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Marie-Thérèse : politicienne, guerrière et mère (partie 2)

Au Cœur de l'Histoire

26 janvier 2021

Episode - 00 minutes - Société

Description de l'épisode

Après avoir imposé sa légitimité, Marie-Thérèse s’emploie à consolider son trône de souveraine d’Autriche, de Bohême et de Hongrie. Dans ce nouvel épisode du podcast Europe 1 Studio "Au cœur de l’Histoire", Jean des Cars vous raconte comment cette mère de famille très nombreuse a réformé son empire, tout en faisant de sa progéniture une formidable arme diplomatique.


Une fois parvenue au pouvoir, Marie-Thérèse sait à la fois commander et se faire aimer. Dans ce nouvel épisode du podcast Europe 1 Studio "Au cœur de l'histoire" , Jean des Cars vous raconte comment la souveraine a su réformer son empire et s’assurer des alliances solides grâce aux mariages de ses nombreux enfants, dont celui d’une certaine Marie-Antoinette… 

A Vienne, la nurserie du palais déborde littéralement d’enfants. Marie-Thérèse en a mis au monde seize, dont treize ont survécu, et dix atteindront l’âge adulte. C’est un bilan extrêmement positif pour l’époque car la variole sévit de manière endémique. On sait que les premières années de son règne sont très occupées par la politique. Elle gagne sa légitimité par la guerre mais en même temps, elle va réformer son Empire.

L’impératrice réforme l’empire

Sitôt arrivée au pouvoir, Marie-Thérèse se débarrasse de tous les vieillards qui avaient si mal conseillé son père. Elle charge le comte Haugwitz de réorganiser l’armée. Un aristocrate de Bohême, le comte Chotek, s’attaque à une réforme fiscale. Elle fait venir un Ecossais, Laudon, et un Irlandais, Lacy, pour réformer l’armée et veille à ce que ses soldats soient bien nourris et chaudement vêtus. Ses ministres et ses généraux lui vouent une fidélité à toute épreuve. Marie-Thérèse sait commander mais aussi se faire aimer. 

A partir de 1755, elle confie les Affaires étrangères à un remarquable diplomate, le comte Wenzel Kaunitz. Il deviendra son ministre et son conseiller le plus important. Elle ne se résout pas à la perte de la Silésie et cherche toujours une possibilité de la récupérer. Profitant d’une désastreuse nouvelle pour l’empire, à savoir l’alliance de l’Angleterre et de la Prusse de Frédéric II, Kaunitz œuvre à un retournement des alliances. Désormais, l’Autriche est alliée de la France, concrétisée par les traités de Versailles de 1756 et 1757. 

En effet, un nouveau conflit éclate : la Guerre de Sept Ans. Elle commence sous de meilleurs auspices que la précédente car cette fois l’Autriche est non seulement alliée de la France mais aussi de la Russie, de la Suède, de la Saxe et des Bourbons d’Espagne. Pourtant, le génie militaire de Frédéric II sera plus fort que cette magnifique coalition. La paix de Hubertsbourg, en 1763, met fin aux hostilités. Cette-fois, Marie-Thérèse doit accepter la perte définitive de la Silésie et reconnaître la suprématie prussienne en Allemagne du Nord, ce qui sera le grand problème de ses successeurs.

Mais tout en guerroyant, l’impératrice ne cesse d’innover dans l’administration de son Empire. En 1760, elle crée un Conseil d’Etat devant lequel sont examinées toutes les affaires importantes. En 1761, elle crée un Directoire de l’Intérieur qui rattache l’administration de la Bohême à celle de l’Autriche. L’impératrice centralise la direction de son Empire. En 1768, un nouveau Code Pénal unifie la législation criminelle. Si en 1752, elle avait créé l’Académie Militaire de Wiener Neustadt, en 1776 elle fonde le Theresianum destiné à former un corps de fonctionnaires civils et militaires de qualité. Marie-Thérèse marque définitivement de son empreinte l’autorité de Vienne sur son Empire. Loin d’être dogmatique, elle agit avec subtilité, pragmatisme, sagesse et empirisme. 

Marie-Thérèse mère de famille

Entre guerres et réformes, la souveraine, souvent enceinte ou en train d'allaiter, se préoccupe aussi de l’éducation de ses enfants. Plusieurs grands tableaux sur fond identique de terrasses ou de châteaux, représentent les treize enfants survivants de François et de Marie-Thérèse, huit petites filles souriantes et ravissantes dans leurs belles robes de dentelles et de brocart et leurs cinq frères portant perruques et culottes de velours. Une vision idyllique de cette grande famille. Il ne manque même pas deux ou trois chiots qui folâtrent au premier plan !

