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La libération des camps (partie 1)

Au Cœur de l'Histoire

14 avril 2021

Episode - 00 minutes - Société

Description de l'épisode

Il y a bientôt 76 ans, le dernier camp de concentration nazi a été libéré​, mettant un terme à "la solution finale". Dans ce nouvel épisode du podcast Europe 1 Studio "Au cœur de l’Histoire", Jean des Cars raconte l’insoutenable réalité découverte à la libération des camps de la mort. 


A partir de l’été 1944, les premiers camps de concentration sont libérés, révélant l’abominable réalité du nazisme. Dans ce nouvel épisode du podcast Europe 1 Studio "Au cœur de l'histoire" , Jean des Cars revient sur la prise de pouvoir d’Adolf Hitler et explique son obsession pour la "pureté de la race aryenne".

Après guerre, on croyait tout savoir du sadisme inhumain qui s’est abattu et acharné sur les prisonniers des camps nazis... On a découvert l’horreur en 1956 à travers le film d’Alain Resnais « Nuit et Brouillard », un montage réalisé en alternant des prises de vues des camps d’extermination tels qu’ils apparaissaient dix ans après la fin de la guerre et des images d’archives en noir et blanc qui décrivaient en détails les abominations de l’univers concentrationnaire. Le film se terminait en posant la question immense :"Qui est responsable ?". Dans une France où l’on parlait encore peu de cet aspect le plus accablant de la Seconde guerre mondiale, ce fut un électrochoc. L’abomination dépassait tout ce qu’on avait pu savoir... 

Depuis, l’Europe a retrouvé la mémoire à travers, notamment, les procès des anciens dignitaires nazis vivants, retrouvés et jugés, tel le procès d’Eichmann, artisan de la "solution finale". On peut aussi mentionner la création, sur les lieux mêmes, de musées mémoriels et d’autres longs-métrages comme le documentaire "Shoah" de Claude Lanzmann ou le film de Steven Spielberg "La liste de Schindler". Ce dernier donnait un peu d’espoir et de lumière dans cette noirceur puisque il rappelle que certains ont risqué leur vie en tentant de protéger des victimes désignées de la machine à exterminer...

Aujourd’hui, un livre bouleversant "Et nous sommes revenus seuls", de Lili Keller-Rosenberg, vient de paraître aux éditions Plon. Il nous fait appréhender la mécanique de l’horreur à travers le destin d’une fratrie : une fillette de 12 ans, dont on suit la voix et le regard, et ses deux petits frères de 11 et 5 ans. Ils furent arrêtés avec leurs parents et internés avec leur mère, d’abord à Ravensbrück puis à Bergen-Belsen tandis que leur père était dirigé vers Buchenwald. Comment des enfants ont-ils pu souffrir un tel calvaire ? Pour le savoir, il faut remonter quelques années en arrière.

L'irrésistible ascension d’Adolf Hitler

Hitler naît en 1889 dans une famille paysanne de Basse-Autriche. Son père est un douanier autrichien. Adolf fait des études secondaires plutôt médiocres à Linz, la capitale régionale. Orphelin assez jeune, il se rend seul à Vienne à l’âge de 16 ans, en 1905. Il rêve de devenir architecte mais échoue deux fois à l’examen d’entrée de l’Ecole des Beaux-Arts. Il subsiste misérablement dans la capitale impériale. Il connaît la pauvreté, la soupe populaire et l’asile de nuit. Il gagne alors sa vie en peignant des aquarelles et des cartes postales.. Dès son enfance, il est enthousiasmé par l’idée d’une"Grande Allemagne", qui ne serait pas seulement l’Allemagne prussienne militaire et traditionnelle de Bismarck. Il est très impressionné par le spectacle de la décomposition de la monarchie austro-hongroise et se livre à ses premières réflexions politiques. Il découvre en même temps la puissance de la finance, la carence du parlementarisme, la détresse du prolétariat et la menace que le monde slave fait peser sur le germanisme minoritaire. Il découvre aussi l’antisémitisme, représenté par ses deux premiers maîtres à penser, Georg von Schönener, chef du parti chrétien social et Karl Lieger, le bourgmestre de Vienne. Hitler lit beaucoup, notamment Darwin dont la"Théorie de l'Évolution Sélective" le passionne et Mommsen, l'historien allemand de la Rome Antique. D’ailleurs, Rome sera pour Hitler une grande source d’inspiration. Mais il lit aussi Schopenhauer et Nietzsche. En revanche, le marxisme le rebute profondément.

