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Voie de covoiturage sur le périphérique : ces radars de nouvelle génération qui ne pourront pas être trompés

Brieuc Boschet - Mis à jour le . 1 min

Depuis le 3 mars, la voie la plus à gauche du périphérique est réservée au covoiturage, uniquement aux heures de pointe. Pour vérifier que les voitures qui utilisent cette voie transportent au moins deux personnes, des radars de nouvelle génération ont été installés.

Depuis ce lundi, une voie de circulation est réservée au covoiturage à certaines heures de la journée, sur le périphérique. Et pour surveiller les automobilistes, des radars de nouvelle génération ont été installés le long de la rocade parisienne. Baptisés les radars noirs, ils ont pour mission de scruter l'intérieur des voitures pour vérifier si au moins deux personnes se trouvent bien à bord

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Pour cela, deux sociétés ont élaboré chacune un modèle de ces radars noirs pour prendre la photo d'une voiture. L'un utilise un système infrarouge, l'autre une caméra thermique. Dans un cas comme dans l'autre, impossible de duper la machine avec un mannequin, car l'image est ensuite analysée par une intelligence artificielle.

Un dispositif déjà testé à Lyon

Si un seul passager est détecté, le flash se déclenche. La photo est ensuite envoyée à un agent et c'est ce dernier qui confirme une infraction et qui rédigera, à partir du 1ᵉʳ mai, l'amende de 135 euros. 

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Ce dispositif n'est néanmoins pas nouveau puisqu'il est déjà expérimenté depuis l'année dernière dans la métropole de Lyon. Celle-ci a déboursé près de 200.000 euros pour l'installation et la maintenance de chaque radar. Mais l'investissement devrait s'avérer très rentable. Pour rappel, en 2023, les recettes issues des nombreux radars déjà présents sur les routes ont avoisiné le milliard d'euros.