Publicité
Publicité

Le duc et la duchesse de Berry : une tragédie romanesque (partie 1)

Au Cœur de l'Histoire - Virginie Girod

17 février 2021

Episode - 00 minutes - Société

Description

Sous la Restauration, tous les espoirs monarchiques des Bourbons reposent sur le duc et la duchesse de Berry. Dans ce nouvel épisode du podcast Europe 1 Studio "Au cœur de l’Histoire", Jean des Cars vous raconte le parcours romanesque d​e ce couple marqué par le scandale et la tragédie. 


Louis XVIII n’a pas ​eu d’enfant, l’avenir de la monarchie repose donc sur le fils de son frère, le duc de Berry​, et son épouse Caroline. Dans ce nouvel épisode du podcast Europe 1 Studio "Au cœur de l'histoire" , Jean des Cars revient sur le destin mouvementé des époux de Berry.

En ce début de février 1820, il fait très froid à Paris. Qu’importe ! C’est la saison des bals et des carnavals. La duchesse Caroline de Berry en donne un le 28 janvier à l’Elysée Bourbon. Une fête magnifique. Mais bizarrement, elle ne danse pas : son mari, le duc Charles, vient de le lui interdire ! Il ne faut pas voir là de jalousie mal placée : Caroline vient de lui annoncer qu’elle est enceinte, il veut qu’elle ne prenne aucun risque ! Depuis qu’il a appris la nouvelle, le duc de Berry, d’habitude si fougueux et joyeux, n’est plus le même. Il est maussade, il s’emporte pour rien. Il broie du noir comme s’il pressentait un malheur. 

Le dimanche 13 février, il y a plusieurs grands bals dans Paris mais le couple a décidé de passer la soirée au coin du feu puis d’aller tranquillement, vers 10 heures, à l’opéra, alors situé près de l’actuelle rue Le Peletier. Caroline en a très envie. Charles aussi : ce soir, une de ses maîtresses, la danseuse Virginie Oreille, sera sur scène. Un rendez-vous galant après le spectacle se profile. Après l’entracte, la duchesse se sent lasse. Son mari la raccompagne galamment jusqu’à sa voiture. Il n’a même pas mis son manteau, ravi de pouvoir retrouver Virginie dans la foulée. Après avoir fermé la portière de sa voiture, il se retourne vers son épouse en disant : "Adieu Caroline, nous nous retrouverons bientôt".

Mais au moment où il va entrer dans l’opéra, un homme surgit comme une flèche, le poignarde et repart en courant dans la rue. Le duc s’écrie : "Je suis assassiné ! Cet homme m’a tué ! Je suis mort, je tiens le poignard !" Il trouve la force d’arracher la lame de sa poitrine. Des laquais courent après l’assassin qu’il rattrapent. Berry est soutenu par son écuyer Ménard. Caroline a tout vu. Elle se précipite vers son mari qui lui dit : "Caroline… Viens, que je meure dans tes bras…"

Vous voulez écouter les autres épisodes de ce podcast ?

>> Retrouvez-les sur notre site Europe1.fr et sur Apple PodcastsGoogle podcasts, Deezer, DailymotionYouTube , ou vos plateformes habituelles d’écoute.

>> Retrouvez ici le mode d'emploi pour écouter tous les podcasts d'Europe 1 

On remonte avec précaution le blessé jusqu’au salon qui jouxte la loge. C’est là que Virginie Oreille aurait dû le rejoindre. On l’installe tant bien que mal. Les médecins de la Cour sont appelés immédiatement. Ils commencent par le saigner alors qu’il perd déjà tout son sang ! Une catastrophe ! Pendant ce temps, le spectacle s’est terminé, mais le public, qui a appris la nouvelle, reste sur place. Le duc et la duchesse d’Orléans, cousins de la victime, qui étaient dans la salle, arrivent les premiers. Suivent les Angoulême, le frère et la belle-sœur du mourant, puis son père, le comte d’Artois. 

Caroline, qui a remplacé sa robe tachée de sang par une simple robe de tricot qu’on lui a apportée de l’Elysée, ne quitte pas son époux. Un évêque, proche de la famille royale, Mgr de Latil, confesse Charles et lui donne l’extrême-onction. Le duc se relève et a la force de dire à sa femme : "Il faut que je te dise que j’ai eu deux enfants avant de t’avoir connue". Sereine, elle lui répond : "Qu’on les fasse venir. J’en aurai soin comme de ma propre fille".