Aucune Cour d’Europe ne peut proposer pareil spectacle. A Potsdam, Frédéric II, détesté de tous, mène une vie de vieux garçon, ne communiquant avec sa femme que par correspondance. A Saint-Pétersbourg, la tsarine Elisabeth, avec laquelle Marie-Thérèse entretient de bonnes relations, n’est pas mariée, n’a pas d’enfants mais a beaucoup d’amants. A Versailles, Louis XV ne quitte pas sa maîtresse en titre, la du Barry. Rien à voir avec la joyeuse tribu des petits archiducs et archiduchesses qui, l’hiver ensoleillent la sinistre Hofburg, et l’été se répandent dans les jardins de la résidence préférée de Marie-Thérèse : Schönbrunn. 

Dès son avènement, l’impératrice avait bousculé la rigide étiquette de la Cour des Habsbourg. Son père et son grand-père gardaient leurs sujets à distance. Au contraire, Marie-Thérèse adore rencontrer son peuple. Chaque matin, à dix heures, elle donne audience publique. Elle se veut accessible et rien ne résume mieux cette atmosphère familiale et détendue que la venue à Schönbrunn du petit Wolfgang Amadeus Mozart et de sa sœur, accompagnés de leur père Léopold. Celui-ci raconte :"Leurs Majestés nous ont reçus avec une bonne grâce si extraordinaire que, quand je la décris, les gens ne veulent pas me croire. Qu’il me suffise de dire que Wolferl a sauté sur les genoux de l’impératrice, a passé ses bras autour de son cou et l’a embrassée de tout son cœur."

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De même, un jour le philosophe écossais Hume est présenté à l’impératrice. C’est un homme âgé et très obèse. A la fin de l’audience, il se retire à reculons avec ses compagnons à travers l’immense salon en faisant des révérences rituelles conformes à l'étiquette. Marie-Thérèse, inquiète de le voir trébucher, lance joyeusement aux Ecossais :"Allez, Messieurs, sans cérémonie ! Vous n’y êtes pas habitués et le parquet est glissant !"

Si tout cela est très joyeux et détendu, l’éducation des treize enfants l’est parfois moins. Comme l’impératrice n’a guère le temps de s’y consacrer, ceux-ci viennent simplement lui baiser la main à certaines heures de la journée. Il lui arrive de passer surprendre l’un ou l’autre pendant leurs leçons, mais généralement, c’est par écrit que Marie-Thérèse fait part de ses volontés aux précepteurs et gouvernantes de sa nombreuse progéniture. Ses instructions sont très précises. Elles vont jusqu’aux prières qu’ils doivent réciter matin et soir. Chaque enfant dispose d’un précepteur et d’une gouvernante auxquels s’ajoutent des maîtres et des maîtresses différents pour la danse, la musique, les langues étrangères, l’équitation et l’escrime. 

A Schönbrunn, une partie du rez-de-chaussée est réservée aux activités des enfants. Les filles étudient la harpe et le clavecin tandis que les garçons s’affrontent au fleuret. Quand l’un d’entre eux ne se comporte pas bien, il est séparé de ses frères et sœurs. C’est ce qui arrive à la très sensible petite Josepha qui fond en larmes si facilement. L’impératrice exige que ses mauvaises habitudes lui soient extirpées immédiatement et entièrement. La pauvre gouvernante de Josépha lui répond :"Je ne puis me promettre de réussir avec elle, tant que la source de son regrettable comportement, c’est à dire son caractère violent et son égoïsme, n’auront pas été maîtrisés. On peut à peine lui adresser la parole qu’elle s’irrite au point de pleurer de colère."

Pour les archiducs, ce n’est pas plus simple. Si Charles apprend vite et facilement, ce n’est pas le cas de l’aîné, l’héritier du trône, Joseph. Il a des difficultés, mais en revanche, ce qu’il parvient à apprendre, il ne l’oublie jamais. Sa mère l’appelle tête de mule et le fait surveiller de très près par son précepteur et un chambellan pour prévenir toute incartade.

Un jour, on ne sait sous quel prétexte, Marie-Thérèse ordonne de fouetter Joseph. Le chambellan proteste disant qu’aucun châtiment corporel n’a jamais été employé contre un futur empereur. Agacée, elle réplique : "On le voit à ses manières !" Et Joseph n’a pas été fouetté... A Caroline, qui sera un jour reine de Naples, sa mère explique comment on se prépare à être souveraine :"Vous devez continuer consciencieusement à étudier la musique, la peinture, l’histoire, la géographie et le latin. Vous ne devez jamais vous laisser aller à la paresse, car l’indolence est dangereuse pour tous, et spécialement pour vous. Vous devez occuper votre esprit, cela vous empêchera de penser à des plaisanteries enfantines, de faire des observations déplacées, de désirer des plaisirs et des divertissements stupides."

