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Marie Walewska, l’amour sacrifié de Napoléon (partie 2)

Au Cœur de l'Histoire - Virginie Girod

16 février 2021

Episode - 00 minutes - Société

Description

En mai 1810, Marie Walewska donne naissance au premier enfant de Napoléon. Mais pas question pour l'empereur d'épouser la comtesse polonaise ​déjà mariée. Dans ce nouvel épisode du podcast Europe 1 Studio "Au cœur de l’Histoire", Jean des Cars vous raconte les désillusions de Marie Walewska.


Après l'amour fou, vient le temps de la désillusion. Dans ce nouvel épisode du podcast Europe 1 Studio "Au cœur de l'histoire" , Jean des Cars revient sur la romance entre Napoléon et Marie Walewska, qui aimera l'empereur jusqu'au bout, malgré les déceptions et les épreuves.

En dix jours, Napoléon a une nouvelle épouse et enfin un fils ! Après la répudiation de Joséphine en décembre 1809, il envisage d’épouser Anne, la jeune sœur d’Alexandre 1er, âgée de 15 ans. Il charge son ambassadeur à Saint-Pétersbourg, Caulaincourt, de demander au tsar la main de la grande-duchesse. En échange, il renonce à la Pologne. Alexandre 1er refuse catégoriquement :"Je veux bien de Napoléon comme adversaire mais pas comme beau-frère !"

Une nouvelle opportunité va se présenter grâce au tout nouveau chancelier d’Autriche, Metternich. Ce dernier qui, auparavant, était ambassadeur d’Autriche à Paris, estime que pour compléter le Traité de Vienne, un mariage avec l’archiduchesse Marie-Louise, fille de l’empereur et petite-nièce de Marie-Antoinette, serait tout à fait opportun. Aussitôt dit, aussitôt fait ! Le 23 avril 1810, lors d’une fastueuse cérémonie, Napoléon 1er épouse la jeune Marie-Louise. 

Et Marie Walewska pendant ce temps ? On se souvient qu’elle a quitté Paris très déçue par les projets matrimoniaux de Napoléon. Elle se rend d’abord à Varsovie. Elle a reçu une lettre de l’empereur qui l’a désespérée, non par son contenu, plutôt affectueux, mais surtout parce qu'elle commençait par : "Madame"... Il y avait longtemps que Napoléon ne l’appelait plus Madame. Elle comprend bien qu’il s’éloigne d’elle. Il se préoccupe pourtant d’elle et de l’enfant qu’elle porte. Il lui semble préférable qu’elle retourne auprès de son mari qui devrait considérer le bébé à naître comme son enfant légitime.

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C’est un certain M. Serra qui, depuis le début de leur liaison, sert d’intermédiaire pour les courriers, et va se charger de convaincre le mari. Il s’y prend plutôt bien car il assure qu’il s’agit d’une requête personnelle de l’empereur des Français. Lui faire une faveur flatte la vanité du comte Walewski. Il accepte et envoie aussitôt une lettre à Marie, lui demandant de revenir à Wadowice où l’enfant doit voir le jour. Très déprimée, la jeune femme s’était installée dans le manoir familial de Kernozia. La demande de son vieux mari tombe bien. Elle a d’ailleurs reçu une lettre de Napoléon en ce sens :"Madame, je reçois avec beaucoup de plaisir de vos nouvelles, mais les idées noires que je vois que vous nourrissez ne vous vont pas bien. Je ne veux pas que vous en ayez. Apprenez-moi bientôt que vous avez un beau garçon, que votre santé est bonne et que vous êtes gaie. Ne doutez jamais du plaisir que j’aurai à vous voir ni du tendre intérêt que je prends à ce qui vous regarde. Adieu, Marie, j’attends avec confiance de vos nouvelles."

Marie regagne donc Wadowice au début du mois de mars. Elle apprend par les journaux le mariage de Bonaparte avec l’archiduchesse Marie-Louise le 23 avril 1810. Dix jours plus tard, le 4 mai, elle accouche d’un garçon, Alexandre Walewski, "fils légitime" de son mari, âgé de 72 ans… En dix jours, l’empereur a donc bien une nouvelle épouse et un fils illégitime. Il ne lui reste plus qu’à concevoir un enfant, légitime cette fois, avec Marie-Louise, ce qu’il va rapidement faire !