On court chercher, rue des Mathurins, Amy Brown, la maîtresse anglaise et ses deux filles, Louise et Charlotte, nées en 1808 et en 1809. Seules celles-ci sont conduites auprès de leur père. Il avoue alors avoir eu deux autres enfants et demande qu’on en prenne soin aussi. Et tout d’un coup, il se dresse avec force pour dire à haute voix, afin que tout le monde l’entende : "Caroline ! Ménage-toi pour l’enfant que tu portes !", comme s’il voulait couper court à toute possibilité de calomnie sur cette grossesse. 

L’agonie du duc est interminable. Le roi Louis XVIII, son oncle, n’arrive que vers cinq heures du matin. L’homme est énorme. On le hisse péniblement jusqu’à l’endroit où se trouve son neveu. Berry lui réclame la grâce de son assassin. Il s’éteint à six heures du matin. Il avait 42 ans. Caroline est submergée de détresse. Elle s’évanouit. On la ramène à l’Elysée où elle coupe ses longs cheveux blonds pour qu’une partie de ses mèches soit placée dans le cercueil de son époux. 

Le lendemain elle est conduite au château de Saint-Cloud, dont les appartements sont en deuil : les fauteuils, les murs et les tabourets sont recouverts de crêpe noir. La mort du duc de Berry est une véritable tragédie. Dans cette délicate période de la Restauration, les royalistes sont anéantis par le décès de celui qui incarnait l’avenir des Bourbons. En effet, Louis XVIII n’a pas d’enfant. Mais son frère et successeur potentiel, le comte d’Artois, a deux fils. L'aîné, Angoulême, qui a épousé Madame Royale, fille de Louis XVI et de Marie-Antoinette, seule rescapée de la prison du Temple, n’a pas d’enfants et pas d’espoir d’en avoir. Quant au cadet, le duc de Berry, il n’a eu avec son épouse Caroline qu’une fille. Tous les espoirs de la monarchie reposent donc sur l’enfant à naître, dont on vient à peine d’apprendre l’existence… 

Le mariage du duc et de duchesse de Berry

En 1815, Louis XVIII récupère son trône après les Cent Jours. Il se considérait comme roi de France depuis la mort du petit Louis XVII au Temple. Depuis cinq ans, cet homme est veuf de Marie-Joséphine de Savoie. On a vu qu’après son frère Artois et son neveu Angoulême, l’héritier du trône sera le duc de Berry. Il est le seul à pouvoir assurer la descendance des Bourbons. 

Or, à 37 ans, il n’est toujours pas marié. Il y a donc urgence à lui trouver une épouse digne de cette monarchie restaurée… deux fois à cause de Napoléon ! C’est d’autant plus important que le duc d’Orléans, chef de la branche cadette des Bourbons, a, lui, déjà deux fils. 

Le duc de Berry n’a que 11 ans en 1789 lorsqu’il part en émigration avec son père. Il s’est battu dès que son âge le lui a permis avant de vivre une existence d’émigré désargenté à Londres. C’est un amoureux de la vie et des femmes. Il a un tempérament fougueux, presque enfantin. Il ne manque pas de charme. Reste à lui trouver une épouse de haut rang, et catholique ! 

On dit que c’est Talleyrand qui est allé chercher du côté de la branche napolitaine des Bourbons. Ce n’est guère original puisque l’actuel duc d’Orléans, fils de Philippe Egalité, a déjà choisi son épouse chez les Bourbon-Siciles, le roi Ferdinand 1er des Deux Sicile ayant consenti à ce que sa fille Marie-Amélie épouse Louis-Philippe, pourtant fils de régicide (son père a voté la mort de Louis XVI). Talleyrand propose au duc de Berry Marie-Caroline de Bourbon-Sicile, une nièce de la duchesse d’Orléans.

Marie-Caroline est la fille du roi François 1er de Naples et des deux Sicile. Elle est née en 1798 à Caserte, le Versailles napolitain. Elle a eu une enfance bousculée par l’occupation de Naples par les troupes françaises. La famille en sera chassée deux fois, d’abord par les troupes révolutionnaires en 1799 puis par celles de Joseph Bonaparte en 1806. Les Bourbon Sicile ne retrouvent leur trône qu’après la chute de Napoléon. 

