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Vin, aéronautique, médicaments... L'économie française doit-elle craindre le retour du protectionnisme américain ?

Baptiste Morin . 1 min

Augmentation des taxes douanières, favorisation de la production sur le sol américain... Le retour de Donald Trump risque de secouer l'économie française. L'Hexagone échanges de nombreux biens le géant américain. Problème, le nouveau président des États-Unis ne compte pas faire de cadeaux à ses partenaires principaux.

Pour booster l'économie américaine, Donald Trump mise sur le protectionnisme. Dès le 1er février, les taxes sur les produits en provenance de Mexique ou du Canada seront augmentées pour atteindre près de 25%. Et l'Union européenne sera aussi concernée par une augmentation des tarifs douaniers. 

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Le vin pris pour cible une première fois

Un coup dur, notamment pour la France, car les États-Unis sont le quatrième client de l'Hexagone. Et l'exportation française la plus symbolique vers l'Amérique, c'est le vin, avec près de quatre milliards d'euros de bouteilles sur un an. 

Pourtant, ce secteur a déjà été ciblé lors du premier mandat de Donald Trump par une surtaxe de 25%. "Le vin, c'est le second ou le troisième poste positif dans la balance du commerce extérieur français. Et, comme les États-Unis, c'est notre premier pays de commercialisation en valeur, l'administration Trump appuie toujours là où ça fait mal", confie Jean-Michel Fabre, le patron des vignerons indépendants.

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L'aéronautique et le secteur du médicament en ligne de mire

"Effectivement, nous avions perdu en 2020 l'équivalent d'à peu près 30% de notre valeur commerciale aux États-Unis, rien qu'avec l'application d'une surtaxe sur les vins et spiritueux français", poursuit-il au micro d'Europe 1. 

Autre secteur menacé : l'aéronautique. C'est aujourd'hui ce que la France exporte le mieux aux États-Unis.  Airbus, Safran, Thalès... Autant de groupes français du secteur qui pourraient décider de produire plus sur leurs sites existants aux États-Unis pour contourner les droits de douane. C'est en tout cas le calcul de Donald Trump, qui s'applique aussi aux médicaments. Les États-Unis sont le premier client de la France en la matière.