A mesure que les enfants grandissent, ils font l’un après l’autre leurs débuts à la Cour. On se presse pour les voir dîner en compagnie de leurs parents dans l’extraordinaire galerie des Glaces rococo de Schönbrunn. Pour leurs anniversaires ou pour des fêtes, on organise des représentations privées. Ils apparaissent sur la scène du petit théâtre de la Cour.

François trompe Marie-Thérèse !

Mais le temps passe aussi pour l’impératrice. On aurait du mal à reconnaître la svelte archiduchesse courtisée par François de Lorraine dans l’imposante silhouette de la souveraine. La naissance de seize enfants et son robuste appétit ont contribué à son embonpoint. Son médecin personnel s’en désole. Pour tenter de contraindre l’impératrice à freiner son appétit, il s’installe à table à côté d’elle. A mesure qu’elle absorbe ses aliments, il prend les mêmes, en quantités identiques et les mélange dans un sceau en or pour que Marie-Thérèse réalise ce qu’elle inflige à son estomac. Peine perdue ! Elle aime la bonne chère, le travail et les divertissements. 

L’empereur François, qui continue à remplir son devoir conjugal avec régularité, n’y trouve peut-être pas le plaisir et l’enthousiasme d’autrefois. Les commérages commencent à se répandre. On parle de soupers fins de l’empereur avec une jolie danseuse. L’ambassadeur de Prusse réjouit beaucoup Frédéric II en révélant que l’impératrice ne rêve que de mener la vie d’un ménage bourgeois mais que ce n’est du tout le cas de l’empereur. 

Il faut dire qu’à Vienne, l’atmosphère est plutôt licencieuse. C’est une ville où l’on raffole des potins (c’est toujours le cas aujourd’hui !) et où l’on se régale des mésaventures conjugales de la souveraine. Marie-Thérèse découvre que son époux se distrait sans elle. Elle est furieuse et jalouse au point qu’en 1753, elle institue une Commission des mœurs dont le but est de faire régner la vertu en public et en privé. Elle nomme son principal ministre Kaunitz à la tête de cet organisme. Elle ignore que ce dernier est un coureur de jupons impénitent ! 

La police intervient, au grand mécontentement de la population viennoise, se mêlant de tout : des livres licencieux, des prostituées que l’on chasse de Vienne, des épouses se plaignant d’être trompés, de même pour les maris. De toute façon, personne n’empêchera l’empereur de tromper l’impératrice. Deux ans après l’institution d’une véritable police des mœurs, François prend pour maîtresse la princesse Wilhelmine Auersperg. Elle est mariée, belle et séduisante. L’empereur l’installe dans une maison près du château de Laxenbourg. Il paie les dettes de jeu abyssales de la jeune femme. Bref, une liaison sérieuse... et coûteuse !

En août 1765, le couple impérial se rend à Innsbruck pour les noces de leur second fils, Léopold, avec une princesse espagnole. La semaine suivante, alors qu’il se rendait à une soirée de gala, l’empereur chancèle et porte la main à son cœur. Il meurt quelques minutes après. Marie-Thérèse est veuve. Elle a 48 ans. Pleine de santé et d’énergie, elle ne s’habillera plus que de noir. Elle quitte ses ravissants appartements rococo de la Hofburg pour se retirer dans des pièces drapées de noir au troisième étage du palais. Elle ne portera plus de bijoux, ne participera plus au carnaval et ne dansera plus. François était le grand amour de sa vie. Sa vie de femme est terminée, mais pas celle d’impératrice.

Marie-Thérèse marie ses enfants

S’il est un vieil adage que Marie-Thérèse va respecter scrupuleusement c’est bien celui-ci : "Les autres font la guerre, mais toi, heureuse Autriche, tu te maries". Cela signifie que pour affermir des alliances et agrandir des territoires, mieux vaut marier ses enfants que de déclencher des conflits. L’impératrice va s’y employer avec talent mais aussi avec sévérité : on ne se marie pas pour le plaisir mais pour servir la Couronne. 

Le pauvre Joseph va en faire les frais ! On l’unit d’abord à la ravissante Henriette de Parme, pour resserrer des liens avec l’Italie et la France. C’est un mariage très heureux. Elle lui donne deux filles avant de mourir de la variole, au grand désespoir de son mari. Sa deuxième épouse, une princesse de Bavière, est si laide avec un corps couvert de cicatrices qu’il ne parvient même pas à partager son lit ! Elle aussi décèdera très vite, elle aussi, de la variole. Joseph ne se remariera pas, laissant à son frère Léopold le soin d’assurer l’avenir de la dynastie.