Pendant ces intermèdes, la famille s’est exilée en Sicile. Marie-Caroline a été élevée par la deuxième épouse de son père au milieu d’une douzaine de demi-frères et de demi-sœurs. Leurs parents privilégient le bonheur de leurs enfants plutôt que leur éducation et leur instruction. C’est juste au moment où les Bourbon Sicile récupèrent leur trône de Naples que Louis XVIII envoie son favori, Blacas, comme ambassadeur extraordinaire chargé de demander la main de la jeune fille.

Cette dernière est horrifiée par le sinistre Blacas, pompeux et solennel. Elle le trouve ridicule ! Quant à Blacas, il juge Marie-Caroline mal élevée et paresseuse. Elle dira : "Nous autres siciliennes, nous sommes ignorantes comme des carpes. Figurez-vous que j’ai passé ma première enfance en Sicile et que je n’ai même pas appris l’italien !"

Elle a de l’esprit !

Elle est petite (1,50 m), a le visage allongé et la lippe Habsbourg de sa mère. Ses beaux yeux bleus souffrent d’un léger strabisme mais son charme et sa gaieté la rendent délicieuse. Elle est vivante, pétillante. On l’appellera "la jolie laide" !

Le 24 avril 1816, dans la cathédrale de Naples, on célèbre le mariage par procuration de Marie-Caroline avec le duc de Berry, représenté par un demi-frère de la mariée. Un mois plus tard, la nouvelle duchesse de Berry s’embarque à bord de "La Christine", escortée par deux navires napolitains et trois vaisseaux français. Et là, miracle ! Les deux futurs époux échangent des lettres qui vont les familiariser l’un avec l’autre. Ils vont, véritablement, tomber amoureux par correspondance ! 

A chaque escale, Marie-Caroline reçoit une lettre de Charles et à chaque escale, part une lettre pour lui. Le ton évolue de courrier en courrier : plus de "Monseigneur" ni de "Madame", on s’appelle par son prénom et, peu à peu, Marie-Caroline devient Caroline. Charles s’effraie d’abord de leur différence d’âge : elle a 17 ans. Il craint, avec ses 38 ans, de lui paraître bien vieux… On finit par se tutoyer et Charles est de plus en plus épris. Le 12 juin, il lui déclare :"Je brûle de te voir ma Caroline… Mon coeur bat et je crois qu’il battra bien plus fort lorsque mes lèvres presseront tes jolies joues."

Une intimité réelle allant jusqu’à la complicité se crée entre eux lors de cette interminable traversée. Arrivée à Marseille, Caroline doit se plier à une quarantaine limitée à dix jours car elle vient d’un pays pestiféré. Après quoi, elle fera son entrée officielle en France par un passage de frontière matérialisée par un tapis dans la très belle Mairie de Marseille. Encore quinze jours de voyage à subir des discours, des fanfares, des chansons, des pluies de fleurs et des quantités d’arcs-de-triomphe. 

Caroline sourit. Elle est joyeuse, gracieuse et ne montre jamais le moindre signe de fatigue. Enfin, le 15 juin 1816, dans la forêt de Fontainebleau, au rond-point de Saint Hérem, elle rencontre la famille royale. Deux tentes ont été dressées, l’une pavoisée au lys de France, l’autre aux armes du royaume de Naples. Un tapis les relie. Les deux cortèges se font face et s’immobilisent devant leurs tentes respectives. Il est prévu qu’ils se rencontrent à mi-chemin mais pour la première fois (et pas pour la dernière !), Marie-Caroline bouscule le protocole. Après avoir demandé si le tapis était international, elle s’envole littéralement. Elle bondit avant de se jeter aux pieds de Louis XVIII qui est ébloui par cet elfe blond couronné de perles. Quant à Charles, il trouve Caroline bien mieux que sur tous ses portraits et sent combien il va l’aimer.

Le lendemain, c’est l’entrée triomphale à Paris et le jour suivant le mariage. Il est célébré à Notre-Dame dont l’intérieur est paré d’un décor bleu, blanc et or. La mariée est rayonnante dans une robe de tulle blanc brodé d’argent ornée de somptueux bijoux. Un souper fastueux a lieu ensuite au Tuileries, dans la galerie de Diane. A Minuit, les nouveaux époux gagnent leur demeure, le palais de l’Elysée, rebaptisé l’Elysée-Bourbon. Le roi Louis XVIII déclare alors : "Le duc de Berry est amoureux de sa femme mais il n’est pas le seul ! Nous sommes tous des rivaux !"