Marie Walewska ne se cache plus

Napoléon est, bien sûr, informé de la naissance d’Alexandre par le dévoué Serra. En septembre 1810, Marie reçoit une nouvelle lettre :"Madame… Si votre santé est bien rétablie, je désire que vous veniez sur la fin de l’automne à Paris où je désire fort vous voir. Ne doutez jamais de l’intérêt que je vous porte et des sentiments que vous me connaissez."

Dans la dernière semaine de novembre 1810, Marie va donc regagner Paris mais elle n’est pas seule. Non seulement elle est accompagnée de ses deux fils, de deux ravissantes nièces Walewska, mais aussi de deux nourrices, trois femmes de chambre, deux cuisiniers et d’autres serviteurs. Tout ce petit monde s’installe dans la maison de la rue de La Houssaie mais Napoléon a veillé à ce qu’elle soit somptueusement remeublée, totalement en style Empire. Par ailleurs, Duroc a été chargé de trouver une maison de campagne. Elle est située 7 rue de Montmorency à Boulogne, non loin de Saint-Cloud, où l’empereur réside souvent. Marie reçoit aussi une pension très importante qui lui permet un grand train de vie.

Il est très difficile de savoir si Napoléon la voit souvent, ainsi que son fils. Il est certain que Constant les a conduits plusieurs fois dans un cabinet des Tuileries. Il est vraisemblable aussi que l’empereur s’arrêtait dans la villa de Boulogne sur le chemin de Saint-Cloud. On suppose que les amants ne renouèrent pas leur liaison puisque jusqu’au printemps 1812, ils ne se rencontreront que dans des réceptions officielles. Mais ce séjour de Marie Walewska à Paris est très différent des précédents car cette fois, elle ne se cache plus. Elle devient même l’une des femmes les plus en vue et les plus admirées de Paris. Elle est invitée aux bals de la reine Hortense et de Pauline Borghèse. Elle est peinte par Gérard dans une robe à taille haute, en velours bleu sombre, un diadème de fleurs dans les cheveux. Elle reçoit aussi beaucoup chez elle, à Paris et à Boulogne. On y rencontre de nombreux Polonais, qui la traitent avec respect et admiration, presque "comme une reine".

Chez elle, viennent des ministres et des peintres comme Gérard et Isabey mais aussi des sœurs de Napoléon, Caroline, reine de Naples et la belle et gracieuse Pauline Borghèse. Il y a aussi la reine Hortense, qui témoigne beaucoup d’affection à Marie. C’est elle qui va la présenter à sa mère, l’ex-impératrice Joséphine. Désormais, la comtesse Walewski lui rendra souvent visite à la Malmaison. Ce sont les dernières années de l’empire où Paris est une fête presque permanente.

Les choses changent dans les derniers mois de 1811 et au début de 1812. L’hiver a été éprouvant, les récoltes sont mauvaises, la conscription est très impopulaire. Plus grave encore, l’empereur envisage d’entrer en guerre contre la Russie. Et, cet hiver, une comète a fait son apparition dans le ciel de l’Europe. On la voit du nord de l’Ecosse jusqu’à Moscou. C’est la comète de Brooke. Elle fascine les astronomes mais remplit les peuples de terreur. Depuis toujours, l’apparition d’une comète était considérée comme annonciatrice de désastres. La tension monte entre les empires français et russe. Napoléon s’apprête à partir à la tête de la Grande Armée pour envahir la Russie. Mais auparavant, il veut protéger l’avenir du fils qu’il a eu avec Marie.

Le 5 mai 1812, à Saint-Cloud, en présence de sa maîtresse, Napoléon signe un long document juridique dotant largement son fils illégitime Alexandre. Le montant est important : il consiste en 69 fermes aux environs de Naples avec de solides revenus. Un peu plus tard, il signera des lettres patentes créant Alexandre comte d’Empire, avec des armoiries mélangeant les blasons des Walewski et des Leczinski. Marie peut être rassurée pour son avenir et celui de son fils. Après le départ de Napoléon, elle regagne la Pologne. La campagne de Russie avait levé d’immenses espoirs en Pologne. On sait dans quel désastre elle va se terminer.

