Un château à Antibes, confisqué à un oligarque russe, revendu au cofondateur de WhatsApp

Le luxueux château de la Garoupe, situé à Antibes et confisqué à l'homme d'affaires russe Boris Berezovski, mort en 2013, a été racheté par le cofondateur de Whatsapp.
Le luxueux château de la Garoupe, situé à Antibes et confisqué à l'homme d'affaires russe Boris Berezovski, mort en 2013, a été racheté par le cofondateur de Whatsapp. © Capture Google Maps
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avec AFP
Le luxueux château de la Garoupe, situé à Antibes et confisqué à l'homme d'affaires russe Boris Berezovski, décédé en 2013, a été vendu au profit de l'État français. Selon nos confrères de "Nice-Matin", la propriété a été rachetée par le cofondateur de l’application WhatsApp pour un montant de 65 millions d’euros.

Une vente en or. Le château de la Garoupe, situé au cap d’Antibes, confisqué à l’oligarque russe Boris Berezovski, décédé en 2013, a été cédé au profit de l’État français. L’Agence de gestion et de recouvrement des avoirs saisis et confisqués (Agrasc) n’a pas voulu communiquer sur cette vente et sur le nouveau propriétaire. Mais, selon Nice-Matin, le nouvel acquéreur est Jan Koum, né en Ukraine et cofondateur de l'application WhatsApp, pour la coquette somme de 65 millions d’euros.

Composé d'une maison de maître, piscine et de dix hectares de parc

Le château bénéficie d’une situation exceptionnelle sur la Côte d'Azur avec une vue imprenable sur la Méditerranée. Construite pour un Lord anglais en 1907, cette propriété a vu plusieurs grandes personnalités passer ses portes à l’image du peintre espagnol Picasso ou bien l'écrivain américain Hemingway. Il se compose d’une maison de maître ainsi que de cinq autres bâtiments, le tout bordé d'un parc paysager de dix hectares abritant une piscine, un jacuzzi et un terrain de tennis.

Mise en vente depuis juin 2023, cette bâtisse avait été confisquée en 2015 par la justice comme le produit d'un délit de blanchiment aggravé commis par une société d'investissement (Sifi) et son gérant, Jean-Louis Bordes, considérés comme des faux-nez de Boris Berezovski.