En 1912, il s’installe à Munich. C’est à cette époque que l’antisémitisme devient le thème principal de sa mystique personnelle. Toujours réduit à une vie médiocre, inadapté à la société, il accueille avec enthousiasme la Première Guerre Mondiale. On peut dire que pour Hitler, comme pour Mussolini, la guerre de 14-18 a été la grande expérience libératrice, l’occasion de faire enfin ses preuves et d’exister. Il est nommé caporal en novembre 1914 et reçoit la Croix de Fer de 1ère classe, décoration très rare pour un caporal. Il passe au total quatre ans sur le front occidental. Gazé à Ypres en octobre 1918, il est aveuglé et hospitalisé. C’est là qu’il apprend la défaite allemande. Il décide alors d’être l’homme qui relèvera le Reich. Il reste quelque temps dans l’armée avant d'être promu "officier politique" chargé de traquer les communistes et de donner des cours de civisme aux troupes démoralisées. A l’automne 1919, à Munich, il entre en contact avec un minuscule groupe d’extrême droite, le Parti Ouvrier Allemand. Il en devient le…7ème membre ! Sa première apparition publique, le 24 février 1920 dans la grande brasserie de la Hofbrau, fait la démonstration de ses talents d’orateur. Il expose alors son programme, en vingt-cinq points. Le Parti National Socialiste Allemand des Travailleurs, le NSDAP, est fondé quelques mois plus tard, en août 1920. Très vite, les trois dernières lettres disparaissent et ne reste que le "National Socialisme". Parmi les premiers fidèles, on compte beaucoup d’anciens combattants dont deux officiers, Röhm et Goëring. On reconnaît dès lors Hitler comme le chef, le guide, le Führer, orateur envoûtant, mais aussi tacticien lucide de la propagande et de l'utilisation politique de la violence. Il se donne trois buts : effacer ce qu’il appelle le "diktat de Versailles", rétablir la puissance allemande et mener un combat décisif pour le salut de la "race aryenne" menacée, d’après-lui, par le "péril juif". Dès août 1921, il ajoute à son parti une formation paramilitaire, les S.A., dirigés par Röhm. En admirateur de la "Marche sur Rome" de Mussolini, Hitler profite de la colère suscitée en Allemagne par l’occupation de la Ruhr pour tenter de renverser le gouvernement bavarois le 8 novembre 1923. Mais après une brève fusillade, sa démonstration dans les rues de Munich échoue. Le 1er avril 1924, il est condamné à cinq ans de forteresse à Landsberg. Emprisonné, il dicte à son secrétaire Rudolf Hess l’ouvrage qui deviendra la Bible du National-Socialisme :"Mein Kampf" ("Mon combat" en français).