Marie Walewska revient à Paris

En 1813, Marie revient à Paris et s’installe à nouveau rue de la Houssaie avec ses deux fils. Grace à l’empereur, elle est désormais une femme riche. Aucune porte ne lui est fermée, elle rencontre à nouveau la reine Hortense et très souvent l’ex-impératrice Joséphine à la Malmaison. C’est à cette époque qu’elle retrouve une connaissance, Philippe Antoine d’Ornano, récemment promu général, cousin de Napoléon par la famille de sa mère. Il est beau, brillant, il a deux ans de plus qu’elle. Ils se sont connus en Pologne lorsqu’il était officier d’ordonnance de Napoléon à Varsovie. Il revient de Russie et s’est rétabli après avoir été laissé pour mort sur le champ de bataille. Ils se revoient souvent, Bonaparte est au courant de cette amitié qu’il approuve. 

La Prusse déclare de nouveau la guerre à la France. Les deux victoires de Napoléon à Lutzen et Bautzen au printemps 1813 sont trompeuses. La domination française en Espagne s’est effondrée et successivement les alliés allemands de Napoléon la Bavière, le Wurtemberg et la Saxe se joignent à la coalition de la Prusse et de la Russie. L’empereur est battu lors de la désastreuse bataille de Leipzig, appelée "la Bataille des Nations", en octobre 1813. Les Alliés franchissent alors le Rhin. 

Dès janvier 1814, Napoléon commence la plus extraordinaire de ses campagnes, la campagne de France : avec 60 000 hommes, il va tenir tête pendant trois mois aux armées coalisées des Prussiens, des Russes et des Autrichiens. Mais ses victoires ne peuvent retourner la situation. Le 31 mars, les Alliés entrent dans Paris. Le maréchal d’Empire Marmont donne aux maréchaux le signal de la défection et le Sénat prononce la déchéance de Napoléon le 3 avril 1814. Il signe son abdication trois jours plus tard à Fontainebleau. 

Dans la nuit du 10 avril, il tente de s’empoisonner avec un mélange d’opium et de belladone qu’il porte sur lui depuis la retraite de Russie. Mais le poison avait dû perdre de son efficacité car après une nuit de souffrances et de vomissements, il survit. Il ignore alors que Marie Walewska est tout près de lui, arrivée dans la nuit et conduite par Constant dans une petite bibliothèque voisine de sa chambre. Le valet annonce à plusieurs reprises à Napoléon qu’il a une visiteuse mais il ne l’entend pas. Marie se décide à s'en aller. L’empereur retrouve ses esprits une heure après son départ. Trop tard ! Bonaparte en est vivement affecté. Constant se souvient des mots de son maître :"La pauvre femme, elle se croit humiliée ! Constant, j’en suis bien fâché. Si vous la voyez, dites-le lui bien. Mais j’ai tant de choses là !" ajouta-t-il d’un ton très énergique, en se frappant le front avec la main."

Marie lui écrit deux jours plus tard. Il lui répond que lorsqu’elle aura l’occasion d’aller en Italie pour prendre les eaux à Lucques ou à Pise, il serait heureux qu’elle vienne le voir à l'Île d’Elbe avec son fils, pour qui ses sentiments sont toujours invariables.

Marie a alors 28 ans, elle a le courage de demander aux Alliés l’autorisation de se rendre sur place. Personne n’y voit d’objection. Elle assure qu’elle ne fera qu’une brève escale sur la route de Naples où elle doit s’occuper des propriétés de son fils. Elle informe Napoléon de sa visite. Il lui répond qu’il la verra avec l’intérêt qu’elle lui a toujours inspiré et que ce sera pour lui une véritable joie que d’embrasser son fils.

A l'Île d’Elbe, Napoléon reçoit la visite de Marie et de leur fils Alexandre

Le 1er septembre 1814, en pleine nuit, Marie, accompagnée du jeune Alexandre, 4 ans, débarque au petit port Marciana Marina, à 20 km à l’ouest de Portoferraio, la capitale. Au crépuscule, Napoléon avait suivi, avec sa lunette, l’approche du navire. Le maréchal Bertrand accueille les deux passagers pour les conduire à Marciana Alta, près de l’ermitage où séjourne l’empereur déchu depuis le 23 août. Il les accueille : il est joyeux, aimable. L’enfant l’appelle "Papa Empereur" !