Un couple très bien assorti

Le duc et la duchesse de Berry ont eu d’illustres prédécesseurs à l’Elysée : Mme de Pompadour, Murat, Joséphine, Marie-Louise et même Napoléon pendant les Cent Jours. Charles a gardé une partie du mobilier mais tout a été retapissé et on a bien pris soin d’effacer les abeilles impériales pour les remplacer par des lys. Caroline a sa Maison avec ses dames d’honneur et d’atours. Elle a aussi un écuyer qui lui est très attaché, le comte de Mesnard. Il a 30 ans de plus qu’elle, est Pair de France et profondément royaliste. 

Le couple s’entend à ravir. leur correspondance les avait réunis, leur mariage a concrétisé cette passion complice. Caroline est heureuse et comblée par son époux. Elle découvre Paris avec délice. Charles lui montre les Champs-Elysées tout proches, l’emmène dans des restaurants élégants comme Tortoni, le Café Anglais, ou le Véfour. Il la conduit aussi à Bagatelle. Son père, le comte d’Artois, avait fait édifier ce ravissant pavillon par l’architecte Bélanger en deux mois, en 1778, à la suite d’un pari avec Marie-Antoinette. Il en a fait cadeau à son fils. La seule règle absolue, à ne pas transgresser, est l’obligation de dîner en famille, tous les soirs aux Tuileries. On est prié de respecter l’heure, ce qui n’est pas facile pour Caroline mais surtout… on y meurt d’ennui !

Rapidement, la duchesse tombe enceinte. Elle accouche le 13 juillet 1817 d’une petite fille qui ne vivra que deux jours. La mère a beaucoup de chagrin. Pour la consoler, Charles achète le château de Rosny, près de Mantes, au bord de la Seine. C’est l’ancien château de Sully. Ce n’est pas un hasard. Pour effacer les mauvais souvenirs de la Révolution, la Restauration a choisi Henri IV comme modèle. 

Le jour de la Saint-Louis, le 25 août 1818, le roi inaugure sur le Pont-Neuf une statue équestre de son aïeul. Elle a été coulée dans le bronze provenant de statues impériales dont celle de la colonne Vendôme. Le sculpteur Quesnel, ardent bonapartiste, s’est d’ailleurs vengé en glissant dans le bras droit du Béarnais une petite statue de Napoléon ! Un mois plus tard, Caroline accouche prématurément d’un petit garçon qui ne survit pas non plus... Ce n’est qu’un an après, le 21 septembre 1819, qu’elle met au monde une petite fille pleine de santé. On la prénomme Louise. Caroline, aussitôt accouchée, s’écrie : "Après la fille, le garçon !"

Le couple est heureux mais l’incorrigible Charles n’a pas renoncé à ses maîtresses. Il y a Virginie Oreille, la jolie danseuse à l’opéra, mais aussi Marie-Sophie Delaroche, qui lui a donné un fils prénommé Ferdinand en 1817 et Louise Barré, fille d’un employé de la vénerie du duc, qui accouche d’une fille qu’elle ose prénommer… Caroline ! Enfin, il y a la maîtresse anglaise, Amy Brown, qui lui a donné deux filles et qu’il a installées à Paris.

Caroline est loin de tout savoir mais il y a des rumeurs. Elle est horriblement jalouse et fait des scènes épouvantables à son mari. Ils sont, l’un comme l’autre, capables de violentes colères. Excédé mais pas très fier de lui, n’ayant nullement l’intention de changer de vie, Charles demande alors à son ami le prince de Castelcicala, ambassadeur du Royaume de Naples à Paris, de calmer sa femme ! 

Le prince parle à la duchesse en italien, avec force gestes. Il l’assure que tous les hommes ont des maîtresses, que leurs épouses le savent et en sont parfaitement satisfaites ! Selon le diplomate, c’est une situation générale à laquelle ne fait exception que le duc d’Angoulême, lequel n’est clairement pas un modèle de séduction… Piquée au vif, Caroline demande si le duc d’Orléans, lui aussi, a des maîtresses.

S’ensuit un dialogue surréaliste :

- "Indubitablement, Madame ! Pour qui le prenez-vous ?

- Et ma tante le sait ?

- Assurément, Madame ! Madame la duchesse d’Orléans est trop sage pour s’en formaliser."

Caroline est convaincue par l’ambassadeur. Cela n’enlève rien à sa jalousie mais elle va désormais éviter de contrarier son mari à ce sujet… Elle a donc accouché en septembre 1819 de la petite Louise et en février 1820, elle est à nouveau enceinte au moment de l’assassinat de son mari, comme je vous l’ai raconté au début de cet épisode. 