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Libéré dès le mois de décembre 1924, Hitler semble fini... Grâce au plan américain Dawes, l’Allemagne retrouve l’équilibre financier et la prospérité économique. Son parti est dissous et Hitler se voit menacé par de puissants rivaux socialistes ou activistes comme son ancien fidèle Röhm. Mais en prison, Hitler a réfléchi. Il a abandonné l’idée d’un coup d’Etat. Ce qu’il vise désormais, c’est la conquête légale du pouvoir : il reconstitue son parti national-socialiste en février 1925, crée la SS, une sorte de police intérieure et en mai 1926 les Jeunesses Hitlériennes. Reste que pendant quelques années, son parti progresse peu : en 1928, il n’a que douze députés au Reichstag... Mais deux ans plus tard, en 1930, il en a 107. Entre les deux, la crise de 1929 a provoqué le rapatriement des capitaux américains, la chute des exportations et une inflation vertigineuse plongeant l’Allemagne dans une situation périlleuse. Hitler attire alors des millions de chômeurs, de petits-bourgeois ruinés mais aussi de grands industriels qui comptent sur son parti pour faire barrage au communisme. Après son grand succès aux élections de 1930, il constitue, avec l’opposition de droite, le front de Harzburg luttant contre le gouvernement en place. Ayant reçu, grâce à ses amis, un poste dans le Cabinet de l'État du Brunswick, en Basse-Saxe, Hitler est automatiquement naturalisé allemand le 24 février 1932. Cela lui permet de se présenter à l’élection présidentielle contre le maréchal Hindenburg. Il fait une campagne éclair, parcourant l’Allemagne en avion, prononçant trois à quatre discours par jour devant des foules considérables, continuant à dénoncer le communisme, les vainqueurs de 1918 et les Juifs. Bien que battu par Hindenburg, il obtient treize millions de suffrages, soit 36,8% des voix, le 10 avril 1932. Le chancelier Brüning interdit les SA et les SS mais il est contraint de démissionner. Son successeur, von Papen, sera beaucoup plus conciliant avec Hitler...

Les élections de juillet 1932 donnent à Hitler 230 députés mais le Reichstag est à nouveau dissous. Cette fois, Hitler n’obtient que 196 députés pour son parti. Von Papen va alors négocier secrètement contre le nouveau Chancelier, le général Schleisser qui démissionne. Hitler accepte alors de partager le pouvoir avec les conservateurs qui imaginent, naïvement, pouvoir utiliser l’ambitieux artiste peintre incompris. Le 30 janvier 1933, Hindenburg l’appelle à la Chancellerie.

Bien qu’il n’ait pris dans son Cabinet que quelques nationaux-socialistes, une fois installé au pouvoir, Hitler n’aura besoin que de six mois pour établir sa dictature. D’abord, l’incendie du Reichstag, le 27 février 1933, est exploité pour obtenir d’Hindenburg un décret suspendant les "libertés fondamentales". Après une nouvelle dissolution, les élections donnent 43,9 % de voix au Parti National-Socialiste le 5 mars 1933. Deux semaines plus tard, Hitler se fait conférer les pleins pouvoirs pour quatre ans. Il prononce la dissolution du Parti Communiste, des syndicats et déclare le Parti National Socialiste parti unique. L’Administration est alors soumise à une épuration politique et raciale. Le boycott des commerçants juifs est une réalité dès avril 1933. Un mois plus tard, les S.A. ouvrent les premiers camps de concentration dont celui de Dachau, près de Munich qui, au début, n’accueille que les opposants politiques. Si la majorité de la population allemande s’enthousiasme pour le nouveau régime, d’autres s’en inquiètent, notamment les juifs allemands. On peut citer le cas du célèbre cinéaste Fritz Lang. Autrichien d’origine, il a réalisé quelques chefs d'œuvre du cinéma muet : en 1923, une adaptation des Nibelungen, Metropolis et M. Le Maudit. Hitler et Goebbels admirent le talent de Fritz Lang et décident que s’ils prennent le pouvoir, le réalisateur serait le cinéaste officiel du nazisme. Goebbels convoque Fritz Lang dans son bureau et lui annonce sa proposition. Mais le réalisateur refuse en invoquant ses origines juives. C’est à lui que Goebbels fait alors cette réponse devenue célèbre :"N’est Juif que celui que nous désignons comme tel". Glacé d’horreur, le metteur en scène avait tout prévu avant sa convocation par Goebbels. Il prend un avion le soir même, gagne la France puis Hollywood où il fera la nouvelle carrière que l’on connaît.

L’année suivante, les camps passent sous le contrôle des SS. La Gestapo est créée en avril 1933. Hitler s’assure rapidement de la fidélité de l’armée en liquidant Röhm et tous les chefs des SA lors de "La nuit des longs couteaux" du 30 juin 1934. Après la mort de Hindenburg, un plébiscite ratifie, par 88% des voix, la loi qui réunit désormais en la personne de Hitler les fonctions de Président et de Chancelier du Reich, le 19 août 1934. Cette fois, la dictature de Hitler est absolue.