Son père a fait dresser une tente à l’extérieur car il a cédé sa chambre à Marie. Mais Ali, le fidèle mamelouk, le voit quitter la tente et rejoindre rapidement sa maîtresse. L’amour a repris ses droits. La journée suivante est idyllique. Les amants se promènent et marchent jusqu’au plus haut point de l’île, le Monte Giove, d’où, par beau temps, on peut apercevoir la Corse. Mais déjà Napoléon a décidé que Marie et son fils devaient repartir au plus vite car cette jolie femme et son petit garçon ont été pris par les insulaires pour l’impératrice Marie-Louise et le petit roi de Rome. Cette rumeur le rend furieux ! Il craint que si le gouvernement autrichien apprend la visite de Marie Walewska et de son fils, il incite son épouse à annuler sa propre venue. Il se trompe : Marie-Louise n’a aucune intention de venir à Elbe, son père, l’empereur d’Autriche, l’en a dissuadée.

Le soir, Napoléon et Marie dînent sous la tente. Il y a des danses, on chante, mais il va falloir se séparer. Marie est blessée. Elle espérait sans doute secrètement rester sur l'île d’Elbe avec son amant mais il ne l’a pas voulu. Une forte tempête éclate. L’Abeille, le bateau de Marie, l’attend à Porto Longone, à l’autre extrémité de l'île. Il faut plusieurs heures pour y parvenir. L’escorte tente de la dissuader de monter à bord mais, fière et en colère, elle saute dans une barque en portant Alexandre et gagne l’échelle de coupée par une mer déchaînée. L’Abeille s’éloigne tandis que Napoléon, pris de remords, saute à cheval et galope jusqu’à Porto Longone. Il arrive trop tard. Il a laissé partir son grand amour. Pire : il l’a chassé. Marie Walewska n’a passé que 36 heures sur l’Ile d’Elbe... dont une nuit.

Elle reverra Napoléon à deux reprises, pendant les Cent Jours. Le 11 juin 1815, aux Tuileries, ils se sont longuement parlés. Après la défaite de Waterloo, le 18 juin, l’empereur vaincu s’installe à l’Elysée où il signe sa seconde abdication. Puis, il part pour la Malmaison. Dans l’après-midi du 28 juin, Marie et son fils viennent lui faire leurs adieux. L’atmosphère est lugubre. Napoléon part pour Sainte-Hélène. En 1816, après la mort de son mari, Marie Walewska épouse le comte Philippe d’Ornano, très assidu auprès d’elle depuis des années. Elle lui donnera un fils l’année suivante. On dit que son remariage a beaucoup contrarié le prisonnier de Sainte-Hélène. Elle meurt l’année suivante, le 11 décembre 1817, à Paris, victime d’une crise cardiaque après un accouchement difficile. Elle venait d’avoir 31 ans.

Son corps est emmené en Pologne et placé dans le caveau familial de Kiernozia. Avant cela, son cœur en a été prélevé et déposé dans une urne, à l’intérieur du caveau des d’Ornano, dans la 67e division du cimetière parisien du Père Lachaise. Tels étaient les souhaits formulés dans son testament. Comme pour garder, par delà la mort, un lien avec le pays de son illustre amant.

 

Ressources bibliographiques :

Christine Sutherland, Marie Walewska, le grand amour de Napoléon (traduction de Françoise de Bernardy, Perrin, 1981)

Frédéric Masson, de l’Académie française, Napoléon et les femmes (réédition avec une judicieuse préface de Jean Tulard, de l’Institut, France-Empire, 2010)

Jean des Cars, Des couples tragiques de l’Histoire (Perrin, 2020)

 

 

"Au cœur de l’Histoire" est un podcast Europe 1 Studio

Auteur et présentation : Jean des Cars
Production : Timothée Magot
Réalisation : Jean-François Bussière 
Diffusion et édition : Clémence Olivier
Graphisme : Karelle Villais

 

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