Selon l’usage, elle n’assistera pas aux obsèques du duc de Berry, un mois après sa mort, à la Basilique de Saint-Denis. Son cœur aurait dû être déposé dans la chapelle du Val de Grâce mais Caroline obtient cependant de le conserver. Elle fera édifier dans le parc de Rosny une chapelle destinée à le recevoir. Quant à l’assassin du duc, Louvel, un jeune ouvrier cellier fervent bonapartiste, il rêvait d’éteindre la race des Bourbons. Il a agi seul et suivait le duc de Berry depuis longtemps. Jugé par la Chambre des Pairs, il sera guillotiné l’année suivante, le 6 juin 1820, contrairement au souhait de sa victime.

Après son séjour à Saint-Cloud, la duchesse ne retourne pas à l’Elysée-Bourbon. Elle s’installe aux Tuileries où l’on surveille sa grossesse avec vigilance. L’avenir de la dynastie va-t-il être assuré ?

Ressources bibliographiques :

Laure Hillerin, La Duchesse de Berry, l’oiseau rebelle des Bourbons (Flammarion, 2010)

Monique de Huertas, La Duchesse de Berry, l’aventureuse mère du dernier Roi de France (Pygmalion, 2001)

Edmond Duplan, Marie-Caroline, Duchesse de Berry (France-Empire, 1996)

Jean des Cars, Des couples tragiques de l’Histoire (Perrin, 2020)

 

"Au cœur de l’Histoire" est un podcast Europe 1 Studio

Auteur et présentation : Jean des Cars
Production : Timothée Magot
Réalisation : Jean-François Bussière 
Diffusion et édition : Clémence Olivier
Graphisme : Karelle Villais

 

Animateurs associés
  • [2/2] Isabelle de Castille, la reine catholique

    [2/2] Isabelle de Castille, la reine catholique

    Virginie Girod

    Virginie Girod raconte Isabelle Ière de Castille (1451-1504), figure incontournable de l'Histoire espagnole. Dans le second épisode de ce double récit inédit d'Au cœur de l'Histoire, Isabelle monte sur le trône de Castille. Bientôt, la reine catholique achève la Reconquista de la péninsule ibérique, faisant tomber le dernière bastion musulman lors de la prise de Grenade, en 1492.

      Audio -   19 mai 2025  - 13 min

      Audio -   19 mai 2025  - 13 min

  • [1/2] Isabelle de Castille, la reine catholique

    [1/2] Isabelle de Castille, la reine catholique

    Virginie Girod

    Virginie Girod raconte Isabelle Ière de Castille (1451-1504), figure incontournable de l'Histoire espagnole. Dans le premier épisode de ce double récit inédit d'Au cœur de l'Histoire, Isabelle, fille du roi de Castille, devient l'héritière présomptive du royaume. Dotée d'un sens politique hors-du-commun, elle épouse secrètement Ferdinand d'Aragon, plongeant bientôt son royaume dans un guerre de succession.

      Audio -   19 mai 2025  - 12 min

      Audio -   19 mai 2025  - 12 min

  • TEASER - Les catastrophes naturelles qui ont marqué l'Histoire

    TEASER - Les catastrophes naturelles qui ont marqué l'Histoire

    Virginie Girod

    En 79 de notre ère, le Vésuve se réveille. En quelques heures, la ville de Pompéi est ensevelie sous les nuées ardentes et ses habitants, figés pour l’éternité dans leur tentative de fuite. La semaine prochaine, dans Au cœur de l’Histoire, revivez des catastrophes naturelles qui ont marqué l’histoire de l’humanité. Découvrez comment le récit de l’éruption antique du Vésuve nous est parvenu et comment le tremblement de terre qui a ravagé Lisbonne, en 1755, a contribué à moderniser l’Europe.

      Audio -   18 mai 2025  - 01 min

      Audio -   18 mai 2025  - 01 min

  • Les souverains vont-ils chez le psy ?

    Les souverains vont-ils chez le psy ?

