Une start-up veut réinventer les trains de nuits. 1:00
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Aurélien Fleurot, édité par Manon Bernard
La start-up Midnight Trains acte le retour des trains de nuits. Fini les dortoirs, l’inconfort et les plateaux repas : l’objectif est de repenser ces voyages afin de concurrencer les compagnies aériennes qui proposent des vols moyen-courriers. Un véritable "hôtel sur rail", selon Adrien Aumont, cofondateur de la plateforme de financement participatif KissKissBankBank. 

"C'est à nous de vous faire préférer le train", martelait le slogan de la SNCF. La formule semble désormais inspirer les concurrents du groupe. Et notamment la nouvelle compagnie ferroviaire, Midnight Train soit "les trains de minuit". Dès 2024, l’entreprise promet des voyages nocturnes tout confort, comme dans une chambre d'hôtel.

"Réinventer cette expérience"

Direction l'Espagne ou l'Italie... en train de nuit ! Dans deux ans et demi, des voyages tels que Paris-Barcelone ou un Paris-Rome seront possibles. Et les conditions promettent d’être idéales : une cabine privative, seule, à deux ou quatre, sans inconnus et autres ronfleurs à vos côtés avec un service de restauration de qualité.

Un véritable "hôtel sur rail" décrit Adrien Aumont, cofondateur de la plateforme de financement participatif KissKissBankBank. "Le train est le moyen de transport le plus durable, donc on essaie de réinventer cette expérience avec des chambres privatives, des bonnes literies, un beau restaurant. Il faut mettre le paquet si on a envie que les gens quittent l'avion pour monter dans le train", poursuit-il.

Concurrencer les compagnies aériennes

Mais attention : l’objectif "n’est pas de créer un produit de luxe". Les tarifs devront donc concurrencer les vols moyen-courriers. Ils prendront en compte les frais cachés des compagnies aériennes, comme pour les bagages. Midnight Trains se présente comme la première startup ferroviaire française, elle est notamment soutenue par des entrepreneurs comme Xavier Niel, le patron de Free.

Un deuxième tour de table est attendu à l'automne, quand il faudra investir dans le matériel roulant. Des trains neufs qui risquent de donner un sacré coup de vieux aux actuels Intercités de la SNCF.