et le roi de Rome… L’Empereur redoute que cette visite, si elle est connue, ne fâche son épouse légitime.

Bonaparte quitte l'île d'Elbe pour regagner la France 

Très vite, Napoléon se heurte à de graves difficultés financières. Les deux millions promis n’arrivent pas… Ses ennemis s’inquiètent de la proximité de l'île d’Elbe avec l’Italie et la France. De nombreux espions guettent les faits et gestes de l’Empereur. Celui-ci reste informé de l’évolution politique en Europe et surtout du Congrès de Vienne grâce à de nombreux visiteurs. Il reçoit aussi des journaux français et anglais.

Très vite, il se rend compte que les Bourbons n’ont pas vraiment réussi leur retour au pouvoir. La maladresse du gouvernement, soutenu par la noblesse, les hauts-fonctionnaires et le clergé, fait que le peuple se sent exclu tandis que l’armée, rendue à la vie civile, se sent trahie. Napoléon juge les conditions favorables pour tenter un retour en France. Il veut agir vite car il est aussi informé que se trament des complots visant à l’assassiner ou à l’enlever. 

Profitant de l’absence de Campbell, le diplomate anglais chargé de le surveiller, Napoléon quitte l'Île d'Elbe à bord du brick "L’Inconstant" et débarque à Golfe-Juan le 1er mars 1815. Le "Vol de l’Aigle" commence : Digne, Gap, Laffrey ou les soldats du 5ème ligne se rallient à lui, le 10, il reçoit un accueil enthousiaste à Lyon. Le 18 à Auxerre, Ney, qui avait promis à Louis XVIII de ramener Napoléon dans une cage de fer, se rallie à lui. Le 20, il s’arrête à Fontainebleau avant de gagner, à 21 heures, les Tuileries que Louis XVIII avait quittées en hâte. En rentrant dans son bureau, il trouve la fameuse petite tabatière chère à son cœur que, dans sa hâte, Louis XVIII a lui aussi oubliée. Napoléon la remet dans sa poche. Elle ne le quittera plus.

La revanche de Napoléon durera Cent Jours. Le 18 juin 1815, la défaite de Waterloo met fin à son retour très romanesque. Cette seconde chute va entraîner une seconde abdication. Elle est différente dans la forme car c’est un acte purement français, sans négociation ni traité avec les vainqueurs. Le 21 juin, trois jours après Waterloo, Napoléon retourne à l’Elysée où il s’était installé depuis avril, après avoir quitté les Tuileries. Les négociations de sa nouvelle abdication vont durer plusieurs jours et c’est seulement le 23 juin qu’il renonce au pouvoir. Il se retire en faveur de son fils. Les Chambres refuseront Napoléon II et nomment un gouvernement provisoire dominé par Fouché. Celui-ci sera bientôt contraint d’accepter le retour de Louis XVIII ! Un incroyable chassé-croisé ! Napoléon va alors quitter l’Elysée pour La Malmaison. Il y passe quatre jours, du 25 au 29 juin, pour faire ses adieux aux siens et particulièrement à Madame Mère avant l’exil définitif. Le 26 juin, il dira mélancoliquement à la reine Hortense, fille du premier mariage de Joséphine :

"Cette pauvre Joséphine ! Je ne puis m’accoutumer à habiter ce lieu sans elle ! Il me semble toujours la voir sortir d’une allée et cueillir ses plantes qu’elle aimait tant."

A qui revient la tabatière de Napoléon ? 

On sait qu’après avoir passé sa dernière nuit sur le sol de France à l’Ile d’Aix, Napoléon va embarquer le 15 juillet sur le Bellérophon, bâtiment britannique. Après un détour par l’Angleterre, à Plymouth, le prisonnier sera informé du lieu de son dernier exil : Sainte-Hélène. Il y débarque le 17 octobre 1815. Cette-fois, la tabatière est toujours dans sa poche. On connaît la dureté de son exil. Dans sa résidence de Longwood, il va néanmoins mettre en ordre une Étiquette Impériale avec un Grand Maréchal, Bertrand, un secrétaire, Las Cases, des officiers de service, Montholon et Gourgaud ainsi qu’un nouveau premier valet de chambre, Marchand. Le prisonnier se plonge dans ses livres. Sa bibliothèque compte plus de 3.000 volumes. Mais surtout, il dicte ses Mémoires et Las Cases rédige le Mémorial de Sainte Hélène qui sera traduit en huit langues et contribuera à entretenir la légende napoléonienne.

Jusqu’au bout, Napoléon tient dans ses mains la petite tabatière où figure Fontainebleau. Lors de ses conversations, il dira à Las Cases en montrant l’objet : "Voilà la vraie demeure des rois, la maison des siècles. Peut-être n’était-ce pas rigoureusement un palais d’architecte, mais bien un lieu d’habitation. C’était ce qu’il y avait sans doute de plus commode, de plus heureusement situé en Europe pour un souverain… C’est un château qui a la forme et la couleur du temps."

La tabatière à l’image de Fontainebleau est mentionnée dans son testament et dans les inventaires dressés à sa mort en 1821 par son premier valet de chambre, Marchand. Ce dernier est l’exécuteur testamentaire de l’Empereur. La petite tabatière revient à sa sœur Caroline Murat. Elle est restée dans sa descendance jusqu’à aujourd’hui où elle a rejoint, avec tant d’autres illustres témoignages de l’Empire, les vitrines du Musée Napoléon 1er du château de Fontainebleau.

 

Ressources bibliographiques :

Thierry Lentz, Napoléon Dictionnaire Historique (Perrin, 2020)

Jean Tulard, de l’Institut, Dictionnaire de Napoléon (direction, Fayard, 1987)

 

 

"Au cœur de l’Histoire" est un podcast Europe 1 Studio

Auteur et présentation : Jean des Cars
Production : Timothée Magot
Réalisation : Laurent Sirguy
Diffusion et édition : Clémence Olivier et Salomé Journo 
Graphisme : Karelle Villais

Cet épisode a été réalisé en partenariat avec le château de Fontainebleau. Vous pourrez y découvrir l'exposition "Un palais pour l'Empereur, Napoléon Ier à Fontainebleau" à partir du 15 septembre. 

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