L’apothéose hitlérienne au Congrès de Nuremberg

Hitler choisit pour le Congrès annuel du Parti National Socialiste en 1935 la vieille ville universitaire de Nuremberg. Pour donner à ce Congrès une portée encore plus grande, le Chancelier a voulu que le Reichstag y participe. C’est pourquoi les députés y sont convoqués en séance extraordinaire le 15 septembre. Un événement d’une telle ampleur ne s’était pas produit depuis deux siècles. Trois nouvelles lois vont être soumises à leurs votes. La première stipule que le drapeau rouge à croix gammée est désormais le seul emblème national. La seconde établit entre les Allemands deux catégories : d’une part, les citoyens de "race pure" auxquels on octroie une lettre de citoyenneté qui leur confère la plénitude de leurs droits civiques. D’autre part, les "sujets" qui ne jouiront pas de ces droits. Pour obtenir cette lettre, il faudra prouver par sa conduite et sa fidélité au Reich. Le fait d’être "aryen" ne suffit pas.

La troisième loi est dite "pour la protection du sang et de l’honneur allemand". Elle règle définitivement la condition des Juifs. Elle interdit d’une façon absolue tout mariage entre Juifs et Allemands et même tous rapports en dehors du mariage, sous des peines sévères pouvant aller jusqu’à 10 ans de prison. Ces lois seront accompagnées de nombreux décrets d’application qui élargissent encore les interdictions : Tout individu d’origine juive ne peut être citoyen allemand. Tous ses droits électoraux lui sont retirés. Interdiction lui est faite d’occuper un poste public. Les soldats et fonctionnaires d'origine juive sont mis en congé sine die. Les rentes sont réservées exclusivement aux soldats appelés avant le 1er août 1914. Des lois raciales sont aussi publiées. Hitler a désormais tous les moyens de mettre en place la grande "épuration" dont il rêve depuis sa jeunesse. Et pour cela, il faut construire de nouveaux camps de concentration...

En parallèle, le IIIème Reich ayant les pleins pouvoirs en Allemagne, le régime va se lancer dans une politique de conquêtes. Et à chaque fois, il teste l’absence de réaction des démocraties occidentales : l’annexion de la Rhénanie en mars 1936, l’Anschluss en mars 1938, l’annexion des Sudètes en septembre 1938 puis de la Tchécoslovaquie en mars 1939 par le coup de Prague. L’Occident reste passif, acceptant l’annexion de la Tchécoslovaquie par les accords de Munich. La surprise du Pacte Germano-Soviétique le 23 août 1939 permet à Hitler d’attaquer la Pologne. Il s’en suit la déclaration de guerre des démocraties. L’offensive allemande de 1940 est fulgurante avec l’occupation de la Norvège, des Pays-bas, de la Belgique, du Luxembourg et de la France. Dans tous ces pays occupés, l’administration hitlérienne va appliquer les lois anti-juives.

Mais l’été 1941 met fin au Pacte Germano-Soviétique. Le Reich pénètre en URSS. La guerre devient de plus en plus difficile pour l’Allemagne. Les camps de déportés se remplissent de plus en plus. Il y a les Juifs mais aussi les tziganes, les homosexuels et aussi tous les résistants des pays occupés. Le régime se durcit encore. C’est la raison pour laquelle le 20 janvier 1942, quinze hauts dignitaires du parti nazi se réunissent dans une villa de Wannsee, dans la banlieue de Berlin. Ce jour-là, ils décident d’appliquer "la solution finale", c’est-à-dire l’extermination méthodique des prisonniers des camps, en utilisant les chambres à gaz. L’horreur n’a alors plus de limites.

 

 

Ressources bibliographiques : 

Lili Keller-Rosenberg, Et nous sommes revenus seuls (Plon, avril 2021)

 

 

"Au cœur de l’Histoire" est un podcast Europe 1 Studio

Auteur et présentation : Jean des Cars
Production : Timothée Magot
Réalisation : Jean-François Bussière 
Diffusion et édition : Clémence Olivier et Salomé Journo 
Graphisme : Karelle Villais

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