    Virginie Girod

    Sissi, Louis II de Bavière, Jeanne la Folle ou Meghan Markle ont des points communs : la royauté et les problèmes de santé mentale. Dans cet épisode d'Au cœur de l'Histoire, il sera question de la santé des rois et des reines, et notamment, de leur souffrances psychologiques et psychiques. Mais peut-on s’épancher sur ses états d’âmes, quand on est né avec une petite cuillère en argent dans la bouche ? Les souverains s’allongent-ils sur le divan des psys… Ou devraient-ils le faire ? Pour évoquer ces questions, Virginie Girod reçoit le journaliste Thomas Pernette. Chef du service royautés de Point de Vue, il est l’auteur du livre "Altesses en détresse, quand les psys s’invitent chez les têtes couronnées", paru aux éditions Flammarion.

      Audio -   17 mai 2025  - 20 min

      Audio -   17 mai 2025  - 20 min

  • Édouard VIII : trahir l’Angleterre

    Édouard VIII : trahir l’Angleterre

    Virginie Girod

    Virginie Girod raconte les frasques d'Édouard VIII (1894-1972), souverain britannique ayant défrayé la chronique. En 1936, moins d'un an après être monté sur le trône d'Angleterre, Édouard VIII abdique afin d'épouser Wallis Simpson. Alors que l'Europe assiste à la montée des périls et que la guerre semble inévitable, l'ex-souverain est sa compagne s'affichent aux côtés de hauts-dignitaires nazis.

      Audio -   16 mai 2025  - 17 min

      Audio -   16 mai 2025  - 17 min

  • Alexandre Ier : les mystères autour de la mort d’un tsar

    Alexandre Ier : les mystères autour de la mort d’un tsar

    Virginie Girod

    Virginie Girod plonge dans la Russie du XIXe siècle et raconte la mystérieuse disparition d'Alexandre Ier. En 1825, le tsar de Russie s'éteint soudainement à l'âge de 47 ans. Onze ans plus tard, en Sibérie, un mystique errant prénommé Fiodor Kouzmitch est arrêté. Bientôt, une rumeur se répand : le tsar et l'ermite seraient-ils la même personne ? Alexandre Ier aurait-il orchestré sa mort pour mener une vie d'ascète dédiée à la prière ?

      Audio -   15 mai 2025  - 16 min

      Audio -   15 mai 2025  - 16 min

  • Qui peut prétendre au trône de France ?

    Qui peut prétendre au trône de France ?

    Virginie Girod

    En France, le dernier roi, Louis-Philippe Ier, a abdiqué en 1848. Voilà près de 200 ans que l’Hexagone n’est donc plus une monarchie. Mais qui pourrait aujourd’hui prétendre au trône et à la couronne de France ? Qui sont les légitimistes et les orléanistes ? Virginie Girod reçoit l’historien Daniel de Montplaisir, spécialiste des Bourbons et du mouvement légitimiste.

      Audio -   14 mai 2025  - 21 min

      Audio -   14 mai 2025  - 21 min

  • [1/2] La duchesse de Berry, l’amazone de la Restauration

    [1/2] La duchesse de Berry, l’amazone de la Restauration

    Virginie Girod

    Virginie Girod raconte la sulfureuse duchesse de Berry, fervente royaliste et défenseure des Bourbons. Dans le premier épisode de ce double récit inédit, la monarchie est restaurée en France après la chute de Napoléon. En 1816, la princesse Marie-Caroline de Bourbon-Siciles (1798-1870) épouse le duc de Berry, l'héritier putatif du trône de France. Bientôt, la monarchie est à nouveau ébranlée. Un récit en partenariat avec Le Livre de Poche, à l'occasion de la parution du roman "Le Chant maléfique. Le Bureau des affaires occultes", tome 4, d'Éric Fouassier.

      Audio -   12 mai 2025  - 12 min

      Audio -   12 mai 2025  - 12 min

  • [2/2] La duchesse de Berry, l’amazone de la Restauration

    [2/2] La duchesse de Berry, l’amazone de la Restauration

    Virginie Girod

    Virginie Girod raconte la sulfureuse duchesse de Berry, fervente royaliste et défenseure des Bourbons. Dans le second épisode de ce double récit inédit, Marie-Caroline de Bourbon-Siciles, duchesse de Berry, donne naissance à un garçon. En 1830, les Trois Glorieuses contraignent Charles X à abdiquer. Dès lors, la duchesse de Berry complote afin de placer sur son fils, le dernier des Bourbons, sur le trône de France. Un récit en partenariat avec Le Livre de Poche, à l'occasion de la parution du roman "Le Chant maléfique. Le Bureau des affaires occultes", tome 4, d'Éric Fouassier.

      Audio -   12 mai 2025  - 14 min

      Audio -   12 mai 2025  - 14 min

  • TEASER - Qui pourrait monter sur le trône de France ?