Caroline, âgée de 15 ans, renâcle à épouser Ferdinand II de Naples dont le caractère est imprévisible. Obligée de céder, elle finit par faire le bonheur de son époux. L’avant-dernière fille, Amélie, est folle amoureuse du prince bavarois Charles des Deux-Ponts. Elle doit y renoncer pour épouser le duc de Parme, quasiment arriéré mental ! 

Mais le triomphe de Marie-Thérèse sera, évidemment, le mariage de sa dernière fille, Antonia, notre Marie-Antoinette. Une union destinée à consolider l’alliance récente des deux anciens ennemis héréditaires, la France des Bourbons et la Maison de Habsbourg-Lorraine. On sait qu’Antonia n’a pas reçu une éducation à la hauteur d’une future reine de France. Dès ses fiançailles, elle est confiée à une équipe d’éducateurs. Ceux-ci, en quelques mois, doivent rattraper le temps perdu, mais c’est impossible ! 

Heureusement, Marie-Antoinette a d’autres atouts : son teint de lys, ses yeux bleu porcelaine et surtout sa grâce infinie. Bonne musicienne, excellente danseuse, elle fait la conquête du grand-père de son époux, Louis XV. Mais la dauphine a deux grands problèmes : ses rapports avec son mari, puisque leur mariage ne se concrétisera qu’au bout de huit ans. Et d’autre part, comme à Vienne on avait reproché à François de Lorraine d’être Français, à Versailles et à Paris on reprochera à la reine d’être Autrichienne. On sait combien Marie-Thérèse s’est souciée de la situation de sa fille à travers leur longue correspondance. Mais elle avait aussi des inquiétudes avec son fils, le nouvel empereur Joseph II.

Marie-Thérèse et Joseph II : un accord impossible

A la mort de François de Lorraine, celui qui est désormais Joseph II est élu empereur du Saint-Empire Romain Germanique. Contrairement à son père, il va devoir partager le pouvoir avec sa mère Marie-Thérèse. Or, leurs personnalités sont totalement incompatibles. L’impératrice représente le vieil ordre monarchique conservateur, tandis que son fils est tout imprégné de l’esprit des Lumières. 

Ils ne sont pratiquement d’accord sur rien. Alors, Joseph II décide de temporiser. Il se met à voyager à travers toute l’Europe : la France, ses États italiens, de Bohême et de Hongrie, la Pologne et la Russie. Il contrarie beaucoup sa mère en rendant visite à Jean-Jacques Rousseau et à Buffon. Plus grave encore, il dîne avec le pire ennemi de Marie-Thérèse : Frédéric II.

Pendant ce temps, l’impératrice vieillit. Elle est devenue énorme et a beaucoup de mal à se déplacer. Elle se fait aménager des appartements au rez-de-chaussée de Schönbrunn. Les pièces donnent directement sur le parc et sont peintes de paysages exotiques. Ainsi, elle peut se promener dans les jardins sans avoir à monter ni descendre des escaliers. 

En 1780, elle ne peut s’arracher à Schönbrunn. Elle y est encore en novembre. Elle y prend froid et rentre alors à la Hofburg. Fiévreuse, elle respire avec difficulté. Joseph II veille sa mère. A 63 ans, Marie-Thérèse sait qu’elle vit ses derniers moments. Le 20 novembre 1780, elle veut se lever mais s’effondre sur un canapé inconfortable. Son fils lui fait remarquer : "Votre Majesté est mal couchée…" Il lui demande tout de même si elle est bien installée. Dans une parfaite sérénité, elle lui répond : "Suffisamment pour mourir…"

 

Ressources bibliographiques :

Jean Bérenger, Histoire de l’Empire des Habsbourg 1273-1918 (Fayard, 1990).

Dorothy Gies Mcguigan, Les Habsbourg, histoire politique et galante d’une dynastie (Traduction de Hervé Laroche, Tallandier, 1968)

Elisabeth Badinter, Le pouvoir au féminin, Marie-Thérèse d’Autriche, l’impératrice-reine (Flammarion, 2016)

Jean des Cars, La saga des reines (Perrin, 2012)

 

"Au cœur de l’Histoire" est un podcast Europe 1 Studio

Auteur et présentation : Jean des Cars
Production, diffusion et édition : Timothée Magot, Salomé Journo
Réalisation : Jean-François Bussière
Graphisme : Karelle Villais

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