    TEASER - Qui pourrait monter sur le trône de France ?

    Virginie Girod

    Imaginez qu’un jour la France redevienne une monarchie. Savez-vous qui pourrait prétendre au trône ? L’un est un Bourbon, il est Espagnol et s’appellerait Louis XX, l’autre est l’actuel comte de Paris, j’ai nommé Jean d’Orléans. La semaine prochaine, dans Au cœur de l’Histoire, vous saurez tout des derniers souverains français et des querelles qui ont opposé leurs descendants tout au long du XIXe siècle. Et, c’est promis, le légitimisme et l’orléanisme n’auront plus de secrets pour vous !

      Audio -   11 mai 2025  - 01 min

      Audio -   11 mai 2025  - 01 min

Publicité
En lien avec cette émission

"Sage-Meuf", c’est le podcast maternité qui vous fait du bien. Un guide sur bébé à destination des jeunes mamans, et des jeunes papas, à la fois instructif et décomplexant, entre conseils pratiques d’experts et témoignages de mamans. Avec bienveillance et humour, "sans fard et sans tabou", la sage-femme Anna Roy parle des hauts et des bas de la vie de parent pour briser les tabous autour de la grossesse, de l’accouchement, ou encore du post-partum. <br /> Pour la saison 1, Anna Roy aide les parents en devenir à se préparer à la naissance du bébé, une véritable déflagration dans la vie des parents. Les jeunes mères font l’expérience de montagnes russes d’émotions, de la joie intense à l’anxiété et parfois même à la dépression. Le corps est chamboulé. La vie amoureuse et la vie sexuelle prennent aussi un coup.<br /> Saison 2 : après la grossesse et l'accouchement, le post-partum.  Pour la saison 2 du podcast maternité « Sage-Meuf », Anna Roy répond à toutes les questions que peuvent se poser les jeunes parents sur la période intense qui suit la grossesse et l'accouchement : le post-partum. Car on le sait moins, mais les sages-femmes s’occupent aussi des nouveau-nés et nourrissons ! <br />

Société

La table des bons vivants

Laurent Mariotte

La Table des Bons vivants, c’est le rendez-vous cuisine qui vous fait saliver. Présenté par Laurent Mariotte, place à une cuisine de saison accessible. Bien manger sans se ruiner, c'est possible. Sans oublier la touche de gourmandise. Dans cette nouvelle saison, Laurent Mariotte continue de nous donner des astuces pour bien manger sans se ruiner. Au menu : des reportages, des débats sur notre alimentation pour tout comprendre de la fourche à la fourchette, des conseils pour mieux acheter. À chaque épisode, il est entouré de deux chroniqueurs bons vivants et une personnalité les rejoint en cours de podcast. En cette septième saison, Laurent Mariotte continue de nous emmener sur les différents marchés de France. Laurent Mariotte et ses chroniqueurs Bons vivants partagent leurs coups de cœur et coups de griffes. Ils défendent le meilleur du bon et les produits locaux et de saison. Ils prennent le temps de décortiquer les arrières cuisine de notre alimentation : de l’inflation avec des solutions pour alléger le porte-monnaie ou des recettes pour cuisiner sans se ruiner, à l’éducation du goût de nos enfants, en passant par les épices, les sauces ou encore le vin bio.

Monier
Société

Europe 1 Matin week-end

Lénaïg Monier

Chaque samedi et dimanche, de 6h à 9h, Europe 1, entourée des journalistes de la rédaction et des chroniqueurs de la station, vous propose un point complet sur l'actualité pour mieux la comprendre. Un rendez-vous incontournable pour commencer votre week-end. Culture, société et évasion seront également au programme de ces trois heures.

Illustration
Société

Le poulet du dimanche

Sophie d Aulan et Guillaume Benech

Chaque dimanche, Sophie d’Aulan et Guillaume Benech dressent la table pour un grand festin de discussions où toutes les générations se retrouvent autour des sujets qui pimentent les repas en famille : du cinéma au couple, du travail à la gastronomie, de l’humour à la consommation… Avec leur chroniqueur Antonin Assié, des auditeurs et un invité choisi aux petits oignons, ils partagent un poulet et des idées, recréant le dialogue entre les générations pour mieux transmettre. Une heure savoureuse entre archives croustillantes, débats relevés et complicité généreuse… À table !

Alexandre Le Mer.
Société

Europe 1 Bonjour

Alexandre Le Mer

Alexandre Le Mer, entouré des journalistes de la rédaction d'Europe 1, vous guide à travers un tour complet de l'actualité dès les premières heures du jour. Pendant deux heures, plongez dans un format convivial où chaque demi-heure vous apporte une nouvelle édition des journaux, pour rester à jour avec les dernières informations. Un moment idéal pour commencer la journée informé, tout en profitant d’un ton décontracté et d’une équipe passionnée par le décryptage des événements qui façonnent notre monde.

Société

On marche sur la tête

Cyril Hanouna

Retrouvez Cyril Hanouna et toute sa bande du lundi au vendredi de 16h à 18h sur Europe 1 ! Entouré de ses chroniqueurs, il revient sur l'actualité politique. Mais avec Cyril Hanouna, les auditeurs ont également la parole ! Pour réagir, n'hésitez pas : 01.80.20.39.21

Société

Découvrez l’Histoire de France et du monde avec l’historienne Virginie Girod dans cette nouvelle saison du podcast Au Cœur de l’Histoire ! Embarquez pour un voyage dans le temps inédit sur fond de musiques originales, pour une immersion totale à la manière de la fiction audio. Virginie Girod met en lumière des personnages historiques inspirants et lève le voile sur des époques essentielles de l’Histoire.  Origines des guerres, complots, vies d’artistes, politiciens, pionniers, retrouvez de nouveaux épisodes tous les jours sur une variété de sujets allant de l’Antiquité à nos jours.  Les lundis, mardis, jeudis et vendredis, plongez dans des récits 100% immersifs, puis chaque mercredi et samedi Virginie Girod vous propose une interview inédite avec un invité historien, chercheur, journaliste, pour en apprendre encore plus.  Au Cœur de l’Histoire est une production Europe 1 Studio.  

Société

Découvrez l’Histoire de France et du monde avec l’historienne Virginie Girod dans cette nouvelle saison du podcast Au Cœur de l’Histoire ! Embarquez pour un voyage dans le temps inédit sur fond de musiques originales, pour une immersion totale à la manière de la fiction audio. Virginie Girod met en lumière des personnages historiques inspirants et lève le voile sur des époques essentielles de l’Histoire.  Origines des guerres, complots, vies d’artistes, politiciens, pionniers, retrouvez de nouveaux épisodes tous les jours sur une variété de sujets allant de l’Antiquité à nos jours.  Les lundis, mardis, jeudis et vendredis, plongez dans des récits 100% immersifs, puis chaque mercredi et samedi Virginie Girod vous propose une interview inédite avec un invité historien, chercheur, journaliste, pour en apprendre encore plus.  Au Cœur de l’Histoire est une production Europe 1 Studio.  

Société

Découvrez l’Histoire de France et du monde avec l’historienne Virginie Girod dans cette nouvelle saison du podcast Au Cœur de l’Histoire ! Embarquez pour un voyage dans le temps inédit sur fond de musiques originales, pour une immersion totale à la manière de la fiction audio. Virginie Girod met en lumière des personnages historiques inspirants et lève le voile sur des époques essentielles de l’Histoire.  Origines des guerres, complots, vies d’artistes, politiciens, pionniers, retrouvez de nouveaux épisodes tous les jours sur une variété de sujets allant de l’Antiquité à nos jours.  Les lundis, mardis, jeudis et vendredis, plongez dans des récits 100% immersifs, puis chaque mercredi et samedi Virginie Girod vous propose une interview inédite avec un invité historien, chercheur, journaliste, pour en apprendre encore plus.  Au Cœur de l’Histoire est une production Europe 1 Studio.  

Réécoute Maël Hassani
Société

Europe 1 Nuit

Maël Hassani

Tous les soirs, Maël Hassani vous livre le concentré de l'actualité du jour, tout en gardant un œil sur les événements à venir avec les Unes de la presse du lendemain.

Dimitri Pavlenko.
Société

Europe 1 Matin

Dimitri Pavlenko

Des journaux, des interviews, de l'expertise, une revue de presse, de l'humeur... Emmené par Dimitri Pavlenko, Europe 1 Matin, c'est deux heures d'informations, mais pas seulement. C'est aussi du décryptage et de l'analyse pour mieux comprendre le monde qui nous entoure et les enjeux derrière les dernières actualités. Politique, société, économie, faits divers, sport... Aucun sujet n'échappe à la rédaction d'Europe